L'Express, 21/06/2004

CROATIE
Le choix de l'Europe

Envoyée spéciale, Sylvaine Pasquier

Tournant le dos aux Balkans, Zagreb espère entrer dans l'Union en 2007. Malgré bien des soubresauts, le pays a réussi à échapper aux désastres politiques et économiques dans lesquels se débattent la plupart de ses voisins de l'ex-Yougoslavie

Nulle part en Méditerranée on ne trouve tant d'îles, plus d'un millier s'égrenant le long d'un littoral solaire baigné d'eaux turquoise où croisaient jadis les trières des Grecs, les galères romaines et, plus tard, celles de Venise, lorsque la Sérénissime payait tribut de libre navigation aux souverains croates. De l'Istrie à Dubrovnik, l'antique Raguse, où le dramaturge George Bernard Shaw situait le «paradis sur terre», dans les ruelles de Zadar et de Split, au pied des citadelles, des églises romanes, des campaniles Renaissance, et partout sur les plages de la Croatie, on entend de nouveau la plupart des langues d'Europe, et même le japonais. Les Allemands et les Autrichiens sont revenus en force; les Italiens, plus nombreux même qu'avant l'éclatement de la Yougoslavie. Les Britanniques achètent des villas sur la côte dalmate. Les Français arpentent sans fin Dubrovnik, leur cité de prédilection - «Athènes de l'Adriatique» rendue à sa splendeur d'antan après l'intense effort de restauration entrepris pour effacer les stigmates des bombardements serbes de 1991. En 2004, ils devraient être 300 000 à découvrir la Croatie, score modeste mais dix fois plus élevé qu'en 1999. Au total, «nous espérons accueillir cette année 8,5 millions de visiteurs et vacanciers, voire 9 - dont 1 million de Croates», anticipe Ivan Puksar, président, à Zagreb, de l'Association des agences de voyages et directeur de Kompas, l'une des plus actives du pays - soit le double des effectifs enregistrés il y a quatre ans.


On revient presque au niveau des années 1980, où plus de 10 millions d'estivants déferlaient, à la belle saison, sur ce rivage de la Yougoslavie de Tito, Etat communiste friand de devises et le seul qui ait jamais accepté, à grand renfort d'encadrement, l'irruption des «masses» capitalistes. Point noir, l'infrastructure hôtelière est aujourd'hui inférieure de 20% à ses capacités de l'époque. Mais les chaînes internationales manifestent un intérêt croissant pour le pays. Indicateurs au beau fixe, Ivan Puksar se prend à rêver: «Vivement l'intégration à l'Union européenne, voilà qui nous faciliterait bien les choses.»

«L'Europe cherche à faire de l'argent ici»

Assis sur un muret à l'entrée de la fac de droit, Hrvoje, 26 ans, ne déborde guère d'enthousiasme à l'évocation d'une telle perspective. «Moi, je n'en veux pas, lance l'étudiant, et je ne suis pas le seul. Tout ce que cherche l'Europe, c'est à faire de l'argent ici. Quelle aide nous avez-vous apportée durant la guerre? Aucune.» Hrvoje est originaire de Karlovac, une ville de quelque 50 000 habitants, au sud-ouest de Zagreb, qui s'est trouvée sous le feu serbe durant plusieurs mois, à quelques kilomètres de l'enclave séparatiste de la Krajina. A son côté, Ilija, 24 ans, l'air posé du premier de la classe, natif de Cakovec, dans le nord du pays, région préservée du conflit et surnommée le «Japon croate», où, dit-il, la population surveille de près les responsables locaux, qui doivent «se conformer aux règles» - précision que Hrvoje accueille d'un ricanement sans joie. L'entrée dans l'Union, Ilija veut y croire: «Cela créera de multiples opportunités, avant tout économiques, pour le pays - qui en a bien besoin.» Son compagnon lui jette un regard noir: «L'indépendance à peine reconquise, il semble qu'on veuille nous replacer sous domination, comme si le passé ne suffisait pas.»

Les tambours de la guerre se sont tus. Le pays a recouvré son intégrité territoriale, minée jusqu'en 1995 par le séparatisme serbe. Mais il a payé cher en termes d'isolement international le régime ultranationaliste de Franjo Tudjman, artisan de l'indépendance qui s'est mué sur le tard en despote épris de sa propre suffisance. Au pouvoir depuis 1990, il s'est éteint de sa belle mort en décembre 1999, s'évitant ainsi d'avoir à comparaître devant les magistrats de La Haye, à l'égal de Slobodan Milosevic, son rival et son complice pour le dépeçage de la Bosnie. Dans les deux mois qui ont suivi, son parti, l'Union démocratique croate (HDZ), sera laminé par les urnes, tant aux législatives qu'à la présidentielle, remportées par l'opposition.

