08/04-12/07/2004
EXPOSITION
La
Renaissance en Croatie
A découvrir jusqu'au
12 juillet, à
Ecouen, au Musée
national de la Renaissance
|
Ivan
Duknovic,Saint Jean Evangéliste,
Chapelle Orsini, cathédrale de Trogir, 1482, 187 x
62 x 62 cm. |
A
la croisée de l'espace méditerranéen et de
l'Europe centrale, la Croatie fut parmi les premiers pays à
s'ouvrir à l'art de la Renaissance, et ce dès le
milieu du XVe siècle. En témoigne notamment la cathédrale
de Sibenik ou la cité de Dubrovnik, inscrites au patrimoine
mondial par l'Unesco, mais aussi les réalisations de Laurana,
Firentinac, Klovic ou Duknovic.
A travers
une soixantaine de
chefs-d'oeuvre réunis pour la première
fois -
certains datant de la haute Renaissance -, le
public français aura le privilège de découvrir
au Château d'Ecouen l'itinéraire des artistes les
plus représentatifs de la Renaissance en Croatie, de l'architecture
à l'orfèvrerie,
en passant par la sculpture, la peinture, ou la gravure.
Placée sous le haut patronage des présidents français
et croate, l'exposition sera accueillie à Zagreb à
partir de septembre.
LE
CONTEXTE HISTORIQUE |
La
Croatie actuelle rassemble plusieurs régions
dont les principales sont la Dalmatie, la Slavonie, la Croatie
centrale et l'Istrie, et qui correspondent, pour les trois
premières, aux anciens royaumes médiévaux.
A
la fin du Moyen Âge, et en particulier sous le règne
de Louis Ier d'Anjou (1340-1382),
la Croatie vit une époque de relative prospérité. Au XVe
siècle, la situation change. La Dalmatie va tomber sous
la coupe de Venise, tandis que les premières avancées des
Ottomans déstabilisent la Croatie centrale et la Slavonie
qui connaissent une très grande fragilité politique. Ces
deux royaumes sont alors rattachés au trône de Hongrie-Croatie.
La
crise économique, causée notamment par le dépeuplement des
campagnes, ajoute à la fragilisation de la zone. Mais, en
1493, la terrible défaite de Krbavsko
polje face aux armées du Sultan manquèrent
de porter un coup fatal à la noblesse croate, qui
dut abandonner les deux tiers de ses terres à l'envahisseur.
Commencèrent alors trois long siècles de résistance
face à la supériorité militaire de la Sublime Porte.
La
Dalmatie, quant à elle, est moins menacée,
mais les restrictions imposées par Venise
provoquent également un affaiblissement économique.
Seule la République de Raguse (Dubrovnik aujourd'hui),
à l'extrémité sud de la Dalmatie, garde
son indépendance et réussit à développer
son commerce sur les mers, mais également à
l'intérieur des terres grâce à un accord
avec les Ottomans. Cette prospérité permet
à Raguse d'être le moteur de la création
artistique dans la région.
La
première Renaissance
La
haute Renaissance apparût très tôt en
Croatie, dès la première moitié du
XVe siècle. Né à Florence et à
Padoue au début du siècle, le style Renaissance
toucha très vite Venise. Avant même de gagner
toute la péninsule italienne, il se diffuse très
tôt en Dalmatie. Dubrovnik, puis Trogir et Sibenik,
furent les premières cités hors d'Italie touchées
par ce renouveau artistique, que l'on nommera plus tard
"première Renaissance". Il gagna par la
suite Budapest, la Provence et le reste de l'Europe. De
fait, la seconde Renaissance, qui se caractérise
par un style plus mûr, n'apparaîtra que bien
plus tard, au tournant entre le XVe et le XVIe siècle.
