Libération, 28/02/1992

REBONDS
Les champs de la mort

Par Mirko Kovac*

Dans l'entourage du président serbe Slobodan Milosevic, on affirme qu'au cours de toute sa carrière, ce sont les événements en Roumanie qui l'ont le plus ébranlé. En privé, il enrageait en répétait : "Mais c'est une contre-révolution, comme en Hongrie en 1956." Et lorsque Ceausescu et son Helena furent abattus comme des rats, il fut bouleversé et accablé (les mauvaises langues, à Belgrade, appellent l'épouse de Milosevic, Helena). Je ne pense pas que l'esprit de Ceausescu ait pénétré en lui à cette époque ; il appartenait déjà à cette catégorie d'individus. Il était, de tout son être, pour Ceausescu, de même qu'il admirait en secret Saddam Hussein. Il se sent des affinités avec les personnages qui s'opposent au monde entier. Il apportera toujours son soutien à ceux qui ont le don de se fabriquer des ennemis. Je crois également qu'il n'est pas le seul nécrophile politique dans cette région du monde ; mais c'est un fait que ses agissements font frémir et sèment la mort.

DOSSIER
L'ENGAGEMENT DES INTELLECTUELS FRANÇAIS PENDANT LA GUERRE

Revue de presse
 G.-M. Chenu :18 novembre 1991, la chute de Vukovar
 N. Wapler : Ex-Yougoslavie : Espoir de paix
 A. Finkielkraut : Des anges et des hommes
 P. Garde : Croatie : le droit, le devoir, la nécessité
 P. Garde : En finir avec Radovan Karadzic
 P. Canivez & G. Coq : Impossible neutralité
 Pascal Bruckner : Vukovar, Sarajevo, Grozny...
 A. Finkielkraut : Les intellectuels, la politique et la guerre
 Pascal Bruckner : Punir Milosevic
 A. Finkielkraut : L'affaire de tous
 A. Finkielkraut : Révisionnisme
 P. Bruckner : Survivrons-nous à la Yougoslavie ?
 André Glucksman : Un Pearl Harbor moral
 A. Finkielkraut : La fiction
 A. Le Brun : Guernica s'appelle aujourd'hui Vukovar
 A. Finkielkraut : Les mots et la guerre
 Tous les articles

Lorsqu'au son de l'accordéon qui rythmait le kolo, il célébra la Constitution de 1989, par laquelle il abrogeait les autonomies, une centaine d'Albanais furent tués. En 1989, au Kosovo, cette terre mythique de l'histoire et de la défaite serbes, il brandit à nouveau la menace d'une intervention armée ; et, en mars 1991, du fond de sa tanière, il dirigea les détachements policiers envoyés contre les manifestations estudiantines, provoquant une effusion de sang dans les rues de Belgrade. C'est lui qui a déclenché la guerre serbo-croate, qui entrera dans les manuels comme la guerre la plus cruelle et la plus sale de l'histoire des Balkans. Il s'est assuré les services de l'armée yougoslave pour tuer et détruire. Sans lui cet épisode de la politique serbe serait impensable. Depuis qu'il a accédé au pouvoir, les morts se comptent par dizaines des milliers.

Ce malheureux est issu d'une famille de suicidaires. Son père, sa mère et son oncle maternel ont mis fin à leurs jours mais ce sont là des données qui intéressent la psychanalyse. Cet alter ego de la mort, ce funeste artisan de l'Histoire, reprendra-t-il le répertoire de ses modèles politiques qui n'ont laissé derrière eux que dévastations, haine, sang et ruines?