Si la Croatie a recouvré son attrait, «c'est largement grâce aux changements politiques intervenus depuis 2000», assure Ivan Puksar. Dernier président de la Yougoslavie, Stipe Mesic est porté à la tête de l'Etat. Ancien communiste converti aux vertus de la social-démocratie, Ivica Racan prend les commandes d'une coalition gouvernementale de centre gauche. C'est lui qui dépose officiellement, en février 2003, la candidature de la Croatie à l'Union européenne. Il a perdu le pouvoir lorsque la Commission, en avril dernier, rend un avis favorable et sans conditions - entériné par les Vingt-Cinq lors du sommet de Bruxelles, les 17 et 18 juin. Paradoxe, c'est un héritier de Franjo Tudjman, Ivo Sanader, politicien habile qui se présente comme le chef de file de la droite réformée, qui bénéficie de ce succès - après avoir endossé, pour l'essentiel sans y changer un iota, la politique de son prédécesseur. Il va même plus loin, sans avoir à redouter les foudres du HDZ, parti de tradition autoritaire où la discipline interne musèle les velléités de fronde. Au début de janvier, Sanader a stupéfié l'opinion en assistant à la réception du Noël orthodoxe organisée à Zagreb par le Conseil national serbe (SNV). Mieux, il a employé la formule de ses hôtes, «Christ est né», pour leur souhaiter une joyeuse fête.

Soucieux de s'assurer les voix des trois élus de la minorité serbe au Parlement, il n'a pas lésiné sur les promesses - retour des réfugiés, restitution des biens, reconstruction des maisons... Président du SNV, Milorad Pupovac a décidé de le prendre au mot, tout en surveillant ses actes: «Sanader a compris que les guerres ne se terminent pas seulement lorsque cessent les hostilités, souligne-t-il, mais quand les victimes sont reconnues dans leurs droits et les criminels de guerre jugés.» Depuis que le Premier ministre a pris ses fonctions, huit inculpés croates et bosno-croates ont pris des allers simples pour La Haye. Alors que Racan n'en avait livré aucun. «Il était vulnérable aux attaques de la droite, souligne Me Ante Nobilo, avocat à Zagreb. A la tête du HDZ, Sanader a davantage de marge de manœuvre.» Certains soupçonnent le Premier ministre d'opportunisme à l'égard de Bruxelles. Quoi qu'il en soit, ses gestes spectaculaires ont provoqué une onde de choc au sein du HDZ. «Les éléments les plus extrémistes ont déjà rejoint le Parti des droits d'Ante Djapic, souligne l'historien Slavko Goldstein. Il y a deux ans, ce personnage pratiquait encore le salut fasciste et exposait dans son bureau une photo d'Ante Pavelic [chef pronazi du régime oustachi durant la Seconde Guerre mondiale].» Aux dernières nouvelles, cette formation se serait mise au goût du jour en adoptant des postures pro-européennes...

Aux prises avec l'héritage Tudjman, le déficit public, les réformes à mettre en œuvre, le gouvernement Racan aura subi sans relâche les attaques du HDZ. En 2001, lorsqu'un mandat d'arrêt a été lancé contre Mirko Norac, ex-barman devenu à la faveur de la guerre commandant de brigade, pour avoir ordonné l'exécution massive de civils dans la région de Gospic (au sud de Zagreb) - lui-même aurait donné l'exemple en abattant une femme - Sanader descend dans la rue, protestant avec 150 000 radicaux survoltés contre le gouvernement. Norac purge aujourd'hui une peine de douze ans de réclusion à la prison de Rijeka. A son tour, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) vient de l'inculper pour des meurtres et des atrocités commis en 1993 en Croatie centrale. Cette fois, on a vu apparaître des milliers d'affiches, aussitôt arrachées, à la gloire de Norac, avec cette légende: «Il est coupable d'avoir défendu la Croatie.» Le HDZ attribue cette «provocation» aux partis à la droite de sa droite. Signe que les mentalités sont encore loin d'avoir changé, le 6 juin, rappelle Ante Nobilo, «la chaîne de télévision la plus populaire a lancé un sondage auprès de 20 000 de ses téléspectateurs: à la question ''Mirko Norac est-il ou non un héros?», 75% ont répondu par l'affirmative!»

