La Croatie sur le site officiel de la FIFA31/05-30/06/2002

MONDIAL 2002
La Croatie s'incline à son tour

La déception des Croates, éliminés après leur  défaite 1:0 contre l'EquateurArrivée 3e du Mondial 1998 en France, la Croatie a participé en 2002 à sa deuxième Coupe du monde de football. Disposant pourtant de réelles chances de qualification après sa victoire 2:1 contre l'Italie, après une défaite 0:1 face au Mexique, elle a finalement été battue 1:0 par l'Équateur, terminant 3e du Groupe G, derrière les Latino-américains et les Transalpins. Elle a donc échoué à refaire la surprise malgré une équipe en partie renouvelée où l'on retrouva néanmoins plusieurs "anciens", notamment l'attaquant Davor Suker, sacré meilleur buteur du dernier mondial.

Terminant, à la surprise générale, troisième de la Coupe du monde en 1998 derrière la France et le Brésil, le Onze ardent, qualifié dans le Groupe G, entendait une nouvelle fois être au rendez-vous comme lors de sa première participation il y a quatre ans. Mais sa défaite 1:0 jeudi 13 juin face à l'Equateur a brutalement mis un terme aux espoirs croates. En l'absence des Pays-Bas, qui ne sont pas parvenus à se qualifier, et après l'élimination des coéquipiers de Zidane et de Suker, le Brésil fait figure de seul rescapé du dernier carré de France 98 à réussir à passer la barre du premier tour. La déception est d'autant plus grande de Zagreb à Split qu'en battant 2:1 l'Italie, l'équipe croate a montré qu'elle disposait d'un potentiel offensif. Mais le départ prématuré des Croates va certainement relancer de plus belle la lancinante question du renouvellement nécessaire de la sélection nationale.

Les supporters croates lors de la Coupe du monde en FranceLa sélection croate, emmenée cette fois-ci par Mirko Jozic, était en effet composée à la fois de nouveaux joueurs à l'instar du jeune attaquant Bosko Balaban ou du milieu de terrain Jurica Vranjes, 22 ans chacun, et de stars plus âgées, autant dire de vétérans, comme Alen Boksic (32 ans), l'ex-Marseillais, Robert Prosinecki (32), Robert Jarni (33), Zvonimir Soldo (34) et surtout du numéro 9 Davor Suker (34), sacré meilleur buteur du Mondial 1998, avec six réalisations. L'inquiétante défaite 0:1 face au Mexique avait déjà laissé entrevoir les handicaps d'une sélection alliant deux générations de joueurs.

Le sursaut d'une équipe croate rajeunie qui s'était imposée face à la Squadra avait néanmoins permis tous les espoirs. Mais la vitalité des Equatoriens - surprise de la zone CONMEBOL, où ils ont devancé le Brésil - en a finalement eu raison. Malgré quelques actions dangereuses de Boksic et un tir sur le poteau, les Croates n'ont finalement pas su trouver l'ouverture, laissant filer une place en 8e de finale, à leur portée. La Croatie disposaient pourtant de la meilleure défense des éliminatoires de la Zone Europe (qui n'avait encaissé que 2 buts en huit matches), et s'était classée première de son groupe lors de la phase de qualification. Avec deux défaites en trois rencontres et quatre buts encaissés, la désillusion n'en est que plus grande.

LA CROATIE EN BREF
Le maillot officiel de la CroatieHabitants : 4 800 000
Superficie : 56 538 km2
Capitale : Zagreb
Fédération : Hrvatski Nogometni Savez fondée en 1912, affiliée à la FIFA le 17 juillet 1941, ré-affiliée le 3 juillet 1992
Licenciés : 75 000
Couleurs : Maillot à damier rouge et blanc, short blanc, bas bleus
Principaux clubs : Dinamo Zagreb, Hajduk Split
Participations en Coupe du monde : 1 (1998)
Palmarès en Coupe du monde : 3e (1998)
Palmarès : Quarts de finale à l'Euro (1996)
Comment la Croatie s'est qualifiée : 1re du Groupe 6 de la zone Europe avec 18 points (5 victoires, 3 nuls, 0 défaite, 15 buts marqués, 2 encaissés) devant la Belgique, l'Écosse , la Lettonie et Saint-Marin.
Meilleurs joueurs : Robert Prosinecki, Robert Jarni, Alen Boksic, Davor Suker
Sélectionneur : Mirko Jozic

