LE SOMMET DE ZAGREB : REVUE DE PRESSE FRANÇAISE

TF 1

LE SITE INTERNET 24/11/2000

Le sommet de Zagreb approuve sa déclaration finale par acclamation

ZAGREB, 24 nov (AFP) - Les chefs d’État et de gouvernement des Quinze, de l’Albanie et des pays de l’ex-Yougoslavie réunis à Zagreb, ont approuvé vendredi par acclamation une déclaration finale qui scelle leur rapprochement, a-t-on appris auprès de la présidence française de l’UE.

Ces acclamations marquent la fin officielle des travaux de ce premier sommet jamais organisé entre l’Union européenne et les pays des Balkans occidentaux. Leurs dirigeants devaient toutefois avoir encore un déjeuner en commun.

Dans ce texte, "l’UE confirme sa volonté de contribuer à consolider la démocratie et de soutenir résolument le processus de réconciliation et de coopération entre les pays concernés". Elle "réaffirme la perspective européenne des pays participant au processus de stabilisation et d’association et leur qualité de candidats potentiels à l’adhésion".

La déclaration estime "que les changements historiques récents ouvrent la voie à la réconciliation et à la coopération régionales".

Ces changements "donnent une impulsion nouvelle à une politique de bon voisinage fondée sur le règlement négocié des différends, le respect des droits des personnes appartenant à des minorités, le respect des obligations internationales, y compris à l’égard du TPI (Tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie), le règlement durable de la question des réfugiés et des personnes déplacées et le respect des frontières internationales des États".

La déclaration affirme que "le rapprochement avec l’UE va de pair" avec le "processus de développement de la coopération régionale". "Le développement de la coopération régionale revêt ainsi un caractère prioritaire et doit s’appliquer à des projets concrets, tels le rétablissement de la navigation sur le Danube", estime-t-elle.

Outre l’Albanie, les pays concernés par une perspective d’entrée dans l’UE sont la Croatie, la République fédérale de Yougoslavie (RFY, Serbie et Monténégro), la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine.

Le cinquième État issu de l’ex-Yougoslavie, la Slovénie, est déjà candidat officiel à l’adhésion à l’UE, bien avancée dans ses négociations avec les Quinze.


Référendum d’indépendance au Monténégro début 2001 (Djukanovic)

ZAGREB, 24 nov (AFP) - Un référendum d’indépendance se tiendra au début de l’année prochaine au Monténégro, a annoncé vendredi le président monténégrin Milo Djukanovic, en marge du sommet UE-Balkans à Zagreb.

"Il est certain qu’il y aura un référendum au Monténégro et qu’il se tiendra dans la première partie de l’année prochaine", a déclaré Milo Djukanovic lors d’une conférence de presse.

Milo Djukanovic a indiqué que son gouvernement préparait la loi nécessaire à la tenue du referendum. "Nous préparons les législations nécessaires et un cadre légal pour un référendum au Monténégro", a-t-il dit.

Le président monténégrin a réaffirmé qu’il souhaitait que la Serbie et le Monténégro cessent de former une fédération pour ne plus constituer qu’une "union d’États reconnus internationalement".

Selon Milo Djukanovic, Serbes et Monténégrins disposent de deux options. En cas d’accord avec les autorités serbes sur une redéfinition des relations entre les deux républiques, celui-ci devrait être approuvé par deux consultations simultanées, en Serbie et au Monténégro.

En l’absence d’accord, Milo Djukanovic a indiqué qu’il serait amené à consulter le seul peuple monténégrin sur l’indépendance.

Milo Djukanovic répète inlassablement depuis plusieurs mois qu’il veut un référendum d’indépendance, mais il n’avait jusqu’à présent jamais évoqué de calendrier.

Depuis son accession au pouvoir, le président yougoslave Vojislav Kostunica a indiqué à plusieurs reprises qu’il respecterait le verdict d’un éventuel référendum d’indépendance du Monténégro.

"Aussi bien Vojislav Kostunica que moi, nous pensons que la situation actuelle (de la fédération serbo-monténégrine) est intenable", a indiqué le président monténégrin, ajoutant que les deux dirigeants étaient d’accord sur la nécessité d’un dialogue sur leurs relations.

"Bien évidemment, il pense beaucoup plus que moi qu’un certain niveau de synthèse est possible; je suis sceptique à ce sujet", a-t-il précisé.

Au sommet de Zagreb, Milo Djukanovic faisait formellement partie de la délégation yougoslave, conduite par Vojislav Kostunica. Mais il avait pris place à ses côtés, à la table de réunion, et a pu s’exprimer au même titre qu’un chef de délégation.

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