17/09/2006
INAUGURATION
À
Villefranche, un
parc mémorial honore
désormais la « Révolte des
Croates »
Il s'agit du premier mémorial situé
hors de Croatie rendant hommage au sacrifice de soldats
croates tombés contre les forces d'occupation
Soixante-trois ans, jour pour jour, après la
Révolte du 17 septembre 1943, un parc mémorial
a été solennellement inauguré
au Champs des Martyrs croates, en bordure de l’Avenue
des Croates, à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron).
Organisée le 17 septembre 2006 à
l’occasion de la traditionnelle commémoration,
en présence de nombreuses personnalités
politiques, la cérémonie a pris cette
année un éclat inédit. Étaient
notamment présents le Premier ministre croate,
le Ministre français des Affaires étrangères,
la représentante de la Bosnie-Herzégovine
en France, les autorités locales et régionales.
Ce mémorial rend hommage au sacrifice des jeunes
soldats de Croatie et de Bosnie-Herzégovine,
enrôlés de force dans les rangs allemands
et tombés, loin de leur patrie en s’insurgeant
contre l’oppresseur nazi. Le mémorial
intègre les sculptures de Vanja Radaus réalisées
en 1952 pour Villefranche, offertes par le Gouvernement
croate. Le chef de la diplomatie française,
M. Douste-Blazy, a saisi cette occasion pour réitérer
le soutien de la France à l’adhésion
de la Croatie à l’Union européenne.
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Les
délégations de la France, de la
Bosnie-Herzégovine et de la Croatie rendent
les honneurs au son des trois hymnes nationaux,
de la Sonnerie aux morts et du Chant
des partisans, l'hymne de la Résistance
française, en présence des anciens
combattants français et croates. |
A
l'occasion de la traditionnelle commémoration
du 17 septembre 1943, le Premier ministre croate, M. Ivo
Sanader, s'est rendu en France le 17 septembre
2006 à l'invitation du sénateur et président
du Conseil général de l’Aveyron,
M. Jean Puech, et du Député-maire
de Villefranche-de-Rouergue, M. Serge Roques,
pour assister à l’inauguration d’un
parc
mémorial rendant hommage aux sacrifices
des jeunes soldats de Croatie et de Bosnie-Herzégovine,
victimes du soulèvement intervenu 63 ans plus
tôt, jour pour jour, à Villefranche-de-Rouergue
contre leurs oppresseurs nazis. Le gouvernement français
était représenté par son ministre
des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy,
tandis que la Bosnie-Herzégovine avait délégué
son ambassadeur en France, Mme Zeljana Zovko, qui participait
pour la deuxième fois à la commémoration.
Né de l’initiative conjointe de la mairie
de Villefranche et des représentants croates,
notamment sous l'impulsion de l'ambassadeur de Croatie
en France, M. Bozidar Gagro, ce mémorial est
l'aboutissement d'un long processus historique et politique
dont la conclusion a été rendue possible grâce à la
coopération entre la France, la Croatie et la
Bosnie-Herzégovine.
Solennel
et historique
LE
PARC MÉMORIAL |
Ce
lieu de mémoire hautement symbolique a
été aménagé sur le
site du Champs des martyrs, là-même
où les révoltés sont tombés
sous les balles allemandes et où était
érigé depuis plus de 60 ans l'ancien
« monument provisoire ».
Les aménage-ments ont été
conçus de manière à donner
à ce parc mémorial, le premier
du genre en France, une configuration digne de
l'événement qu'ils honorent.
Cet espace de recueillement, imaginé par
l'architecte croate Ivan Prtenjak et l'architecte
paysager aveyronnais Patrice Causse, se compose
de statues offertes par le gouvernement de Croatie
(Ministère de la Culture) à la
Commune de Villefranche-de-Rouergue, en témoignage
de gratitude à l'égard du souvenir
que les Villefranchois entretiennent chaque 17 septembre
depuis plus de 60 ans. Les travaux, d'un montant
total de 372 000 euros, ont été
financés par la commune, le Conseil général
de l'Aveyron, le Conseil régional et l'Etat.
