08/04-12/07/2004

EXPOSITION
La Renaissance en Croatie
A découvrir jusqu'au 12 juillet, à Ecouen, au Musée national de la Renaissance

Ivan Duknovic,Saint Jean Evangéliste, Chapelle Orsini, cathédrale de Trogir, 1482, 187 x 62 x 62 cm.

A la croisée de l'espace méditerranéen et de l'Europe centrale, la Croatie fut parmi les premiers pays à s'ouvrir à l'art de la Renaissance, et ce dès le milieu du XVe siècle. En témoigne notamment la cathédrale de Sibenik ou la cité de Dubrovnik, inscrites au patrimoine mondial par l'Unesco, mais aussi les réalisations de Laurana, Firentinac, Klovic ou Duknovic. A travers une soixantaine de chefs-d'oeuvre réunis pour la première fois - certains datant de la haute Renaissance -, le public français aura le privilège de découvrir au Château d'Ecouen l'itinéraire des artistes les plus représentatifs de la Renaissance en Croatie, de l'architecture à l'orfèvrerie, en passant par la sculpture, la peinture, ou la gravure. Placée sous le haut patronage des présidents français et croate, l'exposition sera accueillie à Zagreb à partir de septembre.

LE CONTEXTE HISTORIQUE

La Croatie actuelle rassemble plusieurs régions dont les principales sont la Dalmatie, la Slavonie, la Croatie centrale et l'Istrie, et qui correspondent, pour les trois premières, aux anciens royaumes médiévaux. A la fin du Moyen Âge, et en particulier sous le règne de Louis Ier d'Anjou (1340-1382), la Croatie vit une époque de relative prospérité. Au XVe siècle, la situation change. La Dalmatie va tomber sous la coupe de Venise, tandis que les premières avancées des Ottomans déstabilisent la Croatie centrale et la Slavonie qui connaissent une très grande fragilité politique. Ces deux royaumes sont alors rattachés au trône de Hongrie-Croatie.

La crise économique, causée notamment par le dépeuplement des campagnes, ajoute à la fragilisation de la zone. Mais, en 1493, la terrible défaite de Krbavsko polje face aux armées du Sultan manquèrent de porter un coup fatal à la noblesse croate, qui dut abandonner les deux tiers de ses terres à l'envahisseur. Commencèrent alors trois long siècles de résistance face à la supériorité militaire de la Sublime Porte.

La Dalmatie, quant à elle, est moins menacée, mais les restrictions imposées par Venise provoquent également un affaiblissement économique. Seule la République de Raguse (Dubrovnik aujourd'hui), à l'extrémité sud de la Dalmatie, garde son indépendance et réussit à développer son commerce sur les mers, mais également à l'intérieur des terres grâce à un accord avec les Ottomans. Cette prospérité permet à Raguse d'être le moteur de la création artistique dans la région.

La première Renaissance

La haute Renaissance apparût très tôt en Croatie, dès la première moitié du XVe siècle. Né à Florence et à Padoue au début du siècle, le style Renaissance toucha très vite Venise. Avant même de gagner toute la péninsule italienne, il se diffuse très tôt en Dalmatie. Dubrovnik, puis Trogir et Sibenik, furent les premières cités hors d'Italie touchées par ce renouveau artistique, que l'on nommera plus tard "première Renaissance". Il gagna par la suite Budapest, la Provence et le reste de l'Europe. De fait, la seconde Renaissance, qui se caractérise par un style plus mûr, n'apparaîtra que bien plus tard, au tournant entre le XVe et le XVIe siècle. Prise comme un tout, la Renaissance apparaît comme un phénomène artistique majeur, propre à l'Europe, qui demeure un moment charnière dans l'histoire de la création artistique de notre continent.

Située au carrefour de l’espace méditerranéen, la Croatie se singularise par une grande ouverture à de multiples influences artistiques, notamment italiennes. C’est ainsi que, dans la sphère culturelle et politique de la République de Venise, et plus lointainement, de Florence, le pays fut particulièrement réceptif à l’éclosion de l’art à la Renaissance. Peintures, sculptures, dessins, gravures et enluminures, pièces d’orfèvrerie... grâce aux prêts d’églises, de monastères et de musées de Croatie et des collection publiques françaises, l’exposition présente une soixantaine d'œuvres qui dressent un panorama significatif de la création artistique dans ce pays, à la Renaissance.