Surprise aztèque
Croatie-Mexique (0:1), 3 juin - 8h30

Les choses s'étaient d'ailleurs plutôt mal engagées. Bien qu'ils aient par le passé facilement battu le Mexique à deux reprises (3:0 et 2:1), les Croates ont entamé cette Coupe du monde avec une rencontre laborieuse qui s'est soldée, lundi 3 juin, sur une défaite 0:1 face à une équipe du Mexique qui s'est montrée offensive. Malgré quelques occasions manquées côté croate (D. Suker: 5', N. Kovac: 25', Z. Soldo: 47', M. Rapaic, 55'), mais aussi de la part des Aztèques (C. Blanco: 31', J. Borgetti: 33'), la première heure de jeu de ce match d'ouverture du Groupe G est restée plutôt calme. Mais cette tranquillité fut soudainement troublée par la faute commise dans les 16 mètres par le défenseur croate Boris Zivkovic sur Cuauhtemoc Blanco. Sanctionnée d'une expulsion, la première de la compétition, elle est malgré tout assortie d'un penalty, converti par Blanco d'une frappe puissante (0:1, 60'). Dès lors, les Croates, réduits à 10, malgré quelques actions dangereuses, ne seront plus en mesure d'inquiéter les Mexicains qui empocheront leurs trois premiers points.

La Squadra trébuche
Croatie-Italie (2:1), 8 juin - 11h00

LE CALENDRIER DU GROUPE G
(Matches disputés au Japon) :

3 juin
(15h30/08h30 Paris)
- A Niigata Croatie - Mexique
   0:1 (0:0) >> résumé

3 juin
(20h30/13h30 Paris)
- A Sapporo Italie - Equateur
   2:0 (2:0) >> résumé

8 juin
(18h00/11h00 Paris)
- A Ibaraki Italie - Croatie
   1:2 (0:0) >> résumé

9 juin
(15h30/08h30 Paris)
- A Miyagi Mexique - Equateur
   2:1 (1:1) >> résumé

13 juin
(20h30/13h30 Paris)
- A Oita Mexique - Italie
   1:1 (1:0) >> résumé

13 juin (20h30/13h30 Paris)
- A Yokohama Equateur - Croatie
   1:0 (0:0) >> résumé

 Tous les matches
 Tous les classements

Après cette première défaite, la sélection croate était le dos au mur: une défaite face à la Squadra Azzurra était pour elle synonyme d'élimination immédiate. En battant l'Italie 2:1, samedi 8 juin, le Onze ardent s'était donc, du moins pour un temps, remis en selle dans le Groupe G. Il restait par la même occasion invaincu des triples champions du monde: lors des trois matches précédents, la Croatie s'était en effet déjà imposée face à l'Italie (2:1) et avait concédé deux nuls (1:1 et 0:0). Du coup, cette défaite italienne, la première en phase finale de la Coupe du monde depuis 1994 (hors tirs au but), laissait ouvertes toutes les perspectives en mettant à égalité le Mexique, la Croatie et l'Italie, avec 3 points chacun, les Transalpins s'étant débarrassés de l'Equateur par 2 buts à 0.

La rencontre avait pourtant débuté par un pressing des Azzurri qui dès le premier quart d'heure de jeu s'étaient déjà créé deux occasions dangereuses devant le but croate : coup-franc de Francesco Totti (3') et tir puissant de Cristiano Doni (15'). Réveillés par ces coups de semonces, les Croates vont alors passer à la vitesse supérieure et les Italiens vont subir cette première moitié de rencontre. Les joueurs à damier entament alors leur harcèlement du but adverse. D'abord Vugrinec (22') qui tire une demi-volée des 25 mètres, puis, quatre minutes plus tard, décoche une frappe à rebonds repoussée par Buffon. A la mi-temps, les Croates affichent 7 tirs cadrés, contre 2 côté italien.

Contre toute attente, quelques minutes après la reprise, l'attaquant de la Squadra, Christian Vieiri, dépose le ballon au fond du but de Pletikosa. Le but sera finalement refusé pour hors jeu. Qu'à cela ne tienne, le joueur vedette de l'Inter de Milan revient à la charge et d'une magnifique tête croisée lobée, servie par un centre enroulé de Doni, trompe le portier croate (1:0, 55'). A vingt minutes de la fin du match, les Croates sont virtuellement éliminés. Mirko Jozic fait alors entrer le milieu Jurica Vranjes et l’attaquant Ivica Olic pour relancer l'attaque croate. Bonne pioche: à peine entré, Olic égalise en reprenant du pied droit aux 6 mètres, entre trois défenseurs italiens, un centre de Robert Jarni depuis le côté gauche, Buffon est battu (1-1, 73').

Ivica Olic égalise contre l'Italie à la 73e minute de jeuGalvanisés, les Croates reprennent du poil de la bête et trois minutes plus tard, servi par une tête de Niko Kovac, le tir de Rapaic lobe Buffon et envoie le ballon, vrillé, dans la lucarne gauche du but italien (2:1, 76'). Le fameux catenaccio semble alors avoir définitivement volé en éclats. Mais les sang et argent n'en sont pas quittes pour autant. Le coup franc de 25 mètres de Totti sur le montant de la cage croate manque de rentrer et longe la ligne de but dans le dos de Pletikosa. La chance sourit aux Croates. Menés au score, les joueurs de Giovanni Trapattoni lancent un dernier assaut pendant le temps additionnel. Filippo Inzaghi se jette sans succès sur une longue balle et crée la confusion. Le gardien croate laisse filer le ballon qui termine au fond du filet (92'). Mais le but est refusé pour faute de l'attaquant adverse. L'Italie s'incline et la Croatie est de nouveau en selle. Du moins l'espère-t-elle alors...

