| 17/12/2004  UNION 
                EUROPÉENNEOuverture des négociations avec Zagreb le 17 mars 2005
 La coopération de la Croatie avec le TPI 
                sera réexaminée d'ici là
  Les 
                25 dirigeants de l'Union européenne ont décidé 
                vendredi d'avancer au 17 mars 2005 l'ouverture des négociations 
                d'adhésion avec la Croatie, si la coopération de 
                Zagreb avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie 
                est confirmée. L'ouverture des négociations devra 
                avoir lieu, "pour autant que la Croatie coopère pleinement" 
                avec le TPIY, selon les conclusions. 
                Il reviendra à la présidence luxembourgeoise de l'Union de l'apprécier. 
                Le Premier ministre croate, Ivo Sanader, a redit sa volonté 
                de tout mettre en oeuvre afin de débuter les négociations 
                en mars.
 Le 
                Conseil européen a fixé, vendredi 17 décembre 
                2004, l'ouverture des négociations d'adhésion avec 
                la Croatie au 17 mars 2005, pour autant que soit confirmée 
                sa coopération avec le Tribunal pénal international 
                pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Présidant le Conseil européen, 
                le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende a 
                déclaré, lors d'une conférence de presse, 
                que l'appréciation de cette coopération en reviendrait 
                au Luxembourg, qui présidera l'Union au premier semestre 
                2005. Commentant la décision du Conseil d'avancer la date 
                d'ouverture des négociations, M. Balkenende a estimé 
                que "la Croatie a mérité cette décision". 
                 
                  |  
                      "Nous 
                        ignorons où [le général Gotovina] se cache. 
                        Nous mettrons tout en oeuvre afin de résoudre cette affaire. 
                        Il y a un acte d'accusation auquel le général Gotovina 
                        doit faire face à La Haye, et il n'y a pas d'alternative." Ivo 
                        Sanader, chef du gouvernement croate
 |  Toutefois, 
                par rapport au projet de texte initial dans lequel on pouvait 
                lire "pour autant qu'il ait été confirmé 
                que la Croatie coopère pleinement", la dernière 
                phrase des conclusions adoptées a été quelque 
                peu modifiée et l'on peut y lire désormais "pour 
                autant que la Croatie coopère pleinement avec le TPIY". 
                Prié de commenter ce point lors de la conférence 
                de presse, M. Balkenende a expliqué que ceci a été 
                motivé "par la confusion suscitée par le 
                texte préalable", car il ne disait pas clairement, 
                selon lui, qui devait confirmer la réalité de cette 
                coopération. Preuve 
                supplémentaire  
                 
                  |  |   
                  | Le 
                      premier ministre néerlandais, M. Jan Peter Balkenende, 
                      président en exercice du Conseil européen, 
                      et son homologue croate, M. Ivo Sanader (à droite), 
                      Bruxelles, 17/12/2004. |  "Concernant 
                cette appréciation, elle appartient à la prochaine 
                présidence de l'Union européenne, c'est-à-dire 
                au Luxembourg, qui devra en décider", a précisé 
                M. Balkenende. "Nous sommes conscients que la partie 
                croate est prête et a la volonté de coopérer 
                avec la Tribunal de La Haye et nous espérons que nous pourrons 
                entamer les négociations d'adhésion à la 
                date indiquée dans les conclusions", a-t-il ajouté. "Ce 
                jour fera date aux côté de quelques autres qui ont 
                marqué l'histoire contemporaine de la Croatie", 
                a pour sa part estimé le Premier ministre Ivo 
                Sanader qui, aux côtés des chefs de gouvernements 
                des autres pays candidats, a participé aux travaux de clôture 
                de la réunion du Conseil européen. Hormis le chef 
                du gouvernement croate, M. Miomir 
                Zuzul, ministre des Affaires étrangères, Mme 