Il y a peu, Zagreb a poussé un soupir de soulagement, lorsque Carla Del Ponte, procureur du TPIY, lui a décerné un certificat de bonne conduite malgré le cas, non réglé, du général Ante Gotovina, en fuite depuis son inculpation, en juillet 2001, pour crimes de guerre. En août 1995, cet ancien de la Légion étrangère commandait, au sud de Zagreb, l'offensive militaire «Oluja» (Tempête), qui vint à bout des séparatistes serbes retranchés à Knin. Il doit répondre de son rôle dans le massacre d'au moins 150 Serbes de Croatie. Carla Del Ponte se dit confiante dans le fait qu'il sera bientôt livré... «Autant j'étais certain que Racan n'était pas capable d'arrêter Gotovina, autant j'ai la conviction, aujourd'hui, que Sanader peut le faire», assure Ante Nobilo. Ancien conseiller de Tudjman, Slaven Letica rejette cette hypothèse: «Il n'ira jamais à La Haye, car la logique du tribunal lui vaudrait cinquante ans de prison. Je le connais: il n'a pas commis ni ordonné» ce qu'on lui reproche. Hrvoje, l'étudiant en droit, s'insurge à son tour: «Gotovina et d'autres ont défendu la patrie. Comment pourraient-ils être coupables de crimes de guerre?»

«Nos voisins vont suivre notre exemple»

Malgré les soubresauts et les résistances, le tournant de 2000 semble désormais irréversible. «Rien de tel qu'un extrémiste réformé pour faire baisser le nationalisme», estime Slavko Goldstein. Il y a peu, Sanader s'en est pris violemment aux sociaux-démocrates et à Racan lui-même, les accusant, en plein Parlement, de «vouloir restaurer le socialisme». En clair, le Premier ministre donne des gages à ses ultras en attaquant l'opposition. «Les masques tombent vite, observe Ivica Racan. Sous les traits du politicien civilisé et pro-européen, on a vu réapparaître le visage d'un séide de Tudjman. Mais le pays n'a pas à être pris en otage par les démêlés de Sanader et du HDZ.» Gageons que l'ouverture des négociations avec l'UE contribuera à calmer les bretteurs. La Commission prévoit que 19 des 31 chapitres de l'acquis communautaire risquent de donner du fil à retordre à la Croatie - qui cherche avant tout à s'assurer son ticket d'entrée pour 2007, de concert avec la Roumanie et la Bulgarie.

Ainsi, Zagreb a réussi ce tour de force - s'extirper des Balkans et du sort commun des Etats issus de l'ex-Yougoslavie, plombés par les séquelles des conflits, le marasme économique et sans autre perspective que le face-à-face mortifère avec les spectres du passé. Bien entendu, «la Croatie n'entend pas fuir la région, clame Ivo Sanader. Elle est un leader dans cette partie de l'Europe. Nos voisins vont certainement suivre notre exemple».

Bonnes paroles, qui avouent ce qu'elles voudraient celer, à savoir que Zagreb joue maintenant dans une autre division que Belgrade ou Sarajevo. Il est rare qu'un Croate cherche des références ou des points de comparaison dans les Etats de l'ex-Yougoslavie, sinon la Slovénie - qui fait partie de l'Europe centrale, une appartenance que la Croatie revendique pour elle-même. Pourtant, observe Slavko Goldstein, «lorsqu'on veut comprendre ce qui se passe ici, mieux vaut ne jamais oublier ce qui se passe en Serbie. La montée du nationalisme là-bas a des répercussions ici». Lucide, l'ancien chef de la diplomatie (2000-2003) Tonino Picula rappelle que «la perception de la Croatie à l'étranger est tributaire aussi de la situation qui prévaut chez ses voisins balkaniques. En Serbie, aucune force n'a contraint les extrémistes à se réformer. Pour nous-mêmes, nous devons intégrer la minorité serbe de Croatie».


«Le pays doit doper ses exportations»

Récemment, Ante Nobilo, qui fut le défenseur au TPIY du Croate de Bosnie Tihomir Blaskic, a remporté une victoire sans précédent en obtenant que le gouvernement verse 198 000 euros de dommages à Dusan et Gordana Zec, Serbes de Croatie, dont les parents et la sœur ont été assassinés en décembre 1991. «Sanader n'était pas d'accord. Mais les médias sont entrés dans la danse et il a bien fallu qu'il cède.» «Des familles Zec, il y en a partout, déplore Milorad Pupovac. Mais les avocats sont une chose, les procureurs en sont une autre. Jusqu'à présent, les tribunaux ne mettaient en accusation que des Serbes. Ça change un peu. Mais, pour un seul Croate poursuivi, on compte encore 80 Serbes». Traité de «laquais de l'Occident» par le HDZ, Ivica Racan avait pris des mesures en faveur du retour des réfugiés. Sanader jure qu'il œuvrera en ce sens. Mais à Vukovar, 33 000 habitants, ville martyre de l'est de la Slavonie, tombée aux mains des Serbes en novembre 1991, placée en 1996 sous administration onusienne et restituée à Zagreb deux ans plus tard, les atrocités commises, les exécutions de masse, la violence du «nettoyage ethnique» ont laissé des stigmates.