Thomas Mann, dans un texte sur Hitler, écrivit dès 1933 que l'on ne pouvait aborder ce phénomène sans une certaine admiration, mêlée toutefois de répugnance. Je n'ai pas le moindre respecte pour le président serbe, mais pas de répugnance non plus. Je n'ai nul besoin de l'offenser et je ne pense pas qu'il soit pertinent de le comparer à Hitler. C'est un tout petit calibre. Il n'est pas venu de la rue, comme Hitler ; il s'est faufilé dans la politique par la bande en bon carriériste. Dans l'appareil bureaucratique du régime communiste il n'était que le larbin des puissants fonctionnaires. L'écrivain hongrois Béla Hamvas dit que cet appareil bureaucratique est le refuge des propres à rien. C'est là que les pires fonctionnaires font leurs classes, là que s'exercent les épigones des dictateurs. Je ne pourrais pas dire que Milosevic soit un phénomène ; les circonstances ont seulement fait de lui un maître éphémère dans un communiste en décomposition. Ce type n'est pas apparu en dehors de la société serbe ou en dehors de l'esprit serbe. Il a été voulu par la masse car il s'est immédiatement identifié à la Serbie. C'était un moyen de masquer ses faiblesses.

A l'époque de son ascension, j'ai publié un texte intitulé Notre monstre est-il en train de naître? J'ai écrit que c'est la misère qui engendre les tyrans, que leur ascension représente la ruine de notre esprit. L'intelligentsia serbe a adopté ce banquier socialiste dans l'espoir qu'il réglerait les comptes embrouillés de la nation et l'acquitterait de ses dettes du passé. Ce petit gars s'est imposé comme un extrémiste et un nationaliste, et ce sont deux traits saillants dans la typologie caractérologique de l'homme balkanique, qu'il sont intellectuel ou primitif.

Il est vrai qu'une partie de l'opposition serbe considère Milosevic comme une calamité nationale, mais l'église orthodoxe, l'Académie serbe des sciences, l'Union des écrivains, la police et l'armée voient en lui un génie du cru qui imposera par sa force la puissance étatique de la Serbie. Ils avaient besoin d'un malheureux qui pense que "la politique s'apprend à l'école du patriotisme" et que la justice est une catégorie héroïque. Le fait que ses lectures préférées soient la littérature épique et la prose sur les haïdouks ne constitue pas les meilleures références pour un homme politique. Lors d'une réception, le psychiatre Jovan Raskovic voulut le flatter : "Vous êtes, monsieur Milosevic, l'essence de l'être serbe". Pas du tout. Si Milosevic était "l'essence de l'être serbe", ce serait une image bien sombre de l'âme de ce peuple.

Cet homme ne peut plus réfréner ce qu'il a lui-même engendré. Et il a engendré la haine, qui l'a déjà rattrapé. Comme tous les scélérats, il s'est empressé de tripoter dans les plaies collectives de la nation. Il a entouré son peuple de monstres. Il a développé en lui le sentiment d'être menacé et a réactivé toutes les réserves de peur. Il l'a libéré du sens des responsabilités et l'a incité au revanchisme. Il a attisé les passions et exalté l'imagination à propos du génocide. Il a utilisé les descendants des anciennes victimes comme des bourreaux. Maintenant, ce dictateur comique divague sur le thème du fascisme mondial, bien qu'il se soit lui-même empêtré dans le nationalisme et dans une guerre de conquête. Il annexe des territoires, déplaces des populations, soumet d'autres peuples au chantage, humilie les minorités, ce qui n'est même plus "un minimum de fascisme", mais déjà le premier stade.

A vrai dire, il n'est pas exclu qu'il voie le fascisme dans tout ce qui est en contradiction avec sa vision du monde, car il raisonne en communiste. Il considère que le fascisme se renforce dès que le communisme s'effondre. Il pense, le pauvre, que le communisme est un rempart contre le fascisme. Donc, en Europe, actuellement, le fascisme prend de l'essor, et seul le chevalier Milosevic mène la lutte.