Prise comme un tout, la Renaissance apparaît comme
un phénomène artistique majeur, propre à
l'Europe, qui demeure un moment charnière dans l'histoire
de la création artistique de notre continent. |
Située
au carrefour de l’espace méditerranéen,
la Croatie se singularise par une grande ouverture à de
multiples influences artistiques, notamment italiennes. C’est
ainsi que, dans la sphère culturelle et politique de la
République de Venise, et plus lointainement, de Florence,
le pays fut particulièrement réceptif à l’éclosion
de l’art à la Renaissance. Peintures, sculptures,
dessins, gravures et enluminures, pièces d’orfèvrerie...
grâce aux prêts d’églises, de monastères
et de musées de Croatie et des collection publiques françaises,
l’exposition présente une soixantaine d'œuvres
qui dressent un panorama significatif de la création artistique
dans ce pays, à la Renaissance.
Aux
XVe et XVIe siècles, une classe composée essentiellement
de hauts dignitaires ecclésiastiques mais aussi de laïcs
sensibles aux valeurs de l’Antiquité classique, encourage
la nouvelle expression artistique. Alors que s’achève
la construction des cathédrales, de nombreuses églises
voient le jour. A Trogir, le grand humaniste Koriolan Cipiko (1425-1493)
commande la chapelle Saint-Jean le Bienheureux. Dans le domaine
privé, les marchands de Raguse (Dubrovnik), enrichis dans
le commerce avec les Balkans se font construire villas et palais.
Sur l’île de Hvar, le poète et patricien Petar
(Pierre) Hektorovic (1487-1572) fait bâtir à Stari
Grad une villa à l’italienne, qu’il fait fortifier
dans la crainte de la menace ottomane. L’architecture urbaine
connaît également un remarquable essor avec des loggias
municipales, ses vastes citernes, ses murailles et ses tours.
Echanges
artistiques
Edifications
et embellissements sont le fruit d’échanges avec
l’Italie. La cathédrale
de Sibenik, construite à partir de 1450 par Giorgio
Dalmata [Juraj Dalmatinac] est ainsi à rapprocher des édifices
vénitiens de l’époque. Beaucoup d’artistes
croates allaient parfaire leur formation de l’autre côté
de l’Adriatique comme le peintre Giorgio Schiavone [Juraj
Culinovic] (1518-1563), qui décora à fresque de
nombreux palais de Venise, où il développa aussi
un art original marqué par Titien et Véronèse.
|
La
cathédrale Saint-Jacques à Sibenik, oeuvre
de Georges le Dalmate et Niccolo Fiorentino, XVe s. Inscrite
au patrimoine mondial de l'UNESCO. |
Pour
leur part, les mécènes croates appelaient des artistes
italiens comme Niccolo Fiorentino [Nikola Firentinac] (1430-1514)
qui participa à la décoration de la chapelle Saint-Jean
le Bienheureux. Florentin également, Michelozzo di Bartolomeo
(1396-1472), l’illustre architecte et sculpteur, qui avait
été l’élève de Ghiberti et l’assistant
de Donatello, participa à la construction des remparts
de Dubrovnik.
|
Julije
Klovic (Giulio Clovio)
Madonna del Silenzio (Dessin d’après
Michel-Ange), 29,2 cm x 24,4 cm, Zagreb, Bibliothèque
Nationale. |
En
fait, on retrouve souvent les artistes croates au centre des échanges
internationaux que connaît l’Europe à la Renaissance.
Franciscus de Laurana
[Franjo Vranjanin] (1420-1502) travailla pour Alphonse d’Aragon
à Naples et pour René d’Anjou en Provence.
On lui doit notamment l'Autel Saint-Lazare de la cathédrale
de la Major à Marseille. De son côté, Giovanni
Dalmata [Ivan Duknovic] (1440-1510) réalisa les grands
tombeaux de prélats romains avant d’entrer au service
de Mathias, roi de Hongrie. D'origine dalmate, Giulio Clovio [Julije
Klovic] (1498-1578) fut un remarquable dessinateur et enlumineur
qui, après un séjour en Hongrie, s’installa
à Rome et travailla dans le milieu des Farnèse.
