20/09-5/10/2003

EXPOSITION
Zvonimir Lončarić
L’Atelier Grognard consacre une exposition au célèbre peintre et sculpteur croate. Hautes en couleur, ses œuvres sont légèrement teintées d'ironie et de poésie.

Loncaric : "Six feuilles noires"Du 20 septembre au 5 octobre, Rueil-Malmaison accueille une exposition du peintre et sculpteur croate Zvonimir Loncaric. Avec ses couleurs vives, souvent bleues, rouges ou jaunes, l’artiste, fortement porté vers l'aspect ludique de son art, joue avec les volumes, avec les corps féminins qu’il façonne et colorie. 25 sculptures en bois et polyester seront exposées ainsi que 12 peintures.

ZVONIMIR LONCARIC

Zvonimir LoncaricNé à Zagreb le 13 mars 1927, Loncaric est originaire de Podravina, berceau de l'art naïf croate. Après quatre années d'études d'architecture, il entre en 1950 à l’Académie des Arts appliqués de Zagreb, d'où il sort diplomé en 1955. Depuis 1958, il participe régulièrement comme dessinateur ou scénographe aux meilleures créations des Studios de film d'animation de Zagreb. Il est notamment l'auteur de la scénographie du dessin animé Surogat de Dusan Vukotic primé par un Oscar en 1961. Loncaric est également l'auteur d'une cinquantaine de mises en scènes de théâtre et de films éducatifs produits à Zagreb. En tant qu'illustrateur et graphiste, il a illustré de nombreux livres et revues. Outre sa participation à une centaine d'expositions collectives en Croatie et à l'étranger (Bruxelles, Paris, Göteborg, Pekin, Athènes, Rome, Budapest, Le Caire, etc.), une quarantaine d'expositions lui ont été consacré depuis quarante ans, dont plusieurs en Europe (Graz, La Haye, Clermont Ferrand). Une vingtaine de ses sculptures en extérieur ornent des lieux publics en Croatie, mais aussi à l'étranger (Séoul). Trois films ont été consacrés à son oeuvre. Il vit et travaille entre Zagreb et le hameau de Novigrad Podravski où depuis les années 1980 il a installé en pleine campagne l'atelier de ses rèves.

S’il fallait définir en quelques termes le lien qui relie entre elles les œuvres de Zvonimir Loncaric, qu’il s’agisse de peintures, de sculptures ou d’affiches, plusieurs maîtres-mots viennent d’emblée à l’esprit : humour, joie de vivre et polychromies chatoyantes. Pour autant, ils ne donneraient qu’une idée superficielle de son art profondément anti-classique où la figure humaine, sous toutes ses déclinaisons, occupe une place centrale. Qui plus est, réduite à elle-même, elle se trouve affranchie de tout message universel plus ou moins explicite qu’elle aurait vocation à transmettre.

Loncaric : "Piéton sur un cheval"Bien que certains les aient rapprochées des personnages de la Comédie humaine de Balzac, ses sculptures, qui manifestement n’aspirent nullement à l’immortalité, figurent avant tout une poésie de l’éphémère dans sa forme la plus naïvement rudimentaire. Outre son modernisme qu’illustre d’abord sa simplification des volumes et des formes à leur quintessence même, il lui arrive d'enrichir son style reconnaissable par l’utilisation d’effets cinétiques produits par l’articulation mécanique de ses œuvres. Éclectique par ses choix, la créativité de Loncaric a fait feu de tout bois : papier, cire, argile, bois, bronze, verre, polyester…, chaque matériau a sa noblesse, tout est bon à expérimenter. D'aucuns y déceleront l'influence de l'Académie des Arts appliqués de Zagreb où il fit ses premières armes, d'autres y verront un pionnier dans un courant artistique qui, à certains égards, le rapproche de Niki de Saint-Phalle ou du pop-art américain.

Si l’on eût pu croire que la perte de l’espace et du volume constituerait un carcan insoutenable à son imagination débordante, ce serait mal connaître Loncaric qui s’est révélé tout aussi à l’aise dans ses acryliques sur toile ou sur soie, ses affiches, ses croquis pour dessins animés, ses scénographies ou encore ses décorations d’intérieurs, qu’il s'est montré libre dans ses sculptures. Passé maître dans l’art de la géométrisation, il a su l’appliquer à l’espace bidimensionnel sans pour autant faire de ses tableaux de vulgaires épures de ses statues bariolées, mais en préservant un indéfinissable lien entre ces deux faces majeures de sa production artistique que sont la peinture et la sculpture.

