26/11/2004

FRANCOPHONIE
La Croatie devient pays observateur
La décision a été entérinée au Sommet de Ouagadougou

La République de Croatie est devenue pays observateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vendredi 26 novembre 2004. Son admission a été entérinée au cours du Xe Sommet de l'OIF, réuni les 26 et 27 novembre à Ouagadougou, au Burkina Faso, sur le thème « un espace solidaire pour un développement durable ». La Croatie y était représentée par l'ambassadeur de Croatie en France, M. Bozidar Gagro, délégué en qualité de représentant spécial du président de la République.

A l'instar de l'Arménie, de l'Autriche, de la principauté d'Andorre, de la Géorgie, de la Grèce et de la Hongrie, tous nouvellement admis, la Croatie fait désormais également partie de la grande famille de la Francophonie. Son statut de membre observateur a été avalisé, vendredi 26 novembre 2004, par un vote unanime à la Xe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, à l’occasion du Xe Sommet de la Francophonie.

Un signe de confiance. Remerciant les chefs des délégations des Etats et gouvernements membres, M. Bozidar Gagro, ambassadeur de Croatie à Paris et représentant spécial du président croate Stipe Mesic, a exprimé le vœu que cette adhésion donne à la Croatie de nouvelles perspectives de coopération et une plus grande ouverture sur l’ensemble des cultures francophones. Il a souligné l’attachement de la Croatie à la diversité culturelle, en tant que pays-charnière situé au carrefour de la Méditerranée et de l’Europe centrale, aux confins de l’Orient. A cet égard, il a salué le rôle unique de la Francophonie dans la promotion du dialogue interculturel, seule réponse aux « risques de nivellement culturels auxquels nous expose la mondialisation ».

Il a, en outre, souhaité qu’à l’avenir, l’OIF fournisse à la plupart des pays d’Europe centrale et du Sud-Est, désormais membres de la Francophonie, un nouveau cadre de coopération régionale. Revenant sur les valeurs communes qui la fondent, il a rappelé que la Francophonie apparaissait comme la « confirmation que des liens entre différents pays et différentes cultures sont possibles et souhaitables, en dépit, parfois, du poids de l’histoire ». « La Croatie », a conclu l’émissaire du président croate, « saura mériter [la] confiance » qui lui a été témoignée par son admission.

UNE COMMUNAUTÉ DE VALEURS
AVEC UNE LANGUE EN PARTAGE


La Francophonie, ce n'est pas seulement la défense de la langue française. En effet, selon son Secrétaire général, Abdou Diouf, la Francophonie « c'est à travers et par la promotion de la langue française, l'engagement en faveur de la diversité linguistique et, au delà, de la diversité culturelle et du dialogue des cultures. » Organisation éminemment politique, la Francophonie c'est aussi le combat pour certaines valeurs, comme la paix, la liberté, la démocratie, les droits de l'Homme, la justice, la solidarité et le développement.
 www.francophonie.org

L’Organisation internationale de la Francophonie. L’OIF rassemble désormais 53 Etats et gouvernements membres (49 Etats et gouvernements membres de plein droit et quatre Etats associés, dont deux nouveaux) et dix Etats ayant statut d’observateurs (dont cinq nouveaux). Elle réunit ainsi plus de 500 millions d’habitants, soit près de 10 % de la population mondiale et un quart des Etats membres des Nations unies. Présente sur les cinq continents, la langue française est la langue maternelle ou seconde de 175 millions de personnes à travers le monde. A cela s’ajoutent quelque 82,5 millions d’apprenants de français.

Héritière de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), fondée en 1970 sous l’impulsion des présidents Léopold Sédar Senghor, Hamani Diori, Habib Bourguiba et du prince Norodom Sihanouk, la Francophonie a tenu son premier « Sommet » en 1986, à Versailles. En 1997, au sommet d’Hanoi, l’OIF s’est dotée d’un Secrétaire général et a adopté la Charte de la Francophonie. L’année suivante, l’ACCT devient l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF). En 2002, Abdou Diouf a succédé à Boutros Boutros-Ghali au poste de Secrétaire général de l’OIF.

UNE ORGANISATION AUX DIMENSIONS PLANÉTAIRES

Les 53 Etats et gouvernements membres et associés. Albanie, Principauté d’Andorre, Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Canada-Nouveau-Brunswick, Canada-Québec, Cap-Vert, République centrafricaine, Communauté française de Belgique, Union des Comores, Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte, France, Gabon, Grèce, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Haïti, Laos, Liban, Luxembourg, Macédoine, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Maurice, Moldavie, Monaco, Niger, Roumanie, Rwanda, Sainte-Lucie, São Tomé et Príncipe, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam.