L'Equateur en embuscade
Croatie-Equateur (0:1), 13 juin - 13h30

Avant même de rencontrer l'Equateur pour la première fois, ce fatidique 13 juin, les joueurs au maillot à damier savaient qu'il leur fallait s'imposer, de 2 buts d'écart, pour être certains de décrocher une place en 8e de finale, même en cas de victoire italienne sur le Mexique, dans la rencontre qui se déroule en même temps. Un match nul leur étant cependant suffisant en cas de défaite des Azzurri, et une simple victoire nécessaire en cas de score égal entre Transalpins et Latino-américains.

Dès le début de la rencontre, les Equatoriens, virtuellement éliminés, se sont néanmoins montrés offensifs. Ils occupent le milieu de terrain et prennent l'avantage en terme de possession de balle. Leurs attaques n'aboutissent cependant pas, malgré de nombreux centres dans la surface de réparation adverse. Du côté croate, le jeu manque d'emblée de rythme et se limite à quelques contre-attaques. L'équipe victorieuse de l'Italie est méconnaissable. Pourtant, après la première demi-heure de jeu, Alen Boksic crée la première occasion croate sérieuse, mais son tir puissant manque la lucarne d'un cheveu et trouve le montant gauche du but équatorien (35'). Peu après, l'attaquant croate récidive mais un tacle de Iván Hurtado sauve la mise des Cóndores. Pendant les dernières secondes de la première mi-temps, Boksic manque à nouveau d'ouvrir le score, mais Porozo détourne le tir de la tête (46'). Contre toute attente, on apprend que, dans l'autre match, le Mexique mène 1 à 0 sur les Italiens, ce qui fait le jeu des Croates.

La vapeur s'inverse toutefois brutalement en tout début de seconde période lorsque Edison Mendez, servi par une balle en retrait de Delgado, ouvre la marque sur une demi-volée des huit mètres, qui transperce le but croate (1:0, 48'). Curieusement, l'électrochoc de provoque pas côté croate le sursaut attendu, et les deux équipes peinent à construire une attaque efficace. Au dernier quart d'heure de jeu, la Croatie se réveille enfin. A ce stade, un nul en effet la qualifierait. Mais les hommes de Jozic ne parviendront pas à égaliser, malgré quelques actions menaçantes. Vugrinec rate ainsi complètement sa reprise de volée (83'), puis c'est au tour de la tête de Stanic d'être repoussée par Alex Aguinaga, sur la ligne (87'). Il est à ce moment définitivement trop tard pour inscrire... 2 buts : les Italiens viennent en effet de remonter au score, cinq minutes avant la fin du temps réglementaire. Coup de sifflet final : la victoire des Equatoriens (1:0), la seule en trois matches, élimine la Croatie et qualifie du même coup l'Italie. La consternation est à la hauteur des espérances, les coéquipiers de Boksic finissent troisièmes de leur groupe, derrière le Mexique et l'Italie.

Retour sur France 98

Davor Suker, sacré meilleur buteur de la coupe du monde France 98L'élimination des sang et argent dès le premier tour laisse donc sur sa faim une Croatie qui s'apprêtait pourtant à vibrer au rythme du ballon rond en ce mois de juin 2002. L'occasion de revenir sur l'épopée de 1998...

La formation croate, qui avait établi ses quartiers à Vittel, avait alors rencontré d'abord la Jamaïque (3:1), le Japon (1:0) et l'Argentine (0:1) au sein du groupe H. Elle avait ensuite battu 1:0 la Roumanie en huitièmes de finale, infligé un mémorable 3:0 à l'Allemagne en quarts, avant de s'incliner devant les futurs champions du monde, non sans avoir inquiété la France (1:2) en demi-finale. En remportant la "petite finale" contre les Pays-Bas (2:1), les Vatreni (Onze ardent), véritables outsiders du tournoi, s'étaient finalement hissés sur la troisième marche du podium. L'exploit personnel de l'ancien attaquant du Real de Madrid, avec six buts au cours de la compétition, était alors la cerise sur le gâteau.

Miroslav Blazevic, l'ancien coach croate, ciffé d'un képi en solidarité avec le gendarme agressé lors du Mondial 1998 en FranceEn marge de l'exploit sportif, le public français retiendra une image insolite, celle de l'ancien coach croate, Miroslav Blazevic, coiffé d'un képi en signe de solidarité avec le gendarme français agressé par des hooligans, tout en maugréant à son habitude sur le banc de touche...