Dans
un premier temps, le visiteur accédant
au site par l'Avenue des Croates aperçoit
les silhouettes de quatre fusillés, « enfants
de la patrie », tombant sous les balles.
Il s'agit de deux blocs de statues en bronze,
reproduisant fidèlement l'oeuvre du sculpteur
Vanja Radaus réalisée au lendemain
de la Seconde Guerre mondiale et initialement
destinée à Villefranche-de-Rouergue.
Ceux-ci sont disposés de part et d'autre
de l'allée centrale conduisant vers l'ossuaire
dominé par la statue de la Mère
Patrie se recueillant sur la tombe de ses
enfants en leur apportant des pommes. Une image
qui, dans la tradition de la région d'origine
du sculpteur, est un symbole de renaissance et
d'espoir.
Un parterre fleuri a été réalisé
au pied de cette statue, pour rappeler que des
Villefranchois, en dépit de l'interdiction
du commandement militaire allemand local, ont
eu le courage de venir fleurir les tombes de
ces martyrs croates. Enfin, deux stèles
de pierre de Croatie se dressent de chaque côté
de cette statue.
L'épitaphe
suivante est gravée sur les deux stèles,
en français et en croate. Afin d’être
tout à fait fidèle à la
vérité historique et de rendre
justice aux martyrs du 17 septembre 1943,
le nouveau mémorial rendra compte des
origines nationales des uns et des autres avec
l’épitaphe suivante (version française) :
AUX
MARTYRS
COMBATTANTS POUR LA LIBERTÉ
QUI S’INSURGÈRENT CONTRE LE NAZISME
LE 17 SEPTEMBRE 1943
À VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE
REPOSANT ICI ET EN DES LIEUX INCONNUS
LEURS
COMPATRIOTES
DE CROATIE ET DE BOSNIE-HERZÉGOVINE
LES VILLEFRANCHOISES
ET LES VILLEFRANCHOIS
FIDÈLEMENT RECONNAISSANTS
Ce
site a vocation à être à
la fois un lieu de recueillement et un espace
de promenade proche du centre-ville. En outre,
il est probable que le Mémorial deviennent
bientôt un lieu de passage obligé
pour les nombreux militaires croates qui se rendent
chaque année dans la région, au
mois de mai, à l'occasion du traditionnel
Pèlerinage militaire international de
Lourdes, comme pour les pèlerins croates
en général.
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La
délégation croate compta deux autres
membres du Gouvernement en la personne de Mme Jadranka
Kosor, vice-Premier ministre et Ministre des Anciens
combattants et de M. Bozo
Biskupic, ministre de la Culture. Deux délégations
de collectivités territoriales croates, l'une
du comté d’Istrie,
emmenée par son président Ivan Jakovcic,
l'autre de la ville istrienne de Pula, conduite par
son Maire Boris Miletic, avec laquelle Villefranche-de-Rouergue
est sur le point de se jumeler, avaient volontiers
répondu à l’invitation des autorités
locales. L'ambassadeur de France à Zagreb, M. François
Saint-Paul, les présidents des Groupe d’amitié
parlementaire respectivement au Sabor et à l’Assemblée
nationale, MM. les députés Petar
Selem et Patrick
Bloche, le premier ambassadeur de France en Croatie,
M. Georges-Marie Chenu, ainsi que de nombreuses
personnalités de la vie politique française
avaient également tenu à être présents
en ce moment solennel et historique. Par ailleurs,
de nombreux Villefranchois, dont deux sont encore des
témoins directs de la révolte, les associations
d'anciens combattants croates et français, ainsi
que les représentants d’associations croates
de France et du Conseil représentatif des Croates
de France, ont également honoré la cérémonie
de leur présence, comme ils le font depuis de
longues années. En outre de nombreux Croates
venus de toute la France, avaient fait le déplacement
pour assister à l'inauguration.