Il a introduit en politique des méthodes guerrière, de même qu'il essaie maintenant d'introduire un peu de politique dans la guerre qu'il a lui-même mijotée. Il a immédiatement voulu la guerre ; seulement il ne savait pas comment la commencer. Il ne s'est enhardi que lorsque les premiers coups d'essai, avec les assassinats des jeunes Albanais, ne furent suivis d'aucune conséquence fâcheuse et reçurent l'approbation des Serbes et de l'armée. Il a, en peu de temps, fait régner une telle confusion, qu'il faut lui reconnaître un certain don pour le désordre. Ce stratège de la démolition a d'ores et déjà derrière lui des ruines imposantes. Il puise sa propre énergie dans la populace. Il a étourdi la masse du "doux breuvage de la névrose". Il attire ses partisans par la politique de l'état d'urgence.

Avec lui, on s'amuse bien, car rien ne se passe normalement. Tout ce qu'il a entrepris a échoué, car cela n'a pas été suffisamment réfléchi. La foule adore ça. Elle l'a mandaté pour lui mentir. Elle a besoin d'illusions. Il s'empêtre tellement dans ses erreurs qu'il ne peut s'en extirper qu'en en commentant de nouvelles. Ce n'est pas l'homme de la conciliation, mais du malentendu. Il accepte le dialogue quand c'est trop tard. Il cède lorsqu'il est au pied du mur.

Milosevic s'est montré aussi piètre chef d'armée que politicien. Sa guerre est le reflet parfait de son "âme dérangée". C'est une guerre sans héros, ni sens du sacrifice. Ses "héros", en guise de médailles, se décorent de jambons volés. Ses sauvages soldats ont reconnu leur propre mal dans l'autre. Ils se sont rués sur les sanctuaires et les temples. C'est une guerre de profanateurs de la morale. On la qualifie d'insensée, et ce n'est pas une formule gratuite de journaliste. Le commandant et chef est un idéologue du non-sens. Il a même rendu la mort absurde. Ses volontaires meurent sans honneur. Ils crèvent comme des chiens dans "les champs de la mort". Ils meurent parce que leur chef souhaite qu'ils meurent. Ils resteront dans la boue de l'Histoire, privés de tout témoignage de reconnaissance. Personne ne se souviendra d'eux. Ils son morts pour une serbité à la mesure de Milosevic, qui est monstrueuse. Il a définitivement souillé le mythe du soldat serbe. Un journal américain voit ce soldat comme un monstre édenté et un chien bâtard. C'est un voleur de poules et un incendiaire. Milosevic a voulu humilier les autres, et c'est son propre peuple qu'il a humilié. Il a déshonoré la tradition. Il a poussé la lie et le sous-prolétariat du Monténégro à s'abattre sur Dubrovnik. Il a perpétué un génocide culturel.

Un de mes amis a dit très justement: "Milosevic est un politicien des effets contraires." Il a tout essayé par la force, mais il n'a rien obtenu. Il s'est fait des ennemis, mais il est son propre pire ennemi. En voulant créer la Grande Serbie ou la petite Yougoslavie, il a créé un camp militaire. Il a voulu enlever une partie de la Croatie et la peupler de Serbes, et il a expatrié aussi bien des Serbes que des Croates. Il dit des villes et des villages détruits qu'ils sont libérés. Là où il n'y a pas de vie, pour lui, c'est la liberté. En brûlant les maisons croates, il a élevé l'homme croate jusqu'à un niveau enviable de conscience de soi. Il a voulu chasser du Kosovo trois cent mille Albanais, et entre-temps ce sont une vingtaine de milliers de Serbes de plus qui en sont partis.

Il s'est évertué à empêcher l'indépendance de la Croatie et de la Slovénie, et elles sont déjà indépendantes. Il a tout fait pour sauver la Ligue des communistes, et lorsque cela a échoué, il s'est rebaptisé socialiste. Il a voulu souiller la beauté de Dubrovnik, et c'est l'honneur de son peuple qu'il a souillé. Tous les Serbes ne sont pas des barbares, mais il faudra à la tribu de Milosevic de longues années pour se laver de tout cela. Il est la personnification de la faillite de la politique serbe. Il est l'échec absolu, une débâcle humaine et morale. Même son prénom Slobodan(1) relève de la politique des effets contraires.