Exposition du 20 septembre au 5 octobre 2003.
"Oeuvres choisies"
Atelier Grognard
6, avenue du Château de Malmaison
92500 Rueil-Malmaison
Entrée libre (Ouverture de 10h à 18h, tous les jours sauf le lundi)
Renseignements au 01 47 32 65 67.
Vernissage : samedi 20 septembre 2003 à 18h30.

L'exposition est réalisée par le service des Affaires culturelles de Rueil-Malmaison, en collaboration avec l'Ambassade de la République de Croatie à Paris et grâce au soutien du Ministère croate de la culture et de la Ville de Zagreb.

Préface du catalogue de l'exposition

Par Bozidar Gagro,
Ambassadeur de Croatie en France,
ancien ministre de la Culture

Loncaric : un timbre-poste croate célébrant la Saint-ValentinLe drame de la Yougoslavie, ce pays, plus exactement, cet État qui n’est plus, disparu comme il apparut : par la force de l’histoire, celui-ci renferme en lui moments et périodes qui furent autant d’instants de fierté et d’espoir. L’un d’entre eux se produisit dans les années cinquante et soixante, lorsqu’en Croatie et dans d’autres milieux culturels de l’ex-Etat « des centaines de fleurs ont éclos » selon une métaphore alors fameuse. Et tout cela sur le décor monochrome que constituaient le verbe assassiné et la pensée totalitaire.

EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

1964
Zagreb, Musée des Arts Décoratifs (avec A. Jakic)
1969
Karlovac, Zorin dom
Zagreb, Galerie Inex
1970
Zagreb, Galerie d'Art Contemporain
Split, Galerie d’Art
Dubrovnik, Musée d’Art Contemporain
1971
Graz, Neue Gallerie
La Haye, Pavillon "Madurodam"
Zagreb, Galerie du théâtre "Gavella"
1974

Zagreb, Galerie d'Art Contemporain
Dubrovnik, Galerie "Sebastijan"
Zadar, Maison "Grisogono" - Galerie de l'Institut de la Préservation des Monuments historiques
1978
Zagreb, Galerie de l'Institut "R. Boskovic"
1982
Rijeka, Galerie de Jadroagent
Varazdin, Atlas Art Agencija
Zagreb, Galerie d'INA
1983
Zagreb, Galerie "Fenêtres"
1986
Labin, Pazin, Porec, Rovinj
Zagreb,
Musée des Arts Décoratifs
1987
Clermont Ferrand, Les journées yougoslaves
1988
Sibenik, Galerie “Krsevan”
Dubrovnik, Galerie du Centre International d'Études Slaves
Cakovec, Musée de Medimurje
Zagreb, Bibliothèque Staglisce
1992
Zagreb, Galerie “Permanenta”
Slavonski Brod, Musée de Brodsko Posavlje

1993
Cakovec, Galerie "Arh Gall"
Dubrovnik, Galerie "Sebastijan"
1996
Varazdin, Galerie "DoraArt"
1997
Zagreb, Galerie “ULUPUH”
Krk, Galerie "Decumanus"
Dubrovnik, Espace Matica hrvatska
Zagreb, Galerie Karas
Krapina, Galerie du Centre culturel
1998
Zagreb, Pavillon des Arts
1999
Dubrovnik, Galerie "Tezoro" (avec Nives Cicin-Sain)
2001
Dubrovnik, Galerie "Artur"
2003
Koprivnica, Galerie Koprivnica et place Zrinski

Dans le microcosme culturel croate, héritier des grandes traditions de l’entre-deux-guerres, et celle antérieure, de la transition entre les XIXe et XXe siècles, l’effervescence était à son paroxysme : les recherches étaient tournées vers la modernité radicale, la synthèse nationale, la revitalisation et la réappropriation du patrimoine. Outre quelques artistes solitaires de stature internationale, la Croatie a également engendré des collectifs artistiques tels que les groupes « Exat 51 » ou « Nova tendencija » (Nouvelle tendance) implantés à Zagreb où s’est illustré la très ambitieuse « Biennale de la musique contemporaine », ainsi que l’un des fruits les plus originaux dans le domaine du film d’animation – « l’École du film d’animation de Zagreb », une des figures de proue de la créativité artistique croate.