Les 4 Etats associés. Albanie, principauté d’Andorre, Grèce, Macédoine. (Les demandes de modification de leur statut présentées par l'Albanie et la Macédoine pour devenir membres de plein droit n'ont pas reçu le soutien unanime nécessaire.)

Les 10 pays observateurs. Arménie, Autriche, Croatie, Géorgie, Hongrie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie.

Pays invités. Algérie, Angola, Mozambique, Soudan, Thaïlande, Vatican.

Organisations régionales et internationales. Hormis les pays et gouvernements, de nombreuses organisations régionales et internationales étaient représentées au Xe Sommet de la Francophonie. Parmi celle-ci se trouvaient notamment l’Union africaine, les Nations unies, la Commission européenne, la Banque mondiale, le PNUD, l’UNESCO, l’UNICEF, le Commonwealth, l’Union latine, l’Organisation de la conférence islamique ou encore la Ligue arabe.

Les instances de l’OIF. La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage (ou « sommet ») rassemble tous les deux ans, depuis 1986, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres. Composée des ministres des Affaires étrangères, la Conférence ministérielle de la Francophonie a, elle, pour mission de veiller à l’exécution des décisions arrêtées par le sommet et de préparer le sommet suivant. L’OIF s’appuie également sur les travaux de deux conférences ministérielles permanentes : la Conférence des ministres francophones de l’Education (Confénem), la Conférence des ministres francophones de la Jeunes et des Sports (Confejes), et de conférences ministérielles sectorielles.

Le Secrétaire général, représentant officiel de l’OIF élu pour quatre ans, veille quant à lui à l’harmonisation des programmes et des actions de l’ensemble des opérateurs de l’OIF et de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Son action est soutenue par quatre représentations permanentes auprès des Nations unies (New York et Genève), de l’Union européenne (Bruxelles) et de l’Union africaine (Addis-Abeba). Présidé par le Secrétaire général et composé de représentants personnels accrédités par les chefs d’Etats ou de gouvernements membres, le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) est, pour sa part, chargé de la préparation et du suivi des sommets et siège comme conseil d’administration de l’AIF. Placé auprès du Secrétaire général, le Haut Conseil de la Francophonie est chargé d’assurer une fonction de réflexion sur les orientations futures de l’OIF. Enfin, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie est une assemblée consultative qui réunit les représentants de 65 assemblées d’Etats ou de communautés francophones et qui a vocation à développer la coopération interparlementaire.

LE FRANÇAIS
DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES

Deuxième langue internationale après l’anglais, dixième langue du monde par le nombre de locuteurs, le français est aussi l’une des 6 langues de travail de l’ONU et l’une des 3 langues de travail de l’Organisation mondiale du Commerce. Il a le statut de langue officielle dans 28 pays et occupe, sur le plan de la superficie, 15,2 % du territoire mondial, après l’anglais (29,6 %) et avant les russe (13,1 %), l’espagnol (8,9 %) et le chinois (7,2 %). Avec l’élargissement du 1er mai 2004, l’Union européenne compte désormais 20 langues officielles dont trois langues de travail officieuses : l’anglais, le français et l’allemand. Onze pays de l’UE sont membres ou observateurs de l’OIF. Néanmoins, le nombre de documents rédigés en français à la Commission européenne ou au Conseil européen y a accusé ces dernières années un net recul.

Les opérateurs de l’OIF. Opérateur principal de l’OIF, l’AIF est chargée de l’organisation et du suivi des conférences ministérielles sectorielles. Elle développe des programmes de coopération dans cinq champs prioritaires : diversité culturelle et linguistique ; paix, démocratie et justice ; éducation, formation, jeunesse ; développement et solidarité ; la Francophonie dans les médias.

Aux côtés de l’AIF se trouvent quatre opérateurs directs : l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5, l’Université Senghor d’Alexandrie et l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Institution multilatérale fondée en 1961, l’AUF soutient la coopération et la solidarité entre les institutions universitaires travaillant en français. Elle rassemble 526 établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le monde et 32 réseaux scientifiques multilatéraux. Avec près de 150 millions de foyers recevant TV5 sur les cinq continents, la chaîne francophone, troisième au palmarès des télévisions internationales, offre huit signaux régionaux, diffusés 24 heures sur 24. Université internationale en langue française au service du développement africain, l’Université Senghor d’Alexandrie, a été créée par le Sommet de Dakar (mai 1989). Opérateur spécialisé dans le développement urbain, l’AIMF rassemble, enfin, 115 capitales et métropoles réparties dans 46 pays.