Pierre
de Croatie
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Mme
Zeljana Zovko, M. Philippe Douste-Blazy,
M. Ivo Sanader et M. Jean Puech. |
Après
un arrêt des officiels devant les statues des
« soldats martyrs croates »,
retentirent les hymnes nationaux bosnien, croate
et français. Les personnalités officielles
se sont ensuite arrêtées devant la statue
de la Mère Patrie, portant symboliquement des
pommes sur la tombe de ses fils. Les gerbes furent
remises conjointement aux personnalités par
un représentant des anciens combattants et un
enfant, symbolisant ainsi la transmission de génération
en génération des valeurs démocratiques
européennes pour lesquelles les jeunes insurgés
ont sacrifié leur vie. Le Premier ministre croate,
Ivo Sanader, et l’ambassadeur de Bosnie-Herzégovine
en France,
Zeljana Zovko, ont déposé une gerbe au
pied de la stèle de pierre de Croatie comportant
une épitaphe gravée en croate. Ce même
geste solennel fut répété par
le chef de la diplomatie française. Les gerbes
au pied de l’autre stèle, située
à gauche de la Mère Patrie avec la même
épitaphe en français, furent déposées
au nom de la ville de Villefranche, du Conseil général
de l’Aveyron et du Conseil régional de
Midi-Pyrénées.
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Minute de silence en mémoire des martyrs
croates. De gauche à droite: Mme Jadranka
Kosor, Vice-premier ministre et ministre aux
Anciens combattants, Mme Zeljana Zovko, ambassadeur
de Bosnie-Herzégovine en France, M. Philippe
Douste-Blazy, ministre français des Affaires
étrangères, M. Ivo Sanader, Premier
ministre croate, M. Jean Puech, sénateur
et président du Conseil général
de l'Aveyron, M. Serge Roques, député-maire
de Villefranche-de-Rouergue, M. Patrick
Bloche, député, président
du Groupe d'amitié France-Croatie à
l'Assemblée nationale. (survoler
les personnalités pour faire apparaître
leurs noms). |
Les
discours
des autorités, d'abord locales puis nationales,
furent précédés de la sonnerie
aux morts et d’une minute de silence, suivi de
la Marseillaise et de l’hymne de la Résistance
française (Chant des partisans) jouée
par l’Union musicale de Villefranche. C’est
à un ancien combattant qu’avait été
symboliquement confiée le rôle de maître
de cérémonie de l’inauguration.
Projet
européen
Dans
leurs allocutions
inaugurales, les personnalités politiques
réunies à cette occasion ont soulignés
l’héroïsme des jeunes insurgés,
la portée de leur acte de résistance
à l'oppression, leur sacrifice pour la défense
de la liberté et des valeurs démocratiques.
Ils se sont attaché à rappeler que ce
sont précisément ces mêmes valeurs
qui ont permis de bâtir l’Europe, amorcé
et encouragé par les terribles expériences
des guerres européennes. "Le refus de
la tyrannie, le rejet de l'oppression, l'appel de la
liberté furent au cœur de leur révolte
: ce sont bien là les valeurs qui ont fondé
la Résistance, ce sont bien là les valeurs
qui ont permis de rassembler l'Europe autour d'un projet
commun. La ville de Villefranche-de-Rouergue, pour
sa part, n'a jamais oublié ce sacrifice",
a notamment rappelé le chef de la diplomatie
française, Philippe
Douste-Blazy.