Fantaisie ludique

Deux questions viennent aussitôt à l’esprit. Pour quelles raisons tout cela est-il si méconnu en France comme dans d’autres pays de la « vieille Europe » ? Et que convient-il faire pour qu’aujourd’hui la réunification politique de l’Europe ne se fasse au détriment d’une autre, culturelle, celle-là ? Si l’on évoque ici ce sujet, ce n’est que pour mieux préciser le cadre dans lequel s’inscrit le profil d’un artiste qui est le produit authentique de son milieu, qu’il a à sont tour enrichi par son expression propre, et qui, à ce titre, mérite d’être mieux présenté. Cependant, selon la fameuse logique des tendances apparentées, son art deviendra comparable au sein d’un courant largement universel tandis qu’il rejoindra des individualités artistiques tels que la Française Niki de Saint-Phalle, tout en n’ayant rien en commun ni par ses origines ni par sa création.

Fait remarquable, Loncaric, dans son milieu culturel, ne constitue pas un cas isolé. Il appartient à un cercle d’artistes que caractérise une fantaisie ludique et ironique, un groupe qui erra librement sans limites ni complexes de la peinture à la sculpture, en passant par le film d’animation, la scénographie de théâtre ou le design graphique. La plupart de ces artistes ont été formés au début des années cinquante à l’éphémère Académie des arts appliqués de Zagreb, qui par sa pratique pédagogique et la philosophie artistique qu’elle recèle s’efforçait de libérer le potentiel créatif individuel et d’atteindre les sphères de la modernité expressive, faisant fi de l’abstraction destructive, de la réduction et de l’annihilation de toute forme de figuration.

Et tandis que sur la scène artistique se trouvaient au premier plan, d’une part, les maîtres de l’abstraction lyrique et géométrique, mais aussi une pléiade de plasticiens tendant à la monumentalité, ou encore des paysagistes doués réalisant à merveille la synthèse de la tradition du genre paysager et des techniques stylistiques modernes, et, tout à l’opposé, les artistes naïfs de l’École de Hlebine (« Hlebinska škola ») qui, en s’inscrivant dans la mouvance du grand Douanier, ont acquit une renommée mondiale, cet autre cercle d’amis, modestes compagnons de route du renouveau, cherchait également à sa manière à révolutionner l’esthétique. Détail non négligeable, ils étaient à la fois forts d’une bonne maîtrise technique et du respect scrupuleux les lois de l’art plastique que leur avaient inculqué leurs professeurs, maîtres d’une autre époque, et suffisamment doués et conscients des possibilités que portait en soi l’ère de la modernité naissante.

Son art deviendra comparable au sein d’un courant largement universel tandis qu’il rejoindra des individualités artistiques tels que la Française Niki de Saint-Phalle, tout en n’ayant rien en commun ni par ses origines ni par sa création.

Aussi est-il d’autant plus intéressant de noter qu’aucun nom collectif n’a été ni proposé ni donné à ce courant, excepté dans le cadre de l’École du film d’animation de Zagreb elle-même, au demeurant artistiquement très proche, au sein de laquelle quelques artistes, dont Zvonimir Loncaric, se distinguaient par un style particulier. En effet, ils se différenciaient suffisamment des autres et restaient proches par leur style que cela aurait été amplement justifié. Ainsi Jakic, Bourek, Lipovac ou Pejakovic, spécialement pour le public et les critiques internationaux, n’évoquent-ils tout au plus qu’un collectif ou quelques œuvres individuelles qui peu à peu accèdent à une notoriété venue tardivement couronner plusieurs décennies d’un travail loin des feux de la rampe.

Loncaric : "Six feuilles noires"Le film d’animation de Zagreb est une production authentique où se trouvent synthétisée les différentes expériences d’art plastique des années cinquante et soixante, dont l’abstraction géométrique constitue une des composantes relativement importantes. Aussi est-ce un des premiers auteurs de dessin animé à Zagreb, Vlado Kristl, membre du groupe Exat 51, qui incarne le mieux ce lien direct. D’autres composantes se fondent davantage sur le fond que sur la forme, c’est-à-dire qu’elles procèdent d’un expressionnisme qui cultive le paradoxe et l’ironie, l’humour noir et la déformation des personnages, mais toujours d’une manière pathétique et grave. Les anciens étudiants de l’Académie des Arts appliqués y ont apporté leur propre richesse reposant sur une intrigue et un jeu subtilement ironique, sur une dérision plaisante et la réduction des formes incarnant l’infantilisme, qui en réalité, de la sorte, ne cherchaient délibérément qu’à faire émerger leur propre originalité stylistique et expressive.