                Kolinda Grabar-Kitarovic, ministre à l'Intégration 
                européenne, et M. Bozo 
                Biskupic, ministre de la culture, avaient fait le déplacement 
                pour l'occasion. Le 
                Premier ministre a exprimé sa satisfaction quant à 
                cette décision expliquant que le matin même "il 
                était encore question de la date du 26 avril, alors 
                que dans le projet de texte on pouvait lire qu'il fallait encore 
                une preuve supplémentaire de la coopération avec 
                la TPIY. Cette mention d'une preuve supplémentaire a finalement 
                été supprimée. Nos arguments, selon lesquels 
                la Croatie est, en toute hypothèse, tenue de coopérer 
                avec La Haye, ont été acceptés", 
                a-t-il conclu.  Pas 
                d'alternative  "Cela 
                ne met pas un terme à notre obligation à une entière 
                coopération avec le Tribunal de la Haye; il nous faut encore 
                régler cette dernière question restant ouverte et 
                je veux croire que nous y parviendrons très prochainement, 
                et que le général Gotovina 
                finira par comprendre que chaque délai supplémentaire 
                lui est préjudiciable, et préjudiciable à 
                la Croatie", a ajouté le Premier ministre. Interrogé 
                sur la manière par laquelle il compte régler le 
                cas Gotovina si, persistant à se terrer, ce dernier ne 
                voulait entendre raison ni se rendre de son propre gré 
                (à l'instar des autres officiers supérieurs croates 
                mis en cause), M. Sanader a déclaré "Nous 
                ignorons où il se cache. Nous mettrons tout en oeuvre afin 
                de résoudre cette affaire. Il y a un acte d'accusation 
                auquel le général Gotovina doit faire face à 
                La Haye, et il n'y a pas d'alternative", a-t-il précisé. 
                 
                  | CROATIE - DE L'INDÉPENDANCE 
                    AU DÉBUT DES NÉGOCIATIONS D'ADHÉSION |   
                  |  1989 
                      - Chute du mur de Berlin - vents 
                      démocratiques sur l'Europe centrale - putsch à 
                      Belgrade 1990 
                      - Premières élections libres - défaite 
                      du PC (22/04) - Franjo Tudjman (HDZ) élu président 
                      (30/05) - insurrection armée des séparatistes 
                      serbes avec le soutien de l'armée yougoslave (17/08)
 1991 
                      - 94% de "oui" au référendum sur 
                      l'indépendance (19/05) - déclaration de souveraineté 
                      de la Croatie (25/06) - intervention de l'armée yougoslave 
                      (3/07) - indépendance 
                      de la Croatie (8/10) 
                      - occupation d'un quart du territoire croate par Belgrade 
                      - chute de Vukovar (18/11) - 13 
                      000 morts et 500 000 réfugiés
 1992 
                      - Cessez-le feu (3/01) - la Communauté européenne 
                      reconnaît l'indépendance de la Croatie (15/01) 
                      - déploiement des Casques bleus (mars) - admission 
                      à l'OSCE (24/03) puis à l'ONU (22/05) - début 
                      de la guerre en Bosnie (6/04) - adhésion à 
                      l'Initiative centre-européenne (18/07)
 1993 - La Croatie devient membre du FMI (15/01) et 
                      de la Banque mondiale (24/03)
 1994 
                      - Les accords de Washington scèllent l'alliance croato-bosniaque 
                      (18/03)
 1995 
                      - Libération des territoires occupés en Croatie 
                      (4-7/08) - fin de la guerre 
                      - accords de Dayton (21/11) - début de la reconstruction 
                      et du retour des réfugiés 
                      - retour des premiers touristes 
                      étrangers
 1996 - Zagreb et Belgrade normalisent leurs relations 
                      (23/08) - la Croatie devient le 40e membre du Conseil de 
                      l'Europe (16/10)
 1998 
                      - Réintégration pacifique de la Slavonie orientale 
                      (en bordure du Danube) - l'ensemble du territoire national 
                      est réunifié (15/01).