Schiavone,
le Tintoret, Carpaccio
|
Vittorio
Carpaccio, Saint Martin, Polyptyque, Fin 15e
s. 12,5 x 66,5 cm, Cathédrale de Zadar. |
L'exposition
présente, dans un parcours intégré aux collections
du musée, de très belles peintures et sculptures.
L’influence de Giovanni Bellini se fait directement sentir
dans la Vierge à l’Enfant de Schiavone (collection
du couvent franciscain Saint-Laurent). Le Portrait de l’évêque
Toma Nigris (collection du monastère franciscain de
Poljud, Split) peint à Venise en 1527 par Lorenzo Lotto
présente un des défenseurs de la Croatie contre
les Turcs, auteur d’une Histoire de la Croatie. Vers
1496, Vittore Carpaccio composa un Saint Martin partageant
son manteau avec un pauvre pour le panneau central du polyptique
de l’autel Saint-Martin de la cathédrale Sainte-Anastasie
de Zadar. Le Tintoret peignit une Déploration du Christ
(collection du monastère dominicain Saint-Pierre,
Stari Grad, île de Hvar) pour la reconstruction de l’église
détruite par les Ottomans en 1571. Enfin, le Saint Sébastien
de Niccolo Fiorentino (église Saint-Sébastien, Trogir)
est à compter parmi ses plus belles sculptures.
A
travers une soixantaine d'oeuvres, l'exposition retrace l'itinéraire
des artistes les plus représentatifs de la Renaissance
en Croatie. Toutes les techniques sont représentées
: l'architecture, la sculpture, la peinture, ainsi que la gravure
ou l'orfèvrerie.
L'INAUGURATION
OFFICIELLE |
Placée
sous le haut patronage du Président Jacques Chirac
et du Président Stipe Mesic, l'exposition sera inaugurée
le 7 avril au Château d'Ecouen par Renaud Donnedieu
de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication,
en présence du président de la République
de Croatie, ainsi que des ministres croates de la Culture,
Bozo Biskupic, et des Affaires étrangères,
Miomir Zuzul.
Les
textes des allocutions des ministres |
Oeuvres
exposées
Confrontées
à la pression musulmane, les élites humanistes de
la côte adriatique manifestent leur sentiment d'appartenance
à la culture occidentale en développant des échanges
artistiques avec les grands foyers de création voisins,
important parmi les premiers le style Renaissance hors d'Italie.
L'exposition témoigne de la diversité de cette influence
en présentant des oeuvres touchant à l'architecture,
la sculpture, la peinture, tout comme au dessin ou à l'orfèvrerie.
|
Villa
ragusaine à Lapad. |
Dès
le milieu du XVe siècle, la Dalmatie et plus encore Dubrovnik
accueillent des artistes florentins comme le bronzier Michelozzo
di Bartolomeo. Dans le même temps, les artistes locaux les
plus représentatifs font leurs classes dans les centres
de création italiens avant de revenir chez eux : Juraj
Dalmatinac (Georges le Dalmate) reprend les travaux de la cathédrale
de Sibenik en 1441, à son retour de Venise ; formé
en Toscane, Nikola Firentinac (Nicolas le Florentin) réalise
la première oeuvre architecturale de la Haute-Renaissance
hors d'Italie, la chapelle du bienheureux Jean de la cathédrale
de Trogir (1468-1482); Juraj (Georges) Culinovic ouvre un atelier
de peinture à Sibenik en 1463 après avoir fréquenté
l'atelier padouan du grand maître Squarcione ; le sculpteur
Ivan (Jean) Duknovic travaille à Fiesole, à Rome
et dans le Latium, où il se rend célèbre
sous le nom de Giovanni Dalmati, avant de regagner sa ville natale
de Trogir à la fin du siècle.
Férus
d'humanisme, les riches propriétaires de Dubrovnik se font
construire en ville des palais et, au bord de la mer, de splendides
résidences de villégiatures en union avec la nature:
les célèbres "villas ragusaines", semblables
à une Arcadie rêvée.