Le service de presse

 

REVUE DE PRESSE

AFP, 10/05/2002
La Croatie en souvenir de France 98

Pour sa première Coupe du Monde, en 1998, la Croatie a réussi un coup de maître en prenant une surprenante troisième place, après avoir fait trembler la France, futur lauréat, en demi-finale. Les joueurs croates, qui avaient largement contribué au succès international de l'ex-Yougoslavie, confirmaient sous leur propre maillot à damier rouge et blanc.

LES 23 JOUEURS

Le "Onze ardent" (Vatreni)
Gardiens de but :
 1. Stipe Pletikosa (Hajduk Split)
12Tomislav Butina (Dinamo Zagreb)
23. Vladimir Vasilj (FC Zagreb)

Défenseurs
 2. Anthony Seric (Hellas Vérone/Ita)
 3. Josip Simunic (Hertha Berlin/All)
 6. Boris Zivkovic (Bayer Leverkusen/All)
15. Daniel Saric (Panathinaïkos Athènes/Grè)
17. Robert Jarni (Panathinaïkos Ath./Grè)
20. Dario Simic (Inter Milan/Ita)
21. Robert Kovac (Bayern Munich/All)

Milieux de terrain
 4. Stjepan Tomas (Vicence/Ita)
 5. Milan Rapaic (Fenerbahce/Tur)
 7. Davor Vugrinec (Lecce/Ita)
 8. Robert Prosinecki (libre)
10. Niko Kovac (Bayern Munich/All)
13. Mario Stanic (Chelsea/Eng)
14. Zvonimir Soldo (VfB Stuttgart/All)
16. Jurica Vranjes (Bayer Leverkusen/All)

Attaquants
 9. Davor Suker (1860 Munich/All)
11. Alen Boksic (Middlesbrough/Eng)
18. Ivica Olic (FC Zagreb)
19. Goran Vlaovic (Panathinaïkos Ath./Grè)
22. Bosko Balaban (Aston Villa/Eng)

Les "mercenaires" qui faisaient alors le bonheur des grands clubs européens, ont su se fondre en un ensemble homogène, de Zvonimir Boban à Robert Prosinecki et Aliosha Asanovic en passant par Robert Jarni et Davor Suker, meilleur artificier du tournoi 98 avec 6 buts. Vive, percutante, mais aussi technique et astucieuse, cette formation s'appuyait sur une ossature de joueurs qui avait déjà atteint les quarts de finale de l'Euro-96. La Coupe du Monde a été un superbe chant du cygne pour quelques joueurs clefs comme Boban et Asanovic.

Quand il a succédé à Miroslav Blazevic, limogé en novembre 2000 pour avoir manqué de qualifier la Croatie pour l'Euro, Mirko Jozic a trouvé une équipe en proie au doute. Battant le rappel des anciens, lançant quelques jeunes, il est parvenu a obtenir le billet pour la Coupe du Monde. Mais que ce fut dur! Avec 5 victoires et 3 nuls, les Croates ont terminé premiers avec 18 points de justesse devant la Belgique (17), grâce à une défense de fer (2 buts encaissés seulement).

Mais la sélection croate vient d'enregistrer un nouveau coup dur avec le forfait du défenseur de la Juventus de Turin, Igor Tudor, blessé à la cheville droite. Touché lors de l'ultime match qui a donné le titre national à la Juve, Tudor manquera à l'appel pour assurer la stabilité défensive sur laquelle s'assoit la Croatie.

Mais en milieu de terrain, à côté de Prosinecki qui reste un meneur de jeu de talent, l'entraîneur Croate peut compter sur Zvonimir Soldo. En attaque, Josik a plusieurs solutions avec Suker, Goran Vlaovic, Mario Stanic, le jeune Bosko Balaban, mais aussi Alen Boksic, le "vétéran" auteur du but de la qualification contre les Belges.

Portrait entraîneur
Jozic, spécialiste des jeunes et globe-trotter

Mirko Jozic, sélectionneur de l'équipe nationaleJoueur de modeste niveau, Mirko Jozic n'a jamais dépassé la deuxième division yougoslave. Pendant 17 ans, de 1972 à 1989, ce diplômé en éducation physique, spécialisé dans le football, s'occupe des équipes de jeunes au sein du staff technique de la Fédération de Yougoslavie. Il y glane ses premiers lauriers, un Championnat d'Europe des moins de 19 ans en 1979 et un Championnat du Monde des -20 ans huit ans plus tard, avec quelques-uns des joueurs qui se sont illustrés à l'Euro-96 et en France 98.

En 1989, il quitte la Yougoslavie et entame un parcours de globe-trotter qui le mènera au Chili (Colo Colo et l'équipe nationale), au Mexique (America), en Arabie Saoudite (Al Hilal), en Argentine (Newell's Old Boys) et au Portugal (Sporting de Lisbonne), avant de revenir en Croatie (Hajduk Split) en 1996. Il remporte notamment 3 Championnats du Chili, 1 Copa Libertadores et 1 Coupe des Coupes d'Asie.