Aux XVe et XVIe siècles, une classe composée essentiellement de hauts dignitaires ecclésiastiques mais aussi de laïcs sensibles aux valeurs de l’Antiquité classique, encourage la nouvelle expression artistique. Alors que s’achève la construction des cathédrales, de nombreuses églises voient le jour. A Trogir, le grand humaniste Koriolan Cipiko (1425-1493) commande la chapelle Saint-Jean le Bienheureux. Dans le domaine privé, les marchands de Raguse (Dubrovnik), enrichis dans le commerce avec les Balkans se font construire villas et palais. Sur l’île de Hvar, le poète et patricien Petar (Pierre) Hektorovic (1487-1572) fait bâtir à Stari Grad une villa à l’italienne, qu’il fait fortifier dans la crainte de la menace ottomane. L’architecture urbaine connaît également un remarquable essor avec des loggias municipales, ses vastes citernes, ses murailles et ses tours.

Echanges artistiques

Edifications et embellissements sont le fruit d’échanges avec l’Italie. La cathédrale de Sibenik, construite à partir de 1450 par Giorgio Dalmata [Juraj Dalmatinac] est ainsi à rapprocher des édifices vénitiens de l’époque. Beaucoup d’artistes croates allaient parfaire leur formation de l’autre côté de l’Adriatique comme le peintre Giorgio Schiavone [Juraj Culinovic] (1518-1563), qui décora à fresque de nombreux palais de Venise, où il développa aussi un art original marqué par Titien et Véronèse.

La cathédrale Saint-Jacques de Trogir, oeuvre de Georges le Dalmate et Niccolo Fiorentino, XVe s.
La cathédrale Saint-Jacques à Sibenik, oeuvre de Georges le Dalmate et Niccolo Fiorentino, XVe s. Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Pour leur part, les mécènes croates appelaient des artistes italiens comme Niccolo Fiorentino [Nikola Firentinac] (1430-1514) qui participa à la décoration de la chapelle Saint-Jean le Bienheureux. Florentin également, Michelozzo di Bartolomeo (1396-1472), l’illustre architecte et sculpteur, qui avait été l’élève de Ghiberti et l’assistant de Donatello, participa à la construction des remparts de Dubrovnik.

Julije Klovic (Giulio Clovio)
Madonna del Silenzio (Dessin d’après Michel-Ange), 29,2 cm x 24,4 cm, Zagreb, Bibliothèque Nationale.

En fait, on retrouve souvent les artistes croates au centre des échanges internationaux que connaît l’Europe à la Renaissance. Franciscus de Laurana [Franjo Vranjanin] (1420-1502) travailla pour Alphonse d’Aragon à Naples et pour René d’Anjou en Provence. On lui doit notamment l'Autel Saint-Lazare de la cathédrale de la Major à Marseille. De son côté, Giovanni Dalmata [Ivan Duknovic] (1440-1510) réalisa les grands tombeaux de prélats romains avant d’entrer au service de Mathias, roi de Hongrie. D'origine dalmate, Giulio Clovio [Julije Klovic] (1498-1578) fut un remarquable dessinateur et enlumineur qui, après un séjour en Hongrie, s’installa à Rome et travailla dans le milieu des Farnèse.

Schiavone, le Tintoret, Carpaccio

Vittorio Carpaccio, Saint Martin, Polyptyque, Fin 15e s. 12,5 x 66,5 cm, Cathédrale de Zadar.

L'exposition présente, dans un parcours intégré aux collections du musée, de très belles peintures et sculptures. L’influence de Giovanni Bellini se fait directement sentir dans la Vierge à l’Enfant de Schiavone (collection du couvent franciscain Saint-Laurent). Le Portrait de l’évêque Toma Nigris (collection du monastère franciscain de Poljud, Split) peint à Venise en 1527 par Lorenzo Lotto présente un des défenseurs de la Croatie contre les Turcs, auteur d’une Histoire de la Croatie. Vers 1496, Vittore Carpaccio composa un Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre pour le panneau central du polyptique de l’autel Saint-Martin de la cathédrale Sainte-Anastasie de Zadar. Le Tintoret peignit une Déploration du Christ (collection du monastère dominicain Saint-Pierre, Stari Grad, île de Hvar) pour la reconstruction de l’église détruite par les Ottomans en 1571. Enfin, le Saint Sébastien de Niccolo Fiorentino (église Saint-Sébastien, Trogir) est à compter parmi ses plus belles sculptures.

