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14/05/2001
FRANCE-CROATIE
Le
Premier ministre croate rend visite à Lionel Jospin
www.premier-ministre.gouv.fr
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Entretien
du Premier ministre français Lionel Jospin avec son
homologue croate, M. Ivica Racan (Matignon, 14 mai 2001).
photo
: F. de La Mure/MAE
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Le
Premier ministre croate, Ivica Racan, a effectué une visite en
France lundi 14 mai. Il était à cette occasion reçu par le Premier
ministre à l'Hôtel Matignon.
"Nous avons pu examiner la situation dans le Sud-est européen
et plus généralement en Europe en nous focalisant sur les questions
bilatérales entre la Croatie et la France", a notamment déclaré
M. Racan à l'issue de ce déjeuner qui avait été précédé par un
entretien en tête-à-tête.
Cette visite intervient à l'issue de l'accord de stabilisation
et d'association conclu avec la Croatie, dont les négociations
avaient débutées lors du Sommet de Zagreb, le 24 novembre 2000.
Cet accord permet notamment à la France d'apporter son soutien
au rapprochement de la Croatie avec l'Union européenne.
Après
la visite du président Mesic en France les 11 et 12 mai 2000,
la visite d'Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères,
en Croatie le 9 novembre 2000, et le Sommet de Zagreb le 24 novembre
2000, cette visite témoigne ainsi de la qualité des relations
bilatérales entre les deux pays et de la volonté commune de les
développer.
A
cet égard, les deux homologues ont évoqué la possibilité d'un renforcement de
la coopération entre les deux pays, notamment autour de quelques projets bénéfiques
pour la création d'emplois.
La Croatie souhaite en effet rééquilibrer ses échanges avec la
France. En 2000, les exportations de la Croatie vers la France
ont représenté 126 millions de dollars, alors que les exportations
françaises en Croatie ont atteint 436 millions de dollars.
Déclaration
du Porte-parole du Quai d'Orsay
(Paris, 11 mai 2001)
Le Premier ministre croate, M. Ivica Racan, effectuera une visite
en France le 14 mai. Il aura un déjeuner de travail avec le Premier
ministre à Matignon. Auparavant, il aura présidé une conférence
à l'IFRI.
Cette visite interviendra le même jour que le paraphe, en marge
du CAG du 14 mai, de l'Accord de stabilisation et d'association
avec la Croatie. Comme nous l'avions souhaité au Sommet
de Zagreb, le 24 novembre, lors de l'ouverture de la négociation
de l'Accord de stabilisation et d'association, les progrès ont
été rapides. La France apporte tout son soutien au rapprochement
de la Croatie avec l'Union européenne dans le cadre du processus
de stabilisation et d'association.
Après la visite du président Mesic
en France (11-12 mai 2000), la visite du ministre en Croatie
(9 novembre), le Sommet de Zagreb (24 novembre), co-présidé par
le président de la République et le président Mesic, cette visite
témoigne de la qualité de nos relations bilatérales et de notre
volonté commune de les développer. Les sujets d'intérêt commun
seront évoqués, ainsi que la situation régionale.
Les entretiens avec M. Racan permettront de saluer les progrès
accomplis par la Croatie dans la démocratisation et les réformes,
et dans la mise en oeuvre des obligations internationales de la
Croatie.
Pour
plus d'informations sur les relations
bilatérales franco-croates, consultez notre dossier.
Lionel Jospin
reçoit son homologue croate Ivica Racan
Au menu des entretiens, l'adhésion
de la Croatie à l'UE et à l'OTAN, et le renforcement
des relations bilatérales franco-croates, notamment économiques.
M. Jospin a assuré son homologue de son soutien lorsque la
Croatie frapperait à la porte de l'Europe, ce qui, selon M. Racan,
pourrait intervenir dès 2006.
AP
- (PARIS, 18H24) - Le Premier ministre Lionel Jospin a reçu
lundi à Matignon son homologue croate Ivica
Racan pour tracer les contours d'une future intégration de
la Croatie à l'Union européenne.
Lors d'un long entretien en tête-à-tête, au ton très amical selon
le porte-parole de Matignon, puis d'un déjeuner de travail, les
deux hommes ont évoqué le renforcement de la coopération entre
Paris et Zagreb, en vue d'une future adhésion croate au bloc européen
et à l'OTAN.
S'il n'a pas annoncé de candidature officielle de son pays à l'entrée
de l'UE, M. Racan s'est donné pour objectif l'horizon 2005-2006.
''Une coopération sur un pied d'égalité est tout à fait possible
entre notre pays, bien qu'il soit de petite taille, et les grands
pays européens'', a-t-il dit.
Lionel Jospin a assuré son homologue de son soutien lorsque la
Croatie frapperait à la porte de l'Europe. Une délégation croate
reçue à Bruxelles devait par ailleurs parapher dans la journée
un accord de stabilisation et d'association
avec l'UE.
La
Croatie, qui s'est détachée de la Fédération yougoslave en 1991,
ne fait ainsi pas partie de la prochaine vague des entrants dans
le cadre de l'élargissement. Les candidats les plus prometteurs
restent Chypre, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie,
Malte et la Pologne, qui pourraient adhérer au plus tôt en 2004,
après des négociations entamées en 1998.
En compagnie de François Huwart,
secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, et du ministre croate
de l'Economie, les deux chefs de gouvernement ont abordé le renforcement
des relations économiques, notamment dans l'industrie automobile
et le secteur aéronautique, avec la vente prévue de six Airbus.
La France reste en effet largement en retrait de l'Allemagne en
terme de coopération.
Cette visite intervenait un an après la visite
à Paris du président croate Stipe Mesic, fraîchement élu en
février 2000. Le centriste succédait à Franjo Tudjman, décédé
en décembre 1999 d'un cancer. A l'invitation de M. Racan, Lionel
Jospin a accepté de se rendre à Zagreb, à une date encore indéterminée.
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