 1999 - Mort du président Franjo 
                      Tudjman (10/12)
 2000 
                      - Victoire des sociaux-démocrates (2/01) 
                      - Stipe Mesic élu président (7/02) 
                      - création d'un groupe de travail commun UE-Croatie 
                      (15/02) - fin du monitoring du Conseil de l'Europe (26/09) 
                      - sommet de Zagreb (24/11) et 
                      début des négociations sur l'Accord de Stabilisation 
                      et d'Association (ASA) - la Croatie rejoint l'OMC (30/11)
 2001 - Le gouvernement croate paraphe (14/05) 
                      puis signe l'ASA (29/10) 
                      avant qu'il ne soit ratifié par le Sabor (5/12) et 
                      le Parlement européen (12/12)
 2002 - Premier rapport annuel de la Commission 
                      sur la Croatie (3/04) - début de la ratification 
                      de l'ASA par les pays membres de l'UE - OTAN: la Croatie 
                      rejoint le MAP (14/05) - adhésion à l'Association 
                      centre-européenne de libre-échange (5/12) 
                      - à l'unanimité, le Sabor (parlement croate) 
                      appelle le gouvernement à soumettre la candidature 
                      croate à l'adhésion à l'UE (18/12)
 2003 - La Croatie dépose sa candidature 
                      (21/02) - 
                      Sommet de Salonique (21/06) 
                      - Romano Prodi se rend à Zagreb pour y remettre le 
                      questionnaire de la Commission européenne (10/07) 
                      - le premier ministre Ivica Racan remet à Bruxelles 
                      les 4600 réponses au questionnaire d'évaluation 
                      (9/10) - victoire 
                      des conservateurs du HDZ (23/11) 
                      - Ivo Sanader nommé Premier ministre (23/12)
 2004 - La candidature croate reçoit 
                      le soutien marqué de la France et de l'Allemagne 
                      (16/03) 
                      - Le Parlement européen adopte un rapport favorable 
                      à la demande d'adhésion de la Croatie (22/03) 
                      - La Commission recommande l'ouverture de négociations d'adhésion 
                      (20/04) - Le Conseil 
                      européen accorde officiellement à la Croatie 
                      le statut de candidat et fixe l'ouverture des négociations 
                      au "début 2005" (18/06) 
                      - Le Conseil européen fixe au 17 mars 2005 le 
                      début des pourparlers (17/12)
 
 |  Ce 
                sujet fut également abordé dans un entretien paru 
                le matin même dans le quotidien croate, Vjesnik. Répondant 
                à la question comment éviter que la Croatie ne devienne 
                l'otage du général Gotovina et comment obtenir la 
                coopération d'autres pays susceptibles de l'abriter, M. Sanader 
                a développé son point de vue : "J'ai 
                dit et répété que tous ceux qui supposent 
                que le général Gotovina se trouve en Croatie doivent 
                nous faire part de leurs informations. Autrement, ce ne serait 
                pas une attitude correcte à l'égard de la Croatie. 
                On ne peut pas pointer du doigt la Croatie, prétendre qu'elle 
                abrite le général Gotovina et ne fait rien pour 
                l'arrêter, et en même temps ne pas nous livrer les 
                informations sur lesquelles se fondent ces allégations. 
                Je demanderai à mes homologues [européens] 
                que tous les pays qui soutiennent [que le général 
                Gotovina se trouve en Croatie] nous aident [à 
                le localiser], et que la Croatie cesse enfin d'être 
                l'objet d'un chantage alors même qu'aucune information ne 
                nous est communiquée". Dans 
                un communiqué rendu public à l'annonce des conclusions 
                du Conseil, le président de la République Stipe 
                Mesic a, pour sa part, fait savoir que la modalité 
                dont a été assortie la décision des Vingt-cinq, 
                "ne saurait ni surprendre ni décourager [la Croatie]. 
