| 14/06/2005 DISTINCTIONSLe 
                président Mesic a rendu hommage à l'engagement des 
                Croates de France
 Il a décoré M. et 
                Mme Zdravko et Agnès Cerovecki, de Toulouse, et M. Mate 
                Gabelica, de Paris
  Trois 
                membres de la communauté croate de France - dont une Française 
                - ont été distingués, à Paris, par 
                le président croate pour leur engagement en faveur de la 
                Croatie et du développement des relations franco-croates. 
                Agnès et Zdravko Cerovecki, de Toulouse, ont notamment 
                contribué à entretenir la flamme du souvenir de 
                la Révolte des Croates à Villefranche-de-Rouergue, tandis que 
                Mate Gabelica a fait preuve d'une extrême générosité 
                au début des années 1990, en apportant son soutien 
                à de nombreuses institutions humanitaires croates. Le professeur 
                Paul Garde a pour sa part reçu, à Zagreb, une distinction 
                des mains du ministre croate de la Culture pour sa contribution 
                au développement des relations culturelles entre la France et 
                la Croatie.
 
                 
                  | PAUL 
                    GARDE DÉCORÉ À ZAGREB |   
                  | 
                       
                        |  |   
                        | Le 
                            Prof. Paul Garde (2e à g.) et ses invités 
                            en compagnie du ministre de la Culture, M. Bozo Biskupic 
                            (2e à d.). |  L'un 
                      des plus grands spécialistes français de l'ex-Yougoslavie, 
                      le professeur Paul Garde, s'est vu décerner, le 15 juin 
                      2005, les insignes de l'Ordre croate de l'Etoile du matin 
                      à l'effigie de Marko 
                      Marulic pour sa contribution au développement des relations 
                      culturelles et autres entre la France et la Croatie. Décernée 
                      par le président de la République, M. Stipe 
                      Mesic, la décoration lui a été remise par M. Bozo Biskupic, 
                      ministre de la Culture. Au cours de la cérémonie, le ministre 
                      croate a remercié M. Garde pour son action en 
                      faveur de la Croatie, notamment pendant la guerre 
                      de 1991-1995. Le professeur Garde est notamment l’auteur 
                      du best-seller "Vie 
                      et Mort de la Yougoslavie" (Fayard, 1992).  |  Lors 
                de son séjour à Paris où se tenait 
                la 51e session de l'Assemblée 
                de l'Union de l'Europe occidentale, le 14 juin 2005, le président 
                croate, M. Stipe Mesic, a tenu à rendre hommage à 
                la communauté croate de France, pour son engagement en 
                faveur de la Croatie et l'aide avant tout humanitaire, apportée 
                durant la guerre au début des années 1990. A 
                cette occasion, il a décoré de l'Ordre croate de 
                l'Etoile du matin à l'effigie de Katarina Zrinski trois 
                de ses représentants en les personnes de M. et Mme Zdravko 
                et Agnès Cerovecki, de Toulouse, et de M. Mate Gabelica, 
                de la région parisienne, pour leur engagement de longue 
                date en faveur de la Croatie.   La 
                cérémonie s'est déroulée à 
                l'ambassade de Croatie en France à Paris en présence 
                de leurs proches. Présentant les récipiendaires 
                au cours d'une chaleureuse et amicale allocution, l'ambassadeur 
                de Croatie en France, M. Bozidar Gagro, a rappelé 
                leurs nombreuses actions et contributions par lesquelles ils se 
                sont distingués et mérité la reconnaissance 
                des plus hautes autorités croates.
  De 
                fait, les noms d'Agnès et Zdravko Cerovecki sont depuis 
                une quinzaine d'années associés à presque 
                toutes les initiatives en faveur de la Croatie menées à 
                Toulouse et dans les alentours, notamment sur le plan politique, 
                culturel ou humanitaire, Zdravko Cerovecki, ingénieur, 
                étant représentant local du Conseil représentatif 
                des Croates de France (CRICCF) tandis que son épouse, Agnès, 
                conseillère municipale de Plaisance-du-Touch, étant 
                présidente de l'association solidarité "Solidarité 
                France-Croatie - Toulouse". En outre, leur engagement de 
                chaque instant à largement contribué à entretenir 
                la flamme du souvenir de la Révolte 
                des Croates à Villefranche-de-Rouergue où, en 
                collaboration avec les autorités municipales et en présence 
                de représentants de l'ambassade de Croatie, ils organisent 
                depuis déjà de longues années une commémoration 
                solennelle chaque 17 septembre en mémoire du tragique 
                soulèvement de 1943.
  Pour 
                sa part, M. Mate Gabelica, chef d'entreprise, compte sans doute 
                parmi les plus éminents membres de la communauté 
                croate de France et certainement parmi les plus engagés 
                au moment où la Croatie était en proie à 
                une agression armée. Dès 1959, son engagement en 
                faveur de réformes démocratiques lui vaut, à 
                24 ans, d'être condamné pour délit d'opinion 
                à dix-huit mois de prison par le régime communiste 
                yougoslave, ce qui l'a conduit, en 1963, à trouver asile 
                en France. Membre fondateur du CRICCF, 
                il a fait preuve d'une grande générosité 
                au début des années 1990, venant en aide à 
                de très nombreuses institutions croates, et notamment aux 
                établissements hospitaliers croates, de Vukovar à 
                Sibenik, en passant par Vinkovci et Zagreb, et aux multiples fondations 
                humanitaires qui avaient en charge des centaines de milliers de 
                réfugiés croates expulsés de chez eux. Par 
                ailleurs, grâce ses généreux services, l'installation 
                de la toute première ambassade de Croatie en France, en 
                1992, a pu alors être grandement facilitée.
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