A travers une soixantaine d'oeuvres, l'exposition retrace l'itinéraire des artistes les plus représentatifs de la Renaissance en Croatie. Toutes les techniques sont représentées : l'architecture, la sculpture, la peinture, ainsi que la gravure ou l'orfèvrerie.

L'INAUGURATION OFFICIELLE

Placée sous le haut patronage du Président Jacques Chirac et du Président Stipe Mesic, l'exposition sera inaugurée le 7 avril au Château d'Ecouen par Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, en présence du président de la République de Croatie, ainsi que des ministres croates de la Culture, Bozo Biskupic, et des Affaires étrangères, Miomir Zuzul.
 Les textes des allocutions des ministres

 

Oeuvres exposées

Confrontées à la pression musulmane, les élites humanistes de la côte adriatique manifestent leur sentiment d'appartenance à la culture occidentale en développant des échanges artistiques avec les grands foyers de création voisins, important parmi les premiers le style Renaissance hors d'Italie. L'exposition témoigne de la diversité de cette influence en présentant des oeuvres touchant à l'architecture, la sculpture, la peinture, tout comme au dessin ou à l'orfèvrerie.

Villa ragusaine à Lapad.

Dès le milieu du XVe siècle, la Dalmatie et plus encore Dubrovnik accueillent des artistes florentins comme le bronzier Michelozzo di Bartolomeo. Dans le même temps, les artistes locaux les plus représentatifs font leurs classes dans les centres de création italiens avant de revenir chez eux : Juraj Dalmatinac (Georges le Dalmate) reprend les travaux de la cathédrale de Sibenik en 1441, à son retour de Venise ; formé en Toscane, Nikola Firentinac (Nicolas le Florentin) réalise la première oeuvre architecturale de la Haute-Renaissance hors d'Italie, la chapelle du bienheureux Jean de la cathédrale de Trogir (1468-1482); Juraj (Georges) Culinovic ouvre un atelier de peinture à Sibenik en 1463 après avoir fréquenté l'atelier padouan du grand maître Squarcione ; le sculpteur Ivan (Jean) Duknovic travaille à Fiesole, à Rome et dans le Latium, où il se rend célèbre sous le nom de Giovanni Dalmati, avant de regagner sa ville natale de Trogir à la fin du siècle.

Férus d'humanisme, les riches propriétaires de Dubrovnik se font construire en ville des palais et, au bord de la mer, de splendides résidences de villégiatures en union avec la nature: les célèbres "villas ragusaines", semblables à une Arcadie rêvée.

Mais, au début du XVIe siècle, la multiplication des raids ottomans incite l'Etat à privilégier des entreprises de construction défensive pour protéger ses terres. Le gouvernement vénitien envoie Michele Sanmicheli à Zadar pour édifier la "Porta Terraferma" (1537-1543). Son neveu, Gian Girolamo Sanmicheli, bâtit le fort Saint-Nicolas (1540-1544) sur le canal de Sibenik. A partir de 1579, Martin Gambon, originaire d'Italie de Nord lui aussi, dirige la construction de la forteresse de Karlovac.

ANIMATIONS CUTURELLES

A la découverte de la langue croate
Atelier d'initiation à la langue croate
- 12 avril 2004
- 2 et 23 mai 2004
- 5 et 27 juin 2004

Contes
Découverte de l'exposition pour les petits (6-12 ans)
- le mercredi 21 avril 2004
- les mercredis 5 et 19 mai 2004
- les mercredis 2 et 16 juin 2004
- le mercredi 7 juillet 2004

Musique de la Renaissance
Tous les samedis à 15h et 16h : intermèdes musicaux Renaissance sur l'orgue positif du 16e siècle (sans supplément au droit d'entrée).

Le "petit Michel-Ange"

Pour ce qui est de la peinture, des tableaux sont directement acheminés d'Italie, certains commanditaires n'hésitant pas à s'adresser aux plus grands artistes vénitien. Le tableau de botteghe fait l'unanimité comme l'extraordinaire polyptyque de Carpaccio, daté de 1496, à Zadar. En 1527, l'évêque Thomas Nigris de Split s'adresse à Lotto pour qu'il fasse son portrait. Les Ragusains commandent trois tableaux au Titien et le Tintoret représente le poète humaniste de Hvar Pierre Hektorovic, donateur de l'oeuvre, dans une mise au tombeau (entre 1571 et 1579). Seule Dubrovnik offre véritablement des possibilités aux peintres locaux comme Nicolas Bozidarevic dont l'exposition présente deux triptyques.