Miroslav Blazevic ayant raté sa campagne de qualification à l'Euro, Jozic lui succède fin novembre 2000. Autant Blazevic était médiatique, autant Jozic est discret dans la vie et prudent dans ses choix. Il donne donc la priorité à la défense : avec 2 buts encaissés, son équipe possède la meilleure défense des éliminatoires de la Zone Europe.

Une partie des joueurs avaient dit qu'ils ne joueraient plus en sélection après le départ de Blazevic. Mais Jozic, 62 ans, les a convaincus de revenir. Il doit maintenant composer avec des jeunes ambitieux mais inexpérimentés et des stars sur le déclin jouant les remplaçants de luxe dans les grands clubs européens (Suker, Prosinecki...).

Portrait joueur vedette
Jarni, l'homme du couloir gauche
Pour Robert Jarni, le souvenir le plus fort de France 98 est son but marqué contre l'Allemagne en quarts de finale à Lyon. Le premier d'une nette victoire 3 à 0. C'est la gloire pour celui qui jouait alors au Betis Séville. Rapide, excellent dans les tâches défensives, brillant contre-attaquant, doté d'un pied gauche exceptionnel, auteur de centres souvent décisifs, Robert Jarni est le joueur de couloir idéal. Son volume de jeu et sa force de pénétration en ont fait une des révélations de ce Mondial 1998 dont les Croates prendront la troisième place.

Robert Jarni, l'un des joueur les plus véloces de sa génération
La classe de Robert Jarni éclate en 1987 au Chili au Mondial des moins de 20 ans, qu'il remporte avec l'équipe de Yougoslavie, en compagnie d'autres futures stars du football croate, comme Zvonimir Boban et Davor Suker. Trois ans plus tard, il joue une mi-temps lors du tournoi italien, à 21 ans, sous les couleurs yougoslaves. Survient alors l'éclatement de la Yougoslavie. Dès le deuxième match officiel de la Croatie, Jarni est retenu. Joueur-clef de l'équipe nationale, il disputera quasiment toutes les rencontres de son pays jusqu'en Corée/Japon 2002.

En 1991, il change de club et quitte Hajduk Split pour l'Italie où il joue à Bari, au Torino, puis à la Juventus de Turin. Pour sa seule saison avec les "Bianconeri", il s'offre un doublé Coupe-Championnat d'Italie. D'Italie, il passe en Espagne où il porte les maillots du Betis Séville, du Real Madrid et de Las Palmas. De son bref passage au Real où il n'évolue qu'une seule saison, il rapporte un nouveau trophée : la Coupe Intercontinentale 1998. Fin janvier 2002, à quatre mois de la Coupe du Monde, Jarni, 33 ans, prend l'un de ses derniers envols et signe pour six mois en Grèce, au Panathinaïkos.

 

REUTERS, 26/05/2002
La Croatie se battra pour garder le bronze

par Davor Huic, Zagreb

Demi-finaliste à la surprise générale lors de sa première Coupe du monde en 1998, le "Onze ardent" de Croatie a placé la barre très haut pour ses successeurs qui vont se présenter en Corée du Sud et au Japon.

Composée à la fois de nouveaux joueurs et de vieux briscards, l'équipe actuelle s'est forgée sa propre réputation et l'entraîneur Mirko Jozic affirme qu'elle n'a rien à prouver. "Je ne vois pas pourquoi je devrais me mettre la pression pour absolument finir à la troisième place", a estimé Jozic. "Nous allons en Asie pour défendre l'image de notre football, c'est tout. Notre premier objectif est de sortir de notre poule", a déclaré le technicien croate décidément pragmatique.

A la différence du charismatique Miroslav Blazevic, son prédécesseur qui avait déclaré lors du Championnat d'Europe 1996 que la Croatie avait les meilleurs joueurs du monde, Jozic se montre beaucoup plus prudent.

Il a par exemple refusé d'écarter les joueurs les plus âgés malgré la pression du public qui appelait à un rajeunissement des cadres. Et il a toujours privilégié une bonne assise défensive alors que le jeu croate, tout en passes et en technicité, est tradionnellement plus porté vers l'avant.

Jozic continue donc de faire confiance à Robert Prosinecki, Davor Suker et Robert Jarni, trois joueurs qu'il avait conduit au titre mondial des moins de 20 ans au Chili en 1987 et qu'il estime toujours meilleurs que les jeunes qui s'impatientent en coulisses. "Nous n'allons pas renoncer à des joueurs en or même s'ils brillent un peu moins qu'avant", a déclaré l'entraîneur croate au sujet de cette vieille génération.