Mais,
au début du XVIe siècle, la multiplication des raids
ottomans incite l'Etat à privilégier des entreprises
de construction défensive pour protéger ses terres.
Le gouvernement vénitien envoie Michele Sanmicheli à
Zadar pour édifier la "Porta Terraferma" (1537-1543).
Son neveu, Gian Girolamo Sanmicheli, bâtit le fort Saint-Nicolas
(1540-1544) sur le canal de Sibenik. A partir de 1579, Martin
Gambon, originaire d'Italie de Nord lui aussi, dirige la construction
de la forteresse de Karlovac.
ANIMATIONS
CUTURELLES |
A
la découverte de la langue croate
Atelier
d'initiation à la langue croate
- 12 avril 2004
- 2 et 23 mai 2004
- 5 et 27 juin 2004
Contes
Découverte de l'exposition pour les petits
(6-12 ans)
- le mercredi 21 avril 2004
- les mercredis 5 et 19 mai 2004
- les mercredis 2 et 16 juin 2004
- le mercredi 7 juillet 2004
Musique
de la Renaissance
Tous les samedis à 15h et 16h : intermèdes
musicaux Renaissance sur l'orgue positif du 16e siècle
(sans supplément au droit d'entrée).
|
Le
"petit Michel-Ange"
Pour
ce qui est de la peinture, des tableaux sont directement acheminés
d'Italie, certains commanditaires n'hésitant pas à
s'adresser aux plus grands artistes vénitien. Le tableau
de botteghe fait l'unanimité comme l'extraordinaire polyptyque
de Carpaccio, daté de 1496, à Zadar. En 1527, l'évêque
Thomas Nigris de Split s'adresse à Lotto pour qu'il fasse
son portrait. Les Ragusains commandent trois tableaux au Titien
et le Tintoret représente le poète humaniste de
Hvar Pierre Hektorovic, donateur de l'oeuvre, dans une mise au
tombeau (entre 1571 et 1579). Seule Dubrovnik offre véritablement
des possibilités aux peintres locaux comme Nicolas Bozidarevic
dont l'exposition présente deux triptyques.
|
Franciscus de Laurana
Buste de femme, provenant de la famille de Condé,
marbre, 44 cm. |
Enfin,
certains artistes nés et formés en Croatie connaissent
la renommée loin de chez eux. C'est le cas du sculpteur
Franjo Vranjanin (Franciscus
de Laurana) qui parcourt tout le pourtour de la Méditerranée
occidentale (Naples, Provence, Sicile) ou du miniaturiste Julije
Klovic (Giulio Clovio), surnommé par Vasari le "nouveau
et petit Michel-Ange", que l'on retrouve à Venise,
Rome, Budapest, Mantoue, Florence... Quant au peintre et graveur
Schiavone, né à Zadar, il fait toute sa carrière
à Venise.
Exposition
organisée par la Réunion des musées nationaux
et le musée national de la Renaissance, château d’Ecouen,
grâce aux prêts exceptionnels de plusieurs musées,
collections et églises croates représentés
par la galerie Klovicevi Dvori, Zagreb, du Musée du Louvre,
du Musée Jacquemart-André, de la Bibliothèque
nationale de France et du Musée des Beaux-Arts de Rennes.
L’exposition sera présentée à Zagreb
à partir de septembre 2004.
INFORMATIONS
PRATIQUES |
LA
RENAISSANCE EN CROATIE
du 8 avril au 12 juillet 2004
Musée
national de la Renaissance
Château d'Ecouen
95440 ECOUEN
www.musee-renaissance.fr
tél : +33 (0)1 34 38 38 50
fax : +33 (0)1 34 38 39 59
Heures
d'ouverture
Tous les jours sauf le mardi
de 9h30 à 12h45 et de 14h à 17h 45.
Fermé le 1er mai.
Parc
Accès gratuit. Tous les jours (y compris le mardi) de 8hà
19h en été (15 avril au 30 septembre) et de 8h à 18h
en hiver.