Franciscus de Laurana
Buste de femme, provenant de la famille de Condé, marbre, 44 cm.

Enfin, certains artistes nés et formés en Croatie connaissent la renommée loin de chez eux. C'est le cas du sculpteur Franjo Vranjanin (Franciscus de Laurana) qui parcourt tout le pourtour de la Méditerranée occidentale (Naples, Provence, Sicile) ou du miniaturiste Julije Klovic (Giulio Clovio), surnommé par Vasari le "nouveau et petit Michel-Ange", que l'on retrouve à Venise, Rome, Budapest, Mantoue, Florence... Quant au peintre et graveur Schiavone, né à Zadar, il fait toute sa carrière à Venise.

 

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux et le musée national de la Renaissance, château d’Ecouen, grâce aux prêts exceptionnels de plusieurs musées, collections et églises croates représentés par la galerie Klovicevi Dvori, Zagreb, du Musée du Louvre, du Musée Jacquemart-André, de la Bibliothèque nationale de France et du Musée des Beaux-Arts de Rennes. L’exposition sera présentée à Zagreb à partir de septembre 2004.

INFORMATIONS PRATIQUES

LA RENAISSANCE EN CROATIE
du 8 avril au 12 juillet 2004

Le chateau d'EcouenMusée national de la Renaissance
Château d'Ecouen
95440 ECOUEN
www.musee-renaissance.fr

tél : +33 (0)1 34 38 38 50
fax : +33 (0)1 34 38 39 59

Heures d'ouverture
Tous les jours sauf le mardi
de 9h30 à 12h45 et de 14h à 17h 45.
Fermé le 1er mai.

Parc
Accès gratuit. Tous les jours (y compris le mardi) de 8hà 19h en été (15 avril au 30 septembre) et de 8h à 18h en hiver.

Librairie
Tous les jours sauf le mardi, de 9h30 à 12h45 et de 14h à 17h30 en hiver, 18h en été.

Restaurant
La Plaine de France. Situé dans le château, restaurant avec terrasse, salon de thé et glacier. Ouvert de 9h30 à 17h.

Plan d'accès au musée


DROITS D'ENTREE ET CONDITIONS DE VISITE
Plein tarif : 5,20 €
Tarif réduit (de 18 à 25 ans et pour tous le dimanche) : 3,80 €
Forfait groupe (de 20 à 30 pers.) : 57 €
Gratuit : moins de 18 ans et pour tous le premier dimanche du mois
Visites et conférences :
Pour les visiteurs individuels : le samedi et le dimanche (avril, mai, juin) à 14h15
Pour les groupes : réservation obligatoire au 01.34.38.38.52, par fax au 01.34.38.39.59 ou par courriel.

Catalogue de l'exposition : Editions de la Réunion des Musées Nationaux, - édition brochée, 324 pages, 26 cm x 22 cm, 40 €. (voir les points de vente)

Billetterie
Possibilité d'achat de billeterie à l'avance, (remise de 5 à 20%)
Informations et commandes :
tel : 01 40 13 49 13
fax : 01 40 13 49 11
ou par mail : museecie@rmn.fr

Visites guidées individuels et groupes, Renseignements : +33 (0)1 34 38 38 52

ACCES PAR LA ROUTE (à 19 km de Paris)
. Autoroute du Nord (A1), à la Porte de la Chapelle,
. Prendre la sortie n°3, Pierrefitte-Beauvais : Nationale 1,
. Suivre ensuite la direction de Chantilly : Nationale 16,
. Le château est indiqué, au sommet de la côte sur votre gauche,
. Parking reservé pour les visiteurs.

ACCES PAR LE TRAIN (SNCF)
. Gare du Nord banlieue : direction Persan-Beaumont-Luzarches par Monsoult Maffliers,
. Descendre à Ecouen-Ezanville,
. Puis : autobus 269, direction Garges-Sarcelles, descendre à l'arrêt Mairie d'Ecouen ou rejoindre le musée à pied depuis la gare (20mn) par la forêt.