                Tous les pays candidats à l'entrée dans l'Union 
                ont été invités à satisfaire à 
                un certain nombre de critères [...]. La Croatie ne fait 
                pas exception à la règle".  Vingt-cinq 
                mois  Toujours 
                est-il que la décision du Conseil européen de fixer 
                au 17 mars 2005 l'ouverture des négociations d'adhésion 
                avec Zagreb a été largement saluée à 
                Zagreb. Illustration de ce consensus, les députés 
                croates avaient, en début de semaine, adopté à 
                l'unanimité une Déclaration 
                appelant les parlementaires d'Europe à apporter leur soutien 
                aux aspirations de la Croatie visant à obtenir une date 
                pour le début des pourparlers.   La 
                Croatie a formellement soumis sa candidature à l'adhésion 
                à l'Union européenne le 21 
                février 2003. La France et l'Allemagne lui ont apporté 
                un soutien marqué le 16 
                mars 2004, par la voie du président français, 
                Jacques Chirac. La Commission européenne a peu après 
                rendu un Avis favorable, le 20 avril 
                2004. Deux mois plus tard, le 18 juin 
                2004, le Conseil européen a officialisé le statut 
                de candidat de la Croatie et fixé "au début 
                2005" le début des négociations d'adhésion. 
                Six mois après, le 17 décembre dernier, le 
                Conseil européen est finalement tombé d'accord sur 
                une date précise. Les négociations devraient donc 
                débuter en mars, à peine vingt-cinq mois après 
                le dépôt de la candidature croate.
 A 
                Zagreb, où l'on a pris les devants et déjà 
                commencé l'harmonisation de la législation avec 
                l'acquis communautaire, on assure que tout sera mis en oeuvre 
                pour les boucler d'ici la fin 2007. A ce jour, plus de 500 lois 
                et textes législatifs ont été partiellement 
                ou entièrement mis au diapason de la législation 
                de l'Union. On estime ainsi que près de la moitié 
                du travail d'harmonisation, qu'est censée effectuer la 
                Croatie pour se hisser au niveau des normes réglementaires 
                européennes, a d'ores et déjà été 
                accomplie.     
                 Extrait des Conclusions du Conseil européen 
                (paragraphes 
                concernant la Croatie)
 Bruxelles - 16-17 décembre 2004
   La 
                Croatie  
                14. 
                  Le Conseil européen a noté avec satisfaction les 
                  progrès accomplis par la Croatie dans le cadre de la 
                  préparation à l'ouverture de négociations 
                  d'adhésion. 15. 
                  Réaffirmant ses conclusions de juin 2004, il a engagé 
                  la Croatie à prendre les mesures nécessaires pour 
                  coopérer pleinement avec le TPIY et a réaffirmé 
                  que le dernier inculpé restant devait être localisé 
                  et transféré à La Haye dans les meilleurs 
                  délais. 16. 
                  Il a invité la Commission à présenter au 
                  Conseil une proposition relative à un cadre de négociation 
                  avec la Croatie, en tenant pleinement compte de l'expérience 
                  acquise dans le cadre du cinquième élargissement. 
                  Il a demandé au Conseil de parvenir à un accord 
                  sur ce cadre en vue de l'ouverture des négociations d'adhésions 
                  le 17 mars 2005, pour autant que la Croatie coopère pleinement 
                  avec le TPIY.   REVUE 
                DE PRESSE AFP, 
                14/12/2004L'UE confirme son programme d'élargissement vers 
                les Balkans
 BRUXELLES 
                - L'UE a confirmé vendredi lors de son sommet de Bruxelles 
                l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie en 2007 tout en 
                soulignant que les deux pays ont encore beaucoup à faire 
                pour être prêts, la Croatie recevant pour sa part 
                le feu vert à l'ouverture de négociations d'adhésion 
                en mars prochain.  L'Union 
                a réaffirmé de la sorte son programme d'élargissement 
                vers le sud-est de l'Europe. La 
                Roumanie et la Bulgarie attendues en 2007  
                Selon les conclusions du sommet, les dirigeants européens 
                ont décidé de fixer à avril 2005 la signature 
                du traité d'adhésion avec Bucarest et Sofia. La 
                signature aura lieu probablement les 15 et 16 avril.  