Librairie
Tous les jours sauf le mardi, de 9h30 à 12h45 et de 14h
à 17h30 en hiver, 18h en été.
Restaurant
La Plaine de France. Situé dans le château, restaurant
avec terrasse, salon de thé et glacier. Ouvert de 9h30 à
17h.
Plan
d'accès au musée
DROITS D'ENTREE ET CONDITIONS DE
VISITE
Plein
tarif : 5,20 €
Tarif réduit (de 18 à 25 ans et pour
tous le dimanche) : 3,80 €
Forfait groupe (de 20 à 30 pers.) : 57 €
Gratuit : moins de 18 ans et pour tous le premier
dimanche du mois
Visites et conférences :
Pour les visiteurs individuels : le samedi et le dimanche
(avril, mai, juin) à 14h15
Pour les groupes : réservation obligatoire
au 01.34.38.38.52, par fax au 01.34.38.39.59 ou par courriel.
Catalogue
de l'exposition : Editions de la Réunion
des Musées Nationaux, - édition brochée,
324 pages, 26 cm x 22 cm, 40 €. (voir les points
de vente)
Billetterie
Possibilité d'achat de billeterie à l'avance,
(remise de 5 à 20%)
Informations et commandes :
tel : 01 40 13 49 13
fax : 01 40 13 49 11
ou par mail : museecie@rmn.fr
Visites
guidées individuels et groupes, Renseignements :
+33 (0)1 34 38 38 52
ACCES PAR LA ROUTE
(à 19 km de Paris)
. Autoroute du Nord (A1), à la Porte
de la Chapelle,
. Prendre la sortie n°3, Pierrefitte-Beauvais : Nationale
1,
. Suivre ensuite la direction de Chantilly : Nationale 16,
. Le château est indiqué, au sommet de la côte
sur votre gauche,
. Parking reservé pour les visiteurs.
ACCES
PAR LE TRAIN (SNCF)
. Gare du Nord banlieue : direction Persan-Beaumont-Luzarches
par Monsoult Maffliers,
. Descendre à Ecouen-Ezanville,
. Puis : autobus 269, direction Garges-Sarcelles, descendre
à l'arrêt Mairie d'Ecouen ou rejoindre le musée
à pied depuis la gare (20mn) par la forêt.
ACCES PAR LE RER D
RER D en direction de Orry-la-ville
Descendre à Garges-Sarcelles
Puis prendre l'autobus 269, en direction de Hôtel
de ville d'Attainville
Descendre à l'arrêt Château d'Ecouen
L'EXPOSITION
Commissariat en France : Alain Erlande-Brandenburg,
conservateur général, directeur du musée
national de la Renaissance ; Agnès Bos, conservateur
au musée national de la Renaissance
Commissaire en Croatie : Miljenko Jurkovic, professeur
à l'Université de Zagreb, et Milenjko Domian
CONTACTS
A la Réunion des musées nationaux : 49,
rue Etienne Marcel - 75001 Paris Alain Madeleine-Perdrillat,
communication Gilles
Romillat, presse, Tél : 01 40 13 47 61 / Fax : 01 40
13 48 61
Au musée de la Renaissance : David
Madec, Tél : 01.34.38.38.64 / Fax : 01.34.38.39.59 |
Liste des
œuvres exposées
I-
Liste des œuvres croates
- Sculpture
1.
Georges le Dalmate (Juraj Dalmatinac)
La flagellation du Christ, Cathédrale de Split,
1448.
Dim : 70 cm x 50 cm x 18 cm
2.
Nikola Firentinac
Lamentation sur le Christ mort, Autel de la chapelle
Cipico, église Saint-Jean-Baptiste, Trogir, 1468-69. Dim
: 172 cm x 132 cm x 32 cm
3.
Nikola Firentinac
Saint Jean l’Evangéliste, Chapelle Orsini,
cathédrale de Trogir, fin du 15e s. Dim : 194 cm x 67 cm
x 60 cm
4.
Ivan Duknovic
Saint Jean l'Evangéliste, Chapelle Orsini,
cathédrale de Trogir, 1482. Dim : 187 cm x 62 cm x 62 cm
5.