ACCES PAR LE RER D
RER D en direction de Orry-la-ville
Descendre à Garges-Sarcelles
Puis prendre l'autobus 269, en direction de Hôtel de ville d'Attainville
Descendre à l'arrêt Château d'Ecouen

L'EXPOSITION
Commissariat en France : Alain Erlande-Brandenburg, conservateur général, directeur du musée national de la Renaissance ; Agnès Bos, conservateur au musée national de la Renaissance
Commissaire en Croatie : Miljenko Jurkovic, professeur à l'Université de Zagreb, et Milenjko Domian

CONTACTS
A la Réunion des musées nationaux : 49, rue Etienne Marcel - 75001 Paris Alain Madeleine-Perdrillat, communication Gilles Romillat, presse, Tél : 01 40 13 47 61 / Fax : 01 40 13 48 61
Au musée de la Renaissance : David Madec, Tél : 01.34.38.38.64 / Fax : 01.34.38.39.59

Liste des œuvres exposées

I- Liste des œuvres croates

- Sculpture

1. Georges le Dalmate (Juraj Dalmatinac)
La flagellation du Christ, Cathédrale de Split, 1448.
Dim : 70 cm x 50 cm x 18 cm

2. Nikola Firentinac
Lamentation sur le Christ mort, Autel de la chapelle Cipico, église Saint-Jean-Baptiste, Trogir, 1468-69. Dim : 172 cm x 132 cm x 32 cm

3. Nikola Firentinac
Saint Jean l’Evangéliste, Chapelle Orsini, cathédrale de Trogir, fin du 15e s. Dim : 194 cm x 67 cm x 60 cm

4. Ivan Duknovic
Saint Jean l'Evangéliste, Chapelle Orsini, cathédrale de Trogir, 1482. Dim : 187 cm x 62 cm x 62 cm

5. Ivan Duknovic
Putto portant les armoiries de la famille Cipico, Trogir, Vers 1480. Dim : 69 cm x35 cm x 50 cm

Ivan Duknovic
Putto portant les armoiries de la famille Cipico, Trogir, Vers 1480, 69 x 35 x 50 cm.

6. Andrija Alesi
Saint Jérôme, Trogir, vers 1480 Dim : 39 cm x 37 cm x 7 cm

7. Nikola Firentinac
La Vierge, Portail de l'église franciscaine de Hvar, vers 1460 Bas-relief en marbre ; H : 92 cm x 170 cm x 18 cm

8. Franciscus de Laurana
Pierre tombale de sainte Anastasie, Cathédrale de Zadar, milieu du 15e s. 65 cm x 176 cm

9. Nikola Firentinac
Saint Sébastien, Cathédrale de Trogir, 1476-1482.
Dim. 125 cm x 38 cm x 34 cm

10. Michelozzo
Figure de carillonneur, Clocher de l'horloge de Dubrovnik, 1476 [Sous réserve de restauration]
Métal ; 200 cm x 105 cm x 105 cm

11. Pavo Gospodnetic
Le prophète Isaïe, Cathédrale de Šibenik, vers 1595.
H : 84 cm x 25 cm x 25 cm

12. Ivan Duknovic
Saint Blaise, Palais ducal de Dubrovnik, vers 1505.
165 cm x 65 cm x 55 cm

14. Anonyme
Vierge à l'Enfant, Cathédrale de Senj, fin du 15e s.
70cm x 45cm

16. Médaille à l'Effigie de Tomo Bakac
Zagreb, Musée archéologique.

17. Paulus da Ragusa
Médaille à l'Effigie d'Alphonse d'Aragon
Zagreb, Musée archéologique, vers 1450.

18. Anonyme
Crucifix, Starigrad sur l'île de Hvar, vers 1570
Bois ; dim : 210 cm x 210 cm x 140 cm

19. F. Laurana
Portrait d'Antonio Baresi
Hrvatski restauratorski zavod Zagreb
Buste en marbre ; dim : 51 cm x 65 cm x 22 cm

- Peinture

20. H. Dürer
La Crucifixion
Zagreb, Cathédrale, 1495.
941 x 668 mm

21. Francesco Bissolo
La Vierge à l’Enfant, entourée de saints et de D. Dobricevic en donateur
Lastovo, église de Sainte-Marie à Polje, 1516
Tempera sur bois ; dim : 220 cm x 144 cm

22. Titien et assistants
Saint Blaise, sainte Marguerite, saint Tobias avec un ange et le donateur Pucic
Dubrovnik, Galerie d’art du couvent dominicain, milieu du 16e s.
Huile sur toile ; dim : 208 cm x 163 cm

23. Jacopo Tintoretto
Pietà
Starigrad sur l’île de Hvar, couvent dominicain du Saint-Pierre-Martyr, 1571-1579
Huile sur bois ; dim : 270 cm x 142 cm

24. Lorenzo Lotto
Portrait de l’évêque Toma Niger
Split, couvent franciscain de Saint-Antoine, 1527
Huile sur bois ; dim : 42 cm x 54 cm

Nikola Bozidarevic, Vierge à l'enfant, v. 1500, Dubrovnik, 170 x 78 cm.