Le
ministre a également souligné la place
singulière que la révolte de Villefranche
occupe dans les annales de l’histoire de la Seconde
Guerre mondiale : "Les événements
du 17 septembre 1943 constituent, en effet,
un exemple inédit de révolte contre l'occupant
nazi. Inédit parce que la mutinerie de Villefranche-de-Rouergue
fut la première rébellion armée
de cette ampleur au sein même d'une unité
de la Waffen-SS. Inédit aussi, et surtout, parce
que cette révolte fut conduite par de jeunes
Croates et Bosniaques, enrôlés de force
à l'été 1943, éloignés
de leur pays, trompés et brutalisés par
l'occupant nazi au profit d'une cause qui n'était
pas la leur. Inédit enfin car pendant quelques
heures, grâce à l'action courageuse de
ces mutins, Villefranche-de-Rouergue fut, en quelque
sorte, une ville libérée dans une France
alors occupée."
L'ombre
d'Oradour-sur-Glane
|
Image symbolique : les anciens combattants
croates côte à côte avec les
anciens combattants français. Dans un
souci de mémoire, la mairie de Villefranche-de-Rouergue
a lancé un appel à témoin
afin de recueillir tout témoignage sur
l’événement. |
Un
hommage tout particulier a été rendu
aux Villefranchois pour le courage et la solidarité
qu’ils ont manifestés à l’égard
des insurgés au risque même de leur vie,
mais également pour le souvenir qu’ils
ont continué des décennies durant à
cultiver à l’égard de cet événement.
"La
ville a sans doute risqué son existence même,
car il n’y a pas d’autre exemple semble-t-il
en France, qu’un événement aussi
meurtrier pour l’occupant, n’ait pas entraîné,
aussitôt, de terribles représailles sur
la population civile toujours soupçonnée
de complicité. L’ombre d’Oradour-sur-Glane
a réellement plané sur Villefranche de
Rouergue",
a notamment rappelé son maire, Serge
Roques, en louant l'attitude de Louis
Fontanges, le maire de l'époque.
Le
Premier ministre croate,
M.
Ivo Sanader,
a évoqué la solidarité sans faille
dans les moments les plus difficiles des révoltés,
qu’ils fussent originaires de Bosnie ou de Croatie :
"la fraternité des insurgés,
qu'ils fussent de confession musulmane ou catholique
– ces premiers étant d’ailleurs
majoritaires – n'a à aucun moment été
remise en cause. Jamais non plus la moindre division
n’est apparue entre eux. Aussi nous incombe-t-il
de préserver cette unité." D'autant
qu'en Croatie, a-t-il rappelé, la révolte
de Villefranche est depuis longtemps "devenue
partie intégrante de la mémoire collective".
Leçons
universelles
Le
Ministre français des Affaires étrangères,
M. Philippe
Douste-Blazy, a saisi cette occasion pour
délivrer un message tourné vers l'avenir,
affirmant que « le destin tragique dans lequel
semblaient enfermées toutes les nations de l’ex-Yougoslavie,
est en train de s’ouvrir sur une autre perspective,
celle de l’Union européenne ».
Ainsi, en marge de son allocution, a-t-il réitéré
le plein soutien de la France à l’adhésion
de la Croatie à l’Union européenne.
Faisant
écho à ce message, le
Premier ministre croate
a formulé le vœu que le mémorial
devienne un « lieu de rencontre et de
rassemblement, source de nouvelles amitiés et
de fraternités nouvelles entre les jeunes générations
appelées à consolider les fondements
de l'Europe, de notre grande Europe naissante ! »
A ses yeux, l'édification de ce monument "n’est
pas un retour vers le passé", car "nous
en tirons des leçons intemporelles, universelles
et indéniables, qui restent valables aujourd'hui
et gardent toute leur pertinence pour l'avenir. L’amour
de la liberté, la lutte contre l’oppression,
l’esprit de sacrifice et, avant tout, l’unité
fraternelle dans la résistance à la force
brutale et à la menace sous toutes ses formes".
"Savoir
dire non"
M.
Jean Puech, sénateur et président
du Conseil général de l'Aveyron,
a exprimé que le « devoir de mémoire
qui nous rassemble va plus loin que la simple cérémonie
du souvenir. Il exprime à mes yeux l'union des
peuples dans un espace européen où se
construit inlassablement la paix depuis soixante ans ».