Ivan Duknovic
Putto portant les armoiries de la famille Cipico,
Trogir, Vers 1480. Dim : 69 cm x35 cm x 50 cm
|
Ivan Duknovic
Putto portant les armoiries de la famille Cipico,
Trogir, Vers 1480, 69 x 35 x 50 cm. |
6.
Andrija Alesi
Saint Jérôme, Trogir, vers 1480 Dim
: 39 cm x 37 cm x 7 cm
7. Nikola Firentinac
La Vierge, Portail de l'église franciscaine
de Hvar, vers 1460 Bas-relief en marbre ; H : 92 cm x 170 cm
x 18 cm
8.
Franciscus de Laurana
Pierre tombale de sainte Anastasie, Cathédrale
de Zadar, milieu du 15e s. 65 cm x 176 cm
9.
Nikola Firentinac
Saint Sébastien, Cathédrale de Trogir,
1476-1482.
Dim. 125 cm x 38 cm x 34 cm
10.
Michelozzo
Figure de carillonneur, Clocher de l'horloge de Dubrovnik,
1476 [Sous réserve de restauration]
Métal ; 200 cm x 105 cm x 105 cm
11.
Pavo Gospodnetic
Le prophète Isaïe, Cathédrale
de Šibenik, vers 1595.
H : 84 cm x 25 cm x 25 cm
12.
Ivan Duknovic
Saint Blaise, Palais ducal de Dubrovnik, vers 1505.
165 cm x 65 cm x 55 cm
14.
Anonyme
Vierge à l'Enfant, Cathédrale de Senj,
fin du 15e s.
70cm x 45cm
16.
Médaille à l'Effigie de Tomo Bakac
Zagreb, Musée archéologique.
17.
Paulus da Ragusa
Médaille à l'Effigie d'Alphonse d'Aragon
Zagreb, Musée archéologique, vers 1450.
18.
Anonyme
Crucifix, Starigrad sur l'île de Hvar, vers
1570
Bois ; dim : 210 cm x 210 cm x 140 cm
19.
F. Laurana
Portrait d'Antonio Baresi
Hrvatski restauratorski zavod Zagreb
Buste en marbre ; dim : 51 cm x 65 cm x 22 cm
-
Peinture
20.
H. Dürer
La Crucifixion
Zagreb, Cathédrale, 1495.
941 x 668 mm
21.
Francesco Bissolo
La Vierge à l’Enfant, entourée
de saints et de D. Dobricevic en donateur
Lastovo, église de Sainte-Marie à Polje, 1516
Tempera sur bois ; dim : 220 cm x 144 cm
22.
Titien et assistants
Saint Blaise, sainte Marguerite, saint Tobias avec un
ange et le donateur Pucic
Dubrovnik, Galerie d’art du couvent dominicain, milieu
du 16e s.
Huile sur toile ; dim : 208 cm x 163 cm
23.
Jacopo Tintoretto
Pietà
Starigrad sur l’île de Hvar, couvent dominicain
du Saint-Pierre-Martyr, 1571-1579
Huile sur bois ; dim : 270 cm x 142 cm
24.
Lorenzo Lotto
Portrait de l’évêque Toma Niger
Split, couvent franciscain de Saint-Antoine, 1527
Huile sur bois ; dim : 42 cm x 54 cm
|
Nikola
Bozidarevic, Vierge à l'enfant, v. 1500,
Dubrovnik, 170 x 78 cm. |
25.
Peter Coecke van Aelst
La fuite en Egypte
Pakljena sur l’île de Šipan, église
de Sainte-Marie
Tempera sur bois ; dim : 104 cm x 72 cm
26.
N. Bozidarevic
Vierge avec saints, Triptyque, 1500, Dubrovnik, Dominicains,
(170 cm x 78 cm) x3
Tempera et dorure sur toile ; 511 cm x 78 cm
27.