25. Peter Coecke van Aelst
La fuite en Egypte
Pakljena sur l’île de Šipan, église de Sainte-Marie
Tempera sur bois ; dim : 104 cm x 72 cm

26. N. Bozidarevic
Vierge avec saints, Triptyque, 1500, Dubrovnik, Dominicains, (170 cm x 78 cm) x3
Tempera et dorure sur toile ; 511 cm x 78 cm

27. N. Bozidarevic
Vierge avec saints, Dubrovnik, Triptyque, 1517
Tempera et dorure sur bois ; dim. : 320 cm x 235 cm

28. Vittorio Carpaccio
Saint Martin, Polyptyque, Fin 15. S.
Dim. : 12,5 cm x 66,5 cm, Cathédrale de Zadar

29. Juraj Culinovic / Giorgio Schiavonie
Vierge à l’Enfant
Dim. : 106x59 cm, Sibenik, Monastère de Saint-Laurent


- Codex, Livres anciens, Estampes, Dessins, Miniatures

30. Le statut de la ville de Pula
Pazin, Archives régionales, 1500.
Dim. ca : 29 cm x 24 cm

Lorenzo Lotto
Portrait de l’évêque Toma Niger
Split, 1527.

31. J. Dragišic
De Natura Spirituum, Florence, 1499 (Frontispice enluminé)
Dim.ca. : 26 cm x 20 cm, Dubrovnik, Bibliothèque scientifique

32. R. Valturio
De re militari, Vérone, 1483, D. Dobricevic éditeur
Dim. ca. : 28 cm x 20 cm, Zagreb, Metropolitana

33. Esope
Fabulae, Brescia 1487, D. Dobricevic éditeur,
Visovac, couvent franciscain

34. Officium beate Marie virginis
Lyon 1500, D. Dobricevic
Dim. ca. : 16 cm x 11 cm, Zagreb, Bibliothèque Nationale.

35. Nouveau Testament en écriture glagolitique (reliure contemporaine)
Urach, 1562-63.
Dim. ca. : 24 cm x 18 cm, Bibliothèque Nationale, Zagreb

36. J. Zullart
Il devotissimo viaggio di Gerusalemme, Rome, 1586.
Gravures sur bois de Natale Bonifaci ; dim. ca. : 22 cm x 17 cm, Bibliothèque scientifique, Zadar

37. D. Fontana
Della trasportatione dell’obelisco, Vaticano, Rome, 1590.
Gravures sur bois de Natale Bonifaci ; dim. : 290 mm x 230 mm, Bibliothèque Nationale, Zagreb

38. Martin Rota Kolunic
Le Massacre des Innocents (d’après G. B. Francu)
Dim. 39,4 cm x 64,5 cm, Zagreb, Cabinet des estampes d’HAZU, 1569.

39. N. Bonifacio
Le transport de l’obélisque du Vatican
Dim. 49,5 cm x 112,5 cm, Šibenik, Musée régional, 1586.

El Greco
Portrait de Giulio Clovio (Juilje Klovic), 1571.

40. J. Klovic
Madonna del Silenzio (Dessin d’après Michel-Ange)
Dim. 29,2 cm x 24,4 cm, Zagreb, Bibliothèque Nationale

41. J. Klovic
Judith et Holopherne
Dim. 32,2 cm x 23,3 cm, Zagreb, Cabinet des estampes d’HAZU

42.Clovio (J. Klovic)
Gloria In Eccelsis Deo, Autour de 1530
Dessin ; 35,5 cm x 24,8 cm, Bureau du Président de la République Croate

- Orfèvrerie

43. Oratio Fortezza
Vasque en cuivre gravé représentant des scènes de la guerre des Chrétiens contre les Turcs., Šibenik, Musée régional, vers 1560.
Diam. : 47,5 cm