Ces cinq opérateurs de l’OIF se partagent un budget de s’élevant en 2004 à 227 millions d’euros, dont 81,3 millions pour l’AIF, 86,5 millions pour TV5 et 49,9 millions pour l’AUF.

 

Allocution de S. E. Monsieur Božidar Gagro
représentant spécial du Président de la République de Croatie
à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement
du Xe Sommet de la Francophonie
à l’occasion de l’accession de la Croatie
au rang de pays observateur de l’OIF
— Ougadougou, le 26 novembre 2004 —

Monsieur le Président du Faso,
Mesdames et Messieurs les chefs d'Etat et de gouvernements,
Monsieur le Secrétaire général,
Excellences,
Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous transmettre les chaleureuses salutations de Monsieur Stipe Mesic, le président de la République de Croatie, que j’ai l’honneur de représenter devant cette éminente assemblée. Retenu à son grand regret à Zagreb par les impératifs des prochaines élections présidentielles, il m’a chargé de vous dire à quel point la Croatie tout entière est heureuse et fière d’être admise aujourd’hui au sein de la grande famille de la Francophonie. Et ce à la fois pour des raisons historiques et culturelles, que politiques.

Historiques et culturelles d’abord, car cet événement revêt en effet une dimension particulière pour notre pays. Car si ancienne que soit la Croatie, elle a dû attendre la fin du siècle dernier avant d’être pleinement reconnue comme membre à part entière de la communauté internationale, avant de rejoindre le concert des nations démocratiques modernes.

Pays-carrefour établi là où la Méditerranée et l’Europe centrale se parlent, aux confins de l’Orient, la Croatie a pourtant su tout au long de son histoire mouvementée tirer profit d’une position propice aux échanges de tous bords en opérant une synthèse culturelle des plus enrichissantes. Ouvert aux autres, notre pays n’en reste pas moins attaché à la mise en valeur de son héritage particulier et de ses caractères spécifiques par lesquels il souhaite apporter son tribut à la diversité culturelle de l’humanité et son expérience de pays-charnière. Or n’est-ce pas ce double impératif — ouverture aux autres, d’une part, enracinement culturel, de l’autre — qui est au cœur même de ce qui fonde la Francophonie par-delà son souci en faveur de la promotion de la langue de Voltaire?

LE FRANÇAIS EN CROATIE

La Croatie avait amorcé son rapprochement avec l’OIF dès 2000 et soumis sa candidature en février dernier. Comme dans la plupart des pays d’Europe centrale, la Croatie aussi a connu un recul du français au cours des deux dernières décennies. Néanmoins, Zagreb multiplie dernièrement les efforts pour tenter d’inverser cette tendance et cette adhésion devrait sans doute encore contribuer à les encourager. La France également apporte son concours, notamment à travers l’action de l’Institut français de Zagreb, qui s’inscrit dans le cadre plus large du programme de coopération culturelle avec la Croatie. Après Zagreb et Split, une troisième Alliance française a ainsi vu nouvellement le jour à Dubrovnik, à laquelle s’ajoutent les cercles français de Osijek, Rijeka, Varazdin et Zadar. La perspective de l’entrée dans l’Union européenne est une raison supplémentaire pour la Croatie de stimuler l’enseignement et l’apprentissage du français.

Une percée en Europe centrale. Au cours des dernières années, la plupart des pays d’Europe centrale et du Sud-Est ont rallié l’OIF, témoignant ainsi non seulement de leur volonté de résister au recul du français (son taux d’enseignement y oscillant entre 1 % et 4 %), mais également de leur attachement aux valeurs qui sont les siennes : diversité culturelle, paix, démocratie, droits de l’homme et solidarité. De fait, quatorze pays des Etats d’Europe centrale et orientale, soit la grande majorité d’entre eux, ont rejoint l’OIF, sans compter deux Etats du Caucase (l’Arménie et la Géorgie) qui ont fait de même.