Le choix de l'expérience

Jusqu'ici, le choix de l'expérience a payé puisque le milieu de terrain vétéran Prosinecki (32 ans), ex-joueur de l'Etoile Rouge de Belgrade, du Real Madrid et du Dinamo Zagreb, a été à l'origine du but décisif contre la Belgique en octobre 2001.

Prosinecki avait adressé une passe parfaite de 40 mètres en direction du buteur d'Aston Villa Bosko Balaban qui avait ensuite servi Davor Suker, auteur du but libérateur qualifiant la Croatie pour la Corée du Sud et le Japon. Mais Jozic a su également insuffler un nouveau souffle à cette équipe de brillants trentenaires devenue plus solide que sous l'ère Blazevic.

Les Croates sont sortis des qualifications invaincus après avoir encaissé seulement deux buts.Quatre ou cinq nouveaux joueurs sont venus renforcer la sélection nationale parmi lesquels Balaban, le gardien d'Hajduk Split Stipe Pletikosa.

Igor Tudor ayant déclaré forfait, la nouvelle défense croate sera composée de Dario Simic et Robert Kovac qui jouent respectivement à l'Inter Milan et au Bayern Munich. Son immense silhouette rassure et stabilise l'arrière-garde de la Croatie, et certains n'hésitent pas à voir en Tudor le futur leader naturel de l'équipe. "Tudor sera notre meilleur joueur de la Coupe du Monde", affirme le commentateur sportif Tomislav Zidak.

Balaban, également âgé de 22 ans, a été lancé par Jozic durant les qualifications et s'impose peu à peu, en sélection et à Aston Villa, comme un numéro 9 d'avenir. Davor Suker étant hors de forme depuis plusieurs mois, Balaban pourrait prendre sa place de titulaire en attaque, lui qui a déjà marqué sept buts en 12 matches internationaux. Le jeune attaquant se lance ainsi sur les traces de Suker (44 réalisations en 66 sélections) et pourrait finir, comme son aîné en 1998, meilleur buteur de la Coupe du monde 2002.

REUTERS, 26/05/2002
Boksic espère être épargné par la malchance

Par Zoran Radosavljevic, Zagreb

"Dans le doute, prenez exemple sur Alen Boksic" : telle pourrait être la devise des sélectionneurs croates au cours de la dernière décennie. S'il n'avait pas été si souvent blessé, Boksic, 32 ans, ferait sans aucun doute partie des meilleurs attaquants du monde aujourd'hui. Malheureusement pour lui, il est difficile de trouver joueur plus malchanceux que le buteur de Middlesbrough au sein de la sélection croate.

ALEN BOKSIC DE RETOUR EN EQUIPE DE CROATIE

NIIGATA, Japon (Reuters, 27/05/2002) -
Alen Boksic, l'ex-Marseillais, blessé en 1998,  participe à son premier MondialLe buteur croate Alen Boksic va pouvoir faire son retour en sélection après avoir récupéré d'une blessure abdominale.
Boksic, 32 ans, qui n'avait pas joué en France il y a quatre ans à cause d'une blessure, pourrait être aligné en attaque aux côtés de Bosko Balaban pour le premier match officiel de la Croatie contre le Mexique, le 3 juin à Niigata. "Tout va bien pour Boksic désormais. Il participe aux entraînements normaux avec l'équipe et nous sommes confiants (sur son état de forme)", a déclaré lundi à Reuters Adolf Kozul, porte-parole de l'équipe de Croatie.
Au premier tour de la Coupe du monde, les Croates affronteront le Mexique, l'Equateur et l'Italie dans le groupe G.

Grâce à ses coups de patte, la Croatie s'est qualifiée pour la plupart des grandes compétitions internationales ces dernières années, mais Boksic, quant à lui, n'a toujours pas participé à un seul de ces grands rendez-vous. Sa puissante frappe de loin contre l'Ukraine lors du barrage retour en 1997 avait permis à la Croatie de se qualifier pour la Coupe du monde en France, dont elle avait fini troisième à la surprise générale. Boksic, blessé avant le début du Mondial, avait dû déclarer forfait.

Deux ans plus tôt, pour la première participation de la Croatie à une grande compétition internationale lors de l'Euro 1996 en Angleterre, Boksic était cette fois bien présent mais il n'avait pas disputé le moindre match toujours à cause d'une blessure. L'année dernière, Boksic a une nouvelle fois inscrit un but décisif contre la Belgique pour qualifier directement la Croatie à la Coupe du monde 2002.

"L'OURAGAN"

Mais cette fois, l'ancien attaquant de Marseille, de la Lazio et de la Juventus compte bien participer à ce qui devrait être sa première et dernière grande compétition internationale, même si ces dernières semaines n'ont pas été de très bon augure. A peine guéri d'une blessure au mollet, Boksic, fiévreux, a dû déclarer forfait au dernier moment pour le match amical contre la Bulgarie le mois dernier. En son absence, aucun de ses remplaçants n'a réussi à trouver le chemin des filets adverses et la Croatie a concédé un terne 0-0.