44. Encensoir
Trésor de la cathédrale de Zagreb, début du 16e s.
Argent ciselé ; H : 19,5 cm et avec chaînes 66 cm

45. Navette
Trésor de la cathédrale de Zagreb, début du 16e s.
Argent doré, repoussé, ciselé ; dim. 11,5 x 15,5 x 9 cm, diamètre de la base 6,6 cm

46. Ampoule aux saintes huiles
Zagreb, Trésor de la cathédrale, vers 1500.
Argent doré repoussé avec ornements ciselés ; H : 24 cm, largeur du profil 14,5 cm,
diamètre de la base 12,1 cm

47. Plat avec aiguière
Atelier de Jamnitzer, Dubrovnik, Trésor de la cathédrale, 15e s.
Argent doré repoussé ; dim. plat H : 5 cm, diamètre de la base 50 cm

Chapelle du Bienheureux-Jean-de-Trogir (1468-1489)
Oeuvre de Nicolas le Florentin, Ivan Duknovic et Andrija Alesi.

48. Reliquaire-chef de saint Sixte
Atelier vénitien, Trésor de la cathédrale de Zadar, 1596.
Lames d'argent poussé ; dim. : 44,5 cm x 47,5 cm x 26 cm

49. Châsse-reliquaire contenant des reliques de plusieurs saints (fin du 18e s.),
couverte de plaques faites par Tomo Martinov (fin du 15e s.)
Bois couvert de lames d'argent doré et repoussé ; dim. : 15,5 cm x 27 cm x 17 cm, Trésor de la cathédrale de Zadar.


II- Liste des œuvres prêtées par les institutions françaises

MUSÉE DU LOUVRE

Département des Sculptures
Franciscus de Laurana
Buste de femme, provenant de la famille de Condé
Marbre ; H. : 44 cm ; Inv. MR 2597

Département des Dessins
Giulio Clovio (J. Klovic)
Paul frappe de cécité Elymas devant le proconsul Sergius Paulus
Dessin parchemin ; dim. : 32,5 cm x 22,4 cm ; Inv. RF 3977

Giulio Clovio (J. Klovic)
Trois vertus théologales, la Foi, l'Espérance et la Charité
Dim. : 31,8 cm x 22,4 cm ; Inv. RF 3978

Andrea Schiavone
La Cène
Dessin ; Dim. : 32 cm x 54,7 cm ; Inv. 54 50

Andrea Schiavone
La mise au tombeau
Dim. : 27 cm x 20,8 cm ; Inv. 65 65

Andrea Schiavone
Mise au tombeau
Dim. : 23,2 cm x 19,3 cm ; Inv. 54 51

Andrea Schiavone
Trois Figures s'entretenant avec un veillard assis près d'un arbre
Dim. : 18,6 cm x 17,9 cm ; Inv. 54 52

Département des Peintures
Bernardino da Parenzo
Adoration des mages
Peinture sur bois ; H. : 38 cm , L. : 55 cm : Inv. MI 592


BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE

Cabinet des Estampes
Giulio Clovio (J. Klovic)
Judith et Holopherne (estampe de Ph. de Soye)
Cabinet des Estampes (1 exemplaire dans chaque site)

Réserve des livres rares
Dante Alighieri
Divina Commedia di Dante Alighieri, col commento di Christoforo Landino
Brescia, D. Dobricevic, 1487, Rés. Smith-Lesouëf R-75

Cabinet des Médailles
Franciscus de Laurana
Médaille représentant Charles d'Anjou, comte du Maine, série des princes 296
Milieu du XVe s., Cabinet des Médailles

Franciscus de Laurana
Médaille représentant Jean de Calabre
Milieu du XVe siècle, Cabinet des Médailles, Inv. AV 148

Franciscus de Laurana
Jeanne, Reine de Sicile
Cabinet des Médailles, Médaille ; Inv. Fonds AV 145

Franciscus de Laurana
Charles d'Anjou
Médaille ; Inv. AV 150, Cabinet des Médailles


MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ

Juraj Culinovic / Giorgio Schiavone
Portrait d'un homme
Peinture sur parchemin ; H : 37 cm, L : 29 cm (sans cadre), H : 76 cm; L : 51 cm (avec cadre) ;
Inv. MJAP 1817-1


MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE RENNES

Andrea Schiavone
Adoration des bergers
Dessin au pinceau et lavis brun ; dim. : 30,1 cm x 21,5 cm ; Inv. 794.1.2518

 

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