Capharnaüm grand-guignolesque

Zvonimir Loncaric participa à la création du film d’animation Surogat (Ersatz) de Dušan Vukotic, un chef-d’œuvre en son genre, primé à Hollywood par un Oscar en 1961. Sa création parallèle à la fois en peinture, en sculpture, et dans le film d’animation – ce dernier ayant eut parfois des buts didactiques – se reflétait indéniablement dans ses tableaux, et spécialement dans ses sculptures, ce qui nous intéresse ici tout particulièrement. De l’interaction des genres est née une cristallisation fructueuse des idées : les procédés de Loncaric sont parfaitement clairs. On peut à l’envi varier le sens de ses personnages, de ses créations et de ses compositions. Pour autant il est aisé de les décrire, car elles s’imposent par leur propre caractère élémentaire tant signifié que physique.

Au début, tout était de taille réduite, et l’on aurait dit le monde des jouets : de petites figures en bronze dépassant que rarement les vingt centimètres de haut, et quand cela arrivait, l’auteur faisait tout son possible pour éviter que nous ne songions à rapprocher sa Femme étendue et la suggestive et monumentale plasticité d’Henry Moore ; aussi, tout comme à d’autres sculptures semblables, lui reliera-t-il les membres par des barres métalliques, ou encore il fera, ailleurs, en sorte qu’ils se métamorphosent en ailes battantes pour que finalement tout finisse dans un grand-guignolesque capharnaüm en gestation permanente (à l’image de l’atelier de l’artiste).

Loncaric : "Le coq et la ménagere"C’est alors qu’au début des années soixante-dix se produisit une sorte de « Big bang » : ce qui était petit devint grand, ce qui était de bronze revêtit une ample coquille de polyester, ce qui était coloristiquement neutre se pavana dans un acrylique résonnant. Et summum du paradoxe, ultima ratio, l’antistyle devint le style, l’artiste, par un simple détour qui relève presque d’une boutade, prive la figure de sa signification pour aussitôt lui en attribuer une autre. Mais quelle autre ? Si l’on suit la piste que nous dessinent les noms que l’auteur lui-même leur a décernés, on s’aperçoit qu’il ne s’agit que d’une introduction au jeu qui nous est proposé, que d’une métaphore suggestive, laquelle tend parfois à s’autodétruire par pure tautologie, tant elle exprime ce qui est manifeste. Car la forme peinte en bleu est nommée Bleu, alors qu’une autre fois il nous surprend d’un clin d’œil censé être mystérieux et qui nous semble pourtant familier, en fait, banalement intime, un certain François au bistrot, qui n’est malgré tout pas le vrai François, car un oiseau est juché sur sa tête...

Milliers de tambours

Les connaisseurs et les critiques souhaiteront savoir, d’une part, dans quelle mesure ce changement découle de la contemporanéité marquée par la percée de la figuration élémentaire de l’art américain, également connu en Croatie sous le nom de pop-art. Et de l’autre, dans quelle mesure cette mutation correspond-elle à la trajectoire montante et ininterrompue de l’inclination de Loncaric pour le jeu, aux boutades et aux formes simplifiées qui à un moment donné se sont transfigurées non dans l’esprit, mais dans sa forme, son volume et sa couleur. S’il est question de comparaison, laquelle s’impose d’elle-même dans certains cas, notamment là où les formes sont découpées et bidimensionnelles, on peut parler d’incitation et d’encouragement des plus généraux aux effets les plus concrets sur les couleurs et l’emploi de matériaux plastiques légers et souples permettant de réaliser à peu près tout ce qui peut jaillir de l’imagination de l’artiste. C’est pourquoi ses œuvres réclament aujourd’hui halls et places ou, mieux encore, prairies et champs.

Cette dernière observation doit être prise avec réserve, car, pour l’instant, trop rares sont les villes qui lui ont prêté leurs esplanades ; quant aux prairies, la seule et la plus belle est celle qui longe son atelier à Novigrad Podravski. C’est là que l’on peut véritablement tout saisir : qui il est et quelle est sa quête ! On peut y sentir et réaliser comment, dans le crescendo de ses idées, formes et couleurs artistiques, résonnent les milliers de tambours des souvenirs d’enfance qui, s’ils ont cessé depuis longtemps d’appartenir à l’enfance, forment le prolongement de son regard dans lequel il engloutit les traits uniformisés, graves et mornes du quotidien, sans que pour autant l'artiste soit lui-même nécessairement plus gai. Peut-être l’est-il malgré tout, dans la mesure où ce monde s’est montré fragile devant la dérision et le jeu prétendument innocent de l’altération du sens, et dans la mesure où Loncaric a fait preuve d’une domination et d’une liberté que seul son talent artistique était à même de lui offrir.

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