Dès l'âge de 17 ans, le talentueux Boksic est titulaire à Hadjuk Split. Puis à 20 ans, il fait partie de la sélection yougoslave pour la Coupe du monde 1990 en Italie mais ne rentre pas en jeu. Cette même année, il remporte la Coupe de Yougoslavie en battant l'Etoile Rouge de Belgrade, le grand rival de l'Hadjuk Split. Il rejoint alors la France et Cannes, puis un an après,il est recruté par l'Olympique de Marseille. Lors de la saison 1992/1993, il remporte la Ligue des Champions avec le club phocéen et termine meilleur buteur du championnat de France.

Le Croate est ensuite transféré pour cinq millions de livres sterling (7,1 millions de dollars) à la Lazio Rome, où il passe les sept saisons suivantes, hormis une année à la Juventus en 1996/1997. Les Italiens le surnomment "l'Ouragan" en raison de sa taille, de sa puissance et de sa vitesse, mais ses désaccords latents avec Sven Goran Eriksson, l'entraîneur suèdois de la Lazio, vont subsister jusqu'à son départ.

En 2000, Boksic rejoint pour 2,5 millions de livres sterling (3,5 millions de dollars) le club anglais de Middlesbrough, où il aimerait terminer sa carrière.

 

L'EQUIPE.FR
Les enjeux du groupe G

Sur le papier, l'Italie, trois fois sacrée et vice-championne d'Europe en titre, et la Croatie, 3e de la dernière Coupe du monde, partent largement favoris pour l'accession en huitièmes de finale. Le Mexique, 7e du classement FIFA, est l'outsider désigné tandis que l'Equateur, qui participe à son premier Mondial, sera là pour apprendre.

Sur le papier, l'Italie, trois fois sacrée et vice-championne d'Europe en titre, et la Croatie, 3e de la dernière Coupe du monde, partent largement favoris pour l'accession en huitièmes de finale. Le Mexique, 7e du classement FIFA, est l'outsider désigné tandis que l'Equateur, qui participe à son premier Mondial, sera là pour apprendre.

SITES INTERNET

Site officiel de la FIFA
La sélection croate sur le site de la FIFA
Sites croates
Le logo de la Fédération croate de footballFédération croate de football
Le site croate de la Coupe du Monde
Nogomet, le magazine du football
HrSport.net, le webzine du foot
La page foot de la TV croate
Sportski tjednik, l'hebdo du Sport
Les buts de Suker

Si la logique est respectée, le deuxième ticket devrait se jouer entre la Croatie et le Mexique. Surprenants troisièmes en 1998, les Croates ont la faveur des pronostics contre des Mexicains pourtant vainqueurs de la Coupe des Confédérations 1999 et finalistes de la Copa America 2001. Mais les Aztèques se sont souvent décomposés dans les grands moments. En douze participations à la Coupe du monde, ils n'ont atteint que deux fois les quarts de finale, chaque fois sur leurs terres, en 1970 et en 1986. De plus, si la Croatie reste sur trois matches nuls de suite face à l'Italie [NdlR : en réalité, une victoire et deux nuls], le Mexique n'a battu la Squadra Azzurra qu'une fois en dix confrontations.

Quant à l'Equateur, il va découvrir le haut niveau pour la première fois de son histoire et peut déjà être heureux de s'être invité au bal.
[...]

La Croatie
Mirko Jozic, le sélectionneur que la presse et les supporters croates jugent trop timoré, s'accroche à un poste qu'il avait un instant promis de quitter une fois la qualification en poche. Très simplement, par les résultats. En terminant première de son groupe éliminatoire, la Croatie version Jozic a effacé la non-participation à l'Euro 2000. Cet échec avait précipité la chute de Miroslav Blazevic, l'homme qui avait pourtant incarné, à partir de 1994, la fierté de la jeune république croate, quart-finaliste à l'Euro'96, cinq ans seulement après son émancipation de la fédération yougoslave, et troisième de la Coupe du monde 1998 en France.

Les aficionados croates, reconnaissables à leur maillot à damier rouge et blancEn retenant Igor Stimac et Robert Prosinecki, qui étaient pourtant décidés à suivre Zvonimir Boban, Aliocha Asanovic, Drazen Ladic et Slaven Bilic à la retraite, Jozic a réussi à stabiliser un groupe qui aurait pu éclater. Au cours des éliminatoires, il a également réussi à bâtir une défense presque totalement imperméable puisqu'elle n'a encaissé que deux buts en huit matches. Mais en perdant sur blessure le petit prodige de la Juventus, Igor Tudor, l'arrière-garde croate se retrouve fragilisée. Le "vieux" Robert Jarni, Dario Simic et Robert Kovac auront du mal à le faire oublier.