N. Bozidarevic
Vierge avec saints, Dubrovnik, Triptyque, 1517
Tempera et dorure sur bois ; dim. : 320 cm x 235 cm
28.
Vittorio Carpaccio
Saint Martin, Polyptyque, Fin 15. S.
Dim. : 12,5 cm x 66,5 cm, Cathédrale de Zadar
29.
Juraj Culinovic / Giorgio Schiavonie
Vierge à l’Enfant
Dim. : 106x59 cm, Sibenik, Monastère de Saint-Laurent
-
Codex, Livres anciens, Estampes, Dessins, Miniatures
30.
Le statut de la ville de Pula
Pazin, Archives régionales, 1500.
Dim. ca : 29 cm x 24 cm
|
Lorenzo Lotto
Portrait de l’évêque Toma Niger
Split, 1527. |
31.
J. Dragišic
De Natura Spirituum, Florence, 1499 (Frontispice
enluminé)
Dim.ca. : 26 cm x 20 cm, Dubrovnik, Bibliothèque scientifique
32.
R. Valturio
De re militari, Vérone, 1483, D. Dobricevic
éditeur
Dim. ca. : 28 cm x 20 cm, Zagreb, Metropolitana
33.
Esope
Fabulae, Brescia 1487, D. Dobricevic éditeur,
Visovac, couvent franciscain
34.
Officium beate Marie virginis
Lyon 1500, D. Dobricevic
Dim. ca. : 16 cm x 11 cm, Zagreb, Bibliothèque Nationale.
35.
Nouveau Testament en écriture glagolitique (reliure
contemporaine)
Urach, 1562-63.
Dim. ca. : 24 cm x 18 cm, Bibliothèque Nationale, Zagreb
36. J. Zullart
Il devotissimo viaggio di Gerusalemme, Rome, 1586.
Gravures sur bois de Natale Bonifaci ; dim. ca. : 22 cm x 17 cm,
Bibliothèque scientifique, Zadar
37.
D. Fontana
Della trasportatione dell’obelisco, Vaticano,
Rome, 1590.
Gravures sur bois de Natale Bonifaci ; dim. : 290 mm x 230 mm,
Bibliothèque Nationale, Zagreb
38.
Martin Rota Kolunic
Le Massacre des Innocents (d’après G.
B. Francu)
Dim. 39,4 cm x 64,5 cm, Zagreb, Cabinet des estampes d’HAZU,
1569.
39.
N. Bonifacio
Le transport de l’obélisque du Vatican
Dim. 49,5 cm x 112,5 cm, Šibenik, Musée régional,
1586.
|
El
Greco
Portrait de Giulio Clovio (Juilje Klovic), 1571. |
40.
J. Klovic
Madonna del Silenzio (Dessin d’après
Michel-Ange)
Dim. 29,2 cm x 24,4 cm, Zagreb, Bibliothèque Nationale
41.
J. Klovic
Judith et Holopherne
Dim. 32,2 cm x 23,3 cm, Zagreb, Cabinet des estampes d’HAZU
42.Clovio
(J. Klovic)
Gloria In Eccelsis Deo, Autour de 1530
Dessin ; 35,5 cm x 24,8 cm, Bureau du Président de la République
Croate
-
Orfèvrerie
43.
Oratio Fortezza
Vasque en cuivre gravé représentant des
scènes de la guerre des Chrétiens contre les Turcs.,
Šibenik, Musée régional, vers 1560.
Diam. : 47,5 cm
44.
Encensoir
Trésor de la cathédrale de Zagreb, début
du 16e s.
Argent ciselé ; H : 19,5 cm et avec chaînes 66 cm
45.
Navette
Trésor de la cathédrale de Zagreb, début
du 16e s.
Argent doré, repoussé, ciselé ; dim. 11,5
x 15,5 x 9 cm, diamètre de la base 6,6 cm
46.
Ampoule aux saintes huiles
Zagreb, Trésor de la cathédrale, vers 1500.
Argent doré repoussé avec ornements ciselés
; H : 24 cm, largeur du profil 14,5 cm,
diamètre de la base 12,1 cm
47.