                La Roumanie et la Bulgarie sont attendues dans l'Union au 1er 
                janvier 2007 mais les conclusions du sommet contiennent plusieurs 
                mises en garde aux deux pays, tout particulièrement à 
                la Roumanie, pour qu'ils poursuivent leurs préparatifs 
                avec diligence.  
                Selon le document, Sofia et Bucarest sont appelés à 
                mener "à bien l'ensemble des réformes nécessaires". 
                Les deux capitales doivent aussi honorer "tous les engagements" 
                pris à l'égard de l'Union.  
                La Roumanie se voit rappeler ses "engagements importants" 
                concernant la justice et les affaires intérieures, la concurrence 
                et l'environnement.  
                L'UE a établi pour la Justice et les Affaires intérieures, 
                ainsi que pour la Concurrence, une clause de sauvegarde très 
                sévère à l'égard de Bucarest, sans 
                précédent pour un pays candidat.  
                Cette clause stipule que la Roumanie pourra voir son adhésion 
                retardée d'une année, par conséquent à 
                janvier 2008, s'il s'avère que le pays n'est manifestement 
                pas prêt dans ces domaines. Une telle décision pourra 
                être prise à la majorité qualifiée 
                des Etats membres de l'UE.  
                L'Union veut que la Roumanie poursuive sa lutte contre la corruption, 
                tout comme la Bulgarie, mais aussi que Bucarest renforce ses contrôles 
                aux frontières, qui seront amenées à devenir 
                les frontières extérieures de l'UE.  
                En outre, une clause de sauvegarde générale prévoit 
                un report d'un an de l'adhésion pour la Roumanie et la 
                Bulgarie si ces deux pays ne sont manifestement pas prêts 
                dans un quelconque domaine. Mais elle nécessitera l'unanimité 
                des Etats membres de l'Union et sera par conséquent plus 
                difficile à activer.  
                Le président roumain élu Traian Basescu s'est déclaré 
                satisfait de la décision des Européens et exclu 
                toute notion de réouverture des négociations, comme 
                il l'avait laissé entendre durant la campagne électorale. 
                "Non, oubliez cela", a-t-il affirmé. Ouverture 
                des négociations avec la Croatie   
                 
                 
                  | LA 
                    CROATIE ET L'UNION EUROPÉENNE |   
                  |  |  En 
                ce qui concerne la Croatie, les dirigeants européens ont 
                convenu d'avancer au 17 mars 2005, et non plus en avril comme 
                le stipulait un projet de conclusions, l'ouverture des négociations 
                d'adhésion avec Zagreb. Cette 
                ouverture des négociations devrait avoir lieu, "pour 
                autant qu'il ait été confirmé que la Croatie 
                coopère pleinement" avec le Tribunal pénal 
                international (TPI) sur l'ex-Yougoslavie, selon les conclusions 
                du sommet.  
                Les 25 demandent expressément que soit "localisé 
                et transféré" au TPI de La Haye le dernier 
                fugitif inculpé de crimes de guerre par le tribunal, le 
                général Ante 
                Gotovina. Zagreb assure ignorer où il se trouve.  
                Le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a indiqué 
                qu'il rencontrerait en janvier le procureur du TPI, Carla Del 
                Ponte.  
                La Croatie ambitionne d'adhérer à l'Union à 
                l'horizon 2007. Son entrée dans l'UE représenterait 
                la deuxième adhésion d'un Etat issu de l'ex-Yougoslavie, 
                après la Slovénie.  
                Au moment où l'Union s'engage en direction de la Turquie, 
                un chantier colossal, le coordinateur spécial de l'UE pour 
                le sud-est de l'Europe, Erhard Busek, s'est inquiété 
                que les 25 négligent les autres pays des Balkans, comme 
                la Serbie-Monténégro, la Bosnie-Herzégovine 
                et l'Albanie.  "Si 
                l'UE n'y prête pas suffisamment d'attention, la région 
                (...) continuera de hanter l'Union comme une source potentiellement 
                incontrôlable d'immigrants illégaux, de prostitution 
                et de criminalité organisée", a-t-il averti.   |