Car outre la volonté de se donner les moyens d’accorder au français la place qui lui revient, ce à quoi la Croatie aspire en rejoignant l’Organisation internationale de la Francophonie, c’est une plus grande ouverture sur toutes les cultures francophones. C’est aussi le vœu d’y voir affirmées nos différences comme autant de contributions à la richesse polyphonique de nos cultures. A l’heure où des dizaines de langues s’éteignent chaque année, nous qui avons su cultiver la spécificité de la langue croate au fil des siècles, nous nous devions de vous rejoindre dans ce souci commun en faveur de la diversité de nos patrimoines linguistiques. Ce n’est qu’à cette condition qu’un véritable dialogue interculturel prend tout son sens. C’est seulement de cette façon que nous pourrons conjurer les risques de nivellement culturel auxquels nous expose la mondialisation.

Car qui dit diversité culturelle, dit aussi échanges féconds. De fait, nos échanges avec l’espace francophone ne datent pas d’hier. Il n’est que de penser aux Anjou sur le trône de Croatie durant tout le XIVe siècle, ou à l’Evangéliaire de Reims, rédigé en partie en alphabet glagolitique croate et sur lequel les rois de France prêtaient serment. De l’œuvre des Encyclopédistes, qui suscita l’essor de la lexicographie croate, à celle de Molière, à l’origine d’un courant théâtral original baptisé francezarije, l’impact de ces échanges sur la culture croate fut considérable. Ainsi, la première grammaire française et le premier dictionnaire bilingue français-croate ont été publiés en Croatie au milieu du XIXe siècle tandis que l’enseignement du français y fut introduit dans toutes les écoles modernes dès 1876. Aussi n’est-ce pas un hasard si l’Institut français de Zagreb, inauguré en 1922, fut l’un des tout premiers d’Europe.

Au-delà de la France, la Croatie au sein de l’ancienne Fédération de Tito entretenait une excellente communication avec nombre de pays francophones dans le cadre du Mouvement des Non-alignés. En particulier avec les pays d’Afrique, d’où de nombreux étudiants venaient alors poursuivre leurs études universitaires à Zagreb. En témoignent l’Institut d’études africaines de Zagreb qui a contribué au développement de la coopération avec les pays de l’Afrique francophone. En témoignent aussi les traductions en croate des œuvres de Léopold Sédar Senghor ou encore d’Aimé Césaire.

Désormais encouragée par votre confiance, c’est avant tout en matière d’éducation, de formation et d’information que la Croatie souhaite mobiliser le principal de ses efforts – en commençant par la promotion de l’enseignement du français. Car s’il nous a emprunté le terme cravate, n’a-t-il pas à son tour enrichi la langue croate de centaines de mots aussi exquis que bonton ou gurman, désormais indispensables ?

Enfin, nous mesurons la dimension politique de cette adhésion. Car nous n’oublions pas que la Francophonie, ce sont aussi d’autres valeurs communes, comme la démocratie, l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme ou la solidarité. Or compte tenu des épreuves qu’elle a traversées, la Croatie mesure peut-être mieux que d’autres le prix de ces principes fondateurs, universels et humanistes. Désormais qu’elle les a fait siens, elle souhaite, à vos côtés, contribuer à les défendre à la place qui est la sienne, à la croisée des cultures.

Et au-delà de ces valeurs, la Francophonie c’est également une volonté partagée d’approfondir notre coopération et nos relations politiques, économiques et culturelles avec les pays de la grande communauté francophone. Et c’est, je dois dire, un encouragement que d’y compter désormais la plupart des pays d’Europe centrale et du Sud-Est. Puisse leur adhésion demain donner naissance à des efforts conjugués qui verraient des projets régionaux et conjoints y susciter le renouveau de cette admirable langue qu’est le français et y traduire en actions l’esprit de la Francophonie.

Car la Francophonie nous apparaît à la fois comme une confirmation et comme une promesse. Confirmation que des liens entre différents pays et différentes cultures sont possibles et souhaitables, en dépit, parfois, du poids de l’histoire. Promesse de l’élargissement de cet état d’esprit à un nombre grandissant de pays à même d’y puiser des solutions innovantes. C’est là, à nos yeux, le trait unique qui fait de la Francophonie un forum planétaire aujourd’hui irremplaçable.

En répondant de manière favorable à la demande de la Croatie d’adhérer à l’Organisation internationale de la Francophonie, en l’invitant à vous rejoindre, Mesdames et Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement, vous lui faites grand honneur. Mais avant tout, vous lui faites confiance. La Croatie saura mériter et cet honneur, et cette confiance ! Nous vous en sommes sincèrement très reconnaissants.

Je vous remercie.

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