Le dilemme de Jozic, c'est qu'au milieu du terrain et en attaque, les vieilles gloires, tels Prosinecki, Alen Boksic ou Davor Suker, meilleur buteur de la Coupe du monde 1998, ne sont plus des titulaires indiscutables dans leurs clubs. En championnat, Boksic a débuté 20 fois sur 36 à Middlesbrough, et Suker 14 fois sur 34 à Munich 1860. Quant à Prosinecki, son ratio est un peu meilleur, 31 sur 46, mais c'est avec Portsmouth, 16e sur 24 de la "First Division" anglaise (équivalent de notre D2). Comble de malchance, il faudra aussi se passer du jeune buteur du Benfica Lisbonne, Tomislav Sokota, opéré du tendon d'Achille en février 2002. Jozic n'aura guère le choix, il devra faire davantage confiance à Jurica Vranjes (quatre fois titulaire seulement en Bundesliga avec le Bayer Leverkusen), Niko Kovac (neuf fois avec le Bayern Munich), au milieu, ainsi qu'à Tomislav Maric (douze fois titulaire avec Wolfsburg) et Mladen Petric, devant.

 

AFP, 30/05/2002
La fièvre commence à gagner la Croatie

Depuis Zagreb

A quelques jours de la première rencontre mettant en scène l'équipe nationale, la fièvre de la Coupe du Monde commence à gagner la Croatie, même si les supporteurs ont été moins nombreux à faire le voyage que lors de France 98.

Le football est, avec le basket-ball, le sport le plus populaire en CroatieEn 1998, les supporteurs croates avaient été des milliers à partir pour la France, un pays à moins de deux heures de vol. Pour Corée/Japon 2002, ils n'ont été que quelques centaines à pouvoir s'offrir le long voyage jusqu'en Corée du Sud et au Japon. Sur les 1 500 tickets d'entrée réservés au supporteurs croates, 400 seulement ont été vendus.

L'affluence sera d'autant plus grande dans les très nombreux cafés ou restaurants qui proposeront la retransmission des matches à leur clientèle, transformant ainsi la plupart des villes du pays en véritables stades en miniature au moment des rencontres.

Télévision grand écran, murs d'écrans, écrans de toile pour vidéo-projection, tous les moyens sont bons pour attirer les chalands. En prime, les commerçants proposeront des jeux, un rabais sur les consommations, des séances de bingo ou de loto, des bureaux pour les parieurs ou encore des fanions aux couleurs croates.

Montée de fièvre

Le quotidien Jutarnji List publie une liste, qui s'allonge chaque jour, des cafés de Zagreb où l'on pourra suivre les rencontres en direct. Signalés par un autocollant qui précise "Ici, on peut voir la Coupe du monde", 113 établissements à Zagreb et dans les environs sont déjà prêts à profiter de l'aubaine. Il devrait y en avoir au moins 200 le 3 juin, lorsque aura lieu le premier match entre la Croatie et le Mexique.

Avant cette date, les établissements ouverts au public pourront procéder à une répétition générale à l'occasion du match d'ouverture de la Coupe du monde vendredi entre la France et le Sénégal: les aficionados croates ne cachent pas leur préférence pour la France.

Le scénario, déjà fixé lors de France 98, où la Croatie était parvenue en demi-finale, est désormais bien connu. Après chaque match, les supporteurs affluent vers la place centrale de la capitale, la place du Ban Jelacic, et n'hésitent pas, pour les plus enthousiastes, à se plonger dans les eaux de la fontaine Mandusevac.

Autre signe de cette montée de fièvre, le tirage des journaux et magazines, notamment spécialisés, monte à mesure que s'approche le jour J. Sportske Novosti, le seul quotidien sportif de Croatie, qui tire habituellement à 30 000 exemplaires, a été vendu à 80 000 exemplaires le 27 mai. Selon la direction du journal, il sera vendu chaque jour à 100 000 exemplaires pendant l'épreuve.

Soutien de Kostelic et Ivanisevic

Enfin, l'équipe croate a le soutien de deux vedettes mondiales du sport, l'une et l'autre de nationalité croate, la skieuse Janica Kostelic et le joueur de tennis Goran Ivanisevic.

"Si la Croatie passe le second tour, je pars pour le Japon", a déclaré à Sportske Novosti Janica Kostelic, qui a remporté quatre médailles aux derniers jeux Olympiques d'hiver. Selon ses pronostics, les Croates gagneront 2-1 contre le Mexique, puis battront l'Equateur 2-0. "Et ça continuera. Je crois dans les garçons croates, bien que ce soit difficile de renouveler les succès remportés en France en 1998", assure-t-elle.

Pour sa part, Goran Ivanisevic, qui se rétablit dans sa ville de Split (sud) d'une récente opération à l'épaule gauche, n'ira pas au Japon, ni en Corée du Sud. "Mais cela ne veut pas dire que je ne regarderai pas les matches", ajoute-t-il, en précisant que son épaule droite est, elle, en bon état et qu'il peut donc brandir le drapeau.

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