Plat avec aiguière
Atelier de Jamnitzer, Dubrovnik, Trésor de la cathédrale,
15e s.
Argent doré repoussé ; dim. plat H : 5 cm, diamètre
de la base 50 cm
|
Chapelle
du Bienheureux-Jean-de-Trogir (1468-1489)
Oeuvre de Nicolas le Florentin, Ivan Duknovic et Andrija
Alesi. |
48.
Reliquaire-chef de saint Sixte
Atelier vénitien, Trésor de la cathédrale
de Zadar, 1596.
Lames d'argent poussé ; dim. : 44,5 cm x 47,5 cm x 26 cm
49.
Châsse-reliquaire contenant des reliques de plusieurs saints
(fin du 18e s.),
couverte de plaques faites par Tomo Martinov (fin du 15e s.)
Bois couvert de lames d'argent doré et repoussé
; dim. : 15,5 cm x 27 cm x 17 cm, Trésor de la cathédrale
de Zadar.
II-
Liste des œuvres prêtées par les institutions
françaises
MUSÉE
DU LOUVRE
Département
des Sculptures
Franciscus de Laurana
Buste de femme, provenant de la famille de Condé
Marbre ; H. : 44 cm ; Inv. MR 2597
Département
des Dessins
Giulio Clovio (J. Klovic)
Paul frappe de cécité Elymas devant le proconsul
Sergius Paulus
Dessin parchemin ; dim. : 32,5 cm x 22,4 cm ; Inv. RF 3977
Giulio
Clovio (J. Klovic)
Trois vertus théologales, la Foi, l'Espérance
et la Charité
Dim. : 31,8 cm x 22,4 cm ; Inv. RF 3978
Andrea
Schiavone
La Cène
Dessin ; Dim. : 32 cm x 54,7 cm ; Inv. 54 50
Andrea
Schiavone
La mise au tombeau
Dim. : 27 cm x 20,8 cm ; Inv. 65 65
Andrea
Schiavone
Mise au tombeau
Dim. : 23,2 cm x 19,3 cm ; Inv. 54 51
Andrea
Schiavone
Trois Figures s'entretenant avec un veillard assis près
d'un arbre
Dim. : 18,6 cm x 17,9 cm ; Inv. 54 52
Département
des Peintures
Bernardino da Parenzo
Adoration des mages
Peinture sur bois ; H. : 38 cm , L. : 55 cm : Inv. MI 592
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE
Cabinet
des Estampes
Giulio Clovio (J. Klovic)
Judith et Holopherne (estampe de Ph. de Soye)
Cabinet des Estampes (1 exemplaire dans chaque site)
Réserve
des livres rares
Dante Alighieri
Divina Commedia di Dante Alighieri, col commento di
Christoforo Landino
Brescia, D. Dobricevic, 1487, Rés. Smith-Lesouëf R-75
Cabinet
des Médailles
Franciscus de Laurana
Médaille représentant Charles d'Anjou, comte
du Maine, série des princes 296
Milieu du XVe s., Cabinet des Médailles
Franciscus
de Laurana
Médaille représentant Jean de Calabre
Milieu du XVe siècle, Cabinet des Médailles,
Inv. AV 148
Franciscus
de Laurana
Jeanne, Reine de Sicile
Cabinet des Médailles, Médaille ; Inv. Fonds
AV 145
Franciscus
de Laurana
Charles d'Anjou
Médaille ; Inv. AV 150, Cabinet des Médailles
MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ
Juraj Culinovic / Giorgio Schiavone
Portrait d'un homme
Peinture sur parchemin ; H : 37 cm, L : 29 cm (sans cadre),
H : 76 cm; L : 51 cm (avec cadre) ;
Inv. MJAP 1817-1
MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE RENNES
Andrea Schiavone
Adoration des bergers
Dessin au pinceau et lavis brun ; dim. : 30,1 cm x 21,5 cm
; Inv. 794.1.2518
|