Dans un vibrant hommage aux insurgés, l'ancien
ministre a notamment rappelé que la plupart
étaient très jeunes : "Ils
n’avaient même pas vingt ans. Face à
un ordre aussi rigide qu'inhumain, la révolte
à mains nues de ces jeunes exprimait le goût
de la liberté. Et le goût de la liberté,
c'est le goût de la vie. La révolte de
ces jeunes Croates et Bosniaques et tant d’autres
actes de résistance ouvraient en effet sur cette
terre d’Aveyron la porte de la liberté
qui allait déferler sur la France après
tant d’années noires. (...) Aujourd’hui,
il nous revient de saluer l’attitude de ces hommes.
Ils se sont levés pour dire non au poids de
la dictature, non à la haine raciale et religieuse,
non à la négation de l’identité
des peuples. La reconnaissance officielle de cet acte
héroïque est désormais scellée
dans le bronze et la pierre de ce mémorial.
Ce Mémorial est le témoin d’une
attitude qui résonne comme une référence :
"savoir dire non"."
Et de conclure : "Cet évènement
douloureux nous a rapprochés. Il nous rassemble
aujourd’hui dans un hommage fidèle et
respectueux".
|
Vanja
Radaus (1906-1975), l'un des plus célèbres
sculpteurs croates, était originaire de
Vinkovci, dans l'est de la Croatie, tout comme
Eduard
Matutinovic, l'un des meneurs de la "Révolte
des Croates". |
Pour
l'ambassadeur de Bosnie-Herzégovine en France,
Mme
Zeljana Zovko, "l’exemple
montré par ces courageux révoltés,
la révolte contre l’injustice, témoigne
aujourd’hui qu’un homme, même dans
les plus obscurs moments de l’histoire peut changer
le cours des choses. S’il refuse l’injustice
et s’il se révolte." Elle a par
ailleurs exprimé sa reconnaissance à
la France et au Président Jacques Chirac pour
leur rôle dans l’établissement de
la paix dans son pays. Elle a également rendu
hommage aux soldats français qui ont donné
leur vie pour la paix au cours de la récente
guerre en Bosnie-Herzégovine.
Un
mémorial de 7000 m²
|
M.
Bozo Biskupic, ministre croate de la Culture
(à droite), en compagnie de Mme Ranka
Radaus, la fille du sculpteur Vanja Radaus, et
d'Ivan Prtenjak, architecte du Parc-mémorial. |
Le
Député-maire de Villefranche,
M. Serge Roques a également remercié
le gouvernement croate pour sa volonté et sa
détermination à édifier ce monument,
tout comme le gouvernement bosnien qui a bien voulu
s’associer à cette initiative. Il a par
ailleurs lu le message du Président en exercice
de la Présidence collégiale bosnienne,
M. Sulejman Tihic, retenu à Sarajevo.
|
Panorama
de l'entrée du parc-mémorial. |
Édifié
en souvenir de la révolte de ces "malgré
nous" originaires de Bosnie-Herzégovine
et de Croatie, ce parc-mémorial s'étendant
sur une superficie de près de 7000 m² est
aussi le premier mémorial situé hors de Croatie
rendant hommage au sacrifice de soldats croates tombés
en combattant les forces de l'Axe.
Expositions
jumelées
|
Pour
l'occasion, l'Hotel de Ville de Villefranche
a été pavoisé au couleurs
de la Croatie (au centre) et de la Bosnie-Herzégovine
(à gauche). |
Après
la cérémonie, et à l'occasion
du prochain jumelage entre Pula et Villefranche-de-Rouergue,
une exposition de photographies de la ville de Pula
réalisée par M. Dusko Marusic Cici
fut inaugurée à l’Hôtel de
Ville de Villefranche par le Maire de Pula, M. Boris
Miletic, en présence des personnalités
invitées. Une exposition similaire sur la ville
de l’Aveyron aura lieu prochainement à
Pula.
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