Au point qu'une sorte d'apartheid sévit dans la ville. Les Serbes ont leurs cafés, où les Croates n'entrent pas, et inversement. Il arrive que des lycéens se battent en se traitant de «Tchetnik» et d' «Oustachi». A l'école maternelle du centre, les gamins sont séparés selon leur ethnie, Croates d'un côté, Serbes de l'autre, et sans aucun contact. «C'est comme ça, reconnaît Bernarda, jeune mère de deux enfants. Mais, dans cette ville, il vaut mieux être sûr de son entourage. Ici, tout le quartier, Mitnica, est croate, comme avant la guerre, alors ça va.» Mitnica fut la dernière position à tomber aux mains des assaillants en 1991. Réfugiée à Zagreb durant huit ans, Bernarda est revenue là en 1999. Sa maison, dont le toit, les murs et les fenêtres ont pu être réparés avec l'aide de l'Etat, se dresse face au château d'eau de Vukovar, un édifice haut de 50 mètres, lourdement bombardé par les Serbes - il a essuyé plus de 600 obus. «On va juste le consolider, mais il restera tel quel, comme symbole de la résistance.»


Non loin de là, à Osijek, Zlatko Kramaric, maire libéral depuis quatorze ans de cette ville de 150 000 habitants - elle n'en comptait plus que 10 000 après la chute de Vukovar - lutte contre les tentatives de discrimination: «Les Serbes ne sont pas responsables de tout. Après 1945, l'Allemagne a dû procéder à la dénazification. La Croatie doit considérer les erreurs qu'elle a commises dans les années 1990.» A Osijek, il y avait une synagogue, détruite par les Oustachi en 1942, rasée par les communistes en 1948: «Il y a dix ans, nous avons posé une plaque ornée d'une étoile de David qui en rappelle l'emplacement, évoque Kramaric. Je craignais qu'elle ne soit un jour profanée par une croix gammée ou le U d'Ustachi. Mais personne n'a osé.»


Le maire se plaint du chômage, de 16 à 18% en ville, de 20% dans la région, bien moins qu'à Vukovar, où tout est pire qu'ailleurs. La moyenne nationale, selon l'office croate de statistique, atteint 19,1%. Si l'on calcule comme l'Organisation internationale du travail, avec des paramètres plus larges incluant les emplois non déclarés, on obtient plutôt 13%. Mais «le plus préoccupant explique Mario Svigir, responsable des questions économiques à l'Union des syndicats autonomes de Croatie, c'est que 40% des jeunes sont au chômage, diplômés compris, et que 80 000 d'entre eux, c'est-à-dire 60% du total, n'ont jamais eu accès au marché du travail». Comparés à ceux des pays voisins, hormis la Slovénie, les salaires sont relativement élevés en Croatie, l'équivalent de 600 euros net en moyenne, avec d'importantes disparités.


Il y a des secteurs compétitifs - banque (à 90% sous contrôle de sociétés étrangères), assurance, industrie pharmaceutique et quelques firmes agroalimentaires - capables d'affronter l'entrée dans l'Union. «Mais ce n'est pas le cas pour 80% de l'économie», souligne Mario Svigir. «Le pays a besoin d'une politique industrielle de nature à doper les exportations», estime l'économiste Ante Gavranovic. En 2003, elles atteignaient tout au plus 6,5 milliards de dollars contre quelque 14 milliards pour les importations. Le déficit s'accumule ainsi depuis des années. Le HDZ a reproché sur tous les tons à Racan d'avoir alourdi la dette du pays - 24 milliards de dollars aujourd'hui, pour 9 en l'an 2000. Certes, le gouvernement précédent a emprunté afin de construire des autoroutes, de moderniser les chemins de fer, «mais l'essentiel du gouffre a été creusé par les banques, qui poussent au crédit à la consommation: achat de voitures, de propriétés...», explique Gavranovic. Sanader a fait des promesses électorales coûteuses, qu'il aura quelque peine à financer. «Il n'a pas d'économistes valables dans son équipe, avance un opposant. L'un de ses adjoints est médecin, l'autre, journaliste. Son ministre des Finances est comptable...» A la veille de négocier avec l'Union, c'est plutôt inquiétant.

Post-scriptum
Les 25 octroient à la Croatie le statut de candidat à l'Union, en l'invitant à maintenir une «coopération totale» avec le Tribunal pénal international. Les négociations d'adhésion s'ouvriront au début de 2005.

 

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