En dépit de tout, Milosevic, jouit d'un grand prestige dans le peuple serbe. Pour beaucoup, il est le roi. C'est le favori des greluches. Dans le nouveau folklore serbe, il est fort bien coté. L'église orthodoxe fait son éloge et le patriarche serbe bénit ses armes. Dobrica Cosic, écrivant populaire, auteur de romans historiques, jadis proche de la police communiste serbe, le considère comme un nouveau Nikola Pasic(2). Cosic dit que Milosevic est le politicien serbe le plus aimé du XXe siècle et qu'il est le seul à pouvoir mener à bien la création de la Yougoslavie serbe.

Certains historiens pensent que Nikola Pasic a su allier avec bonheur "le nationalisme serbe et l'idée yougoslave". Milosevic a dégoûté tout le monde, sauf les Serbes, de l'idée yougoslave, mais il a allié avec bonheur le nationalisme serbe et le socialisme militaire. Ce rustre, cet éléphant politique, a brisé tout ce qui pouvait l'être dans le magasin de porcelaine étatique de la Yougoslavie. Il ne reste que les miroirs noirs pour invoquer les morts.

Dans un texte consacré à Milosevic, un journaliste se demandait récemment : qui mettra un point final à cette sombre biographie ? Le potentat lui-même, de sa propre main, ou plutôt le peuple serbe ? Si demain il disparaissait, en viendrait-il un qui soit pire ? J'ai bien peur que la politique serbe ne puisse plus se passer de lui. Ce dérèglement est bien plus profond que ses propres perturbations. Ce qu'il a déchaîné couvait déjà dans le cœur de beaucoup. Je lui souhaite de sombrer.

Ernst Nolte a décrit que si, par hasard, Hitler avait disparu en 1939, cela n'aurait pas changé grand-chose. L'Allemagne était déjà un "champ fauché", et elle serait restée aux mains "d'esprit bornés et de tempéraments fanatiques". La Serbie est dégradée, mais peut-être peut-on encore aujourd'hui trouver quelque réconfort dans les mots de cet étudiant qui, en mars 1991, dit son fait au petit dictateur : "La Serbie sera démocratique, mais sans vous !" Pour que cela se réalise, la Serbie devrait se débarrasser de ses généraux communistes incapables et déments et de leur commandant en chef, Slobodan Milosevic. Et pas seulement d'eux, mais aussi de leur héritage et de leur pauvreté d'esprit.

Ce sont les patriotes qui devront s'en charger, ceux qui aiment leur peuple, qui sont les héritiers de sa culture. S'ils ne le font pas, c'est la guerre qui les attend, l'isolement volontaire et la tragédie nationale. C'est le néant qui les attend. Thomas Mann a dit un jour qu'un peuple qui soutient le règne d'un bandit commet un acte d'autodégradation.

Traduction : Pascale Delpech.

(*) Ecrivain serbe, né en 1938 à Bileca (Bosnie-Herzégovine), il a quitté Belgrade à la fin des années 1980 en raison des attaques dont il fut l'objet à cause de ses positions antinationalistes. Il vit à Rovinj, en Croatie, depuis 1991. Auteur de la Vie de Malvina Trifkovic, Rivages, 1993, il est lauréat du Prix international Tucholsky (1993) et du Prix Herder (1995).

1. Sloboda veut dire "liberté" (N.d.T.)
2. Grand homme politique serbe du début du siècle, Nikola Pasic joua un rôle public sur la scène politique serbe et yougoslave pendant plus d'un demi-siècle. Beaucoup lui reprochèrent d'avoir laissé passer l'occasion de créer la grande Serbie au lieu de la Yougoslavie. (N.d.T.)

  RECHERCHER
 
  Approfondir

  TOUS LES ARTICLES
  POLITIQUE
  Ante Gotovina arrêté en Espagne  
  TV Public Sénat : Spéciale Croatie  
  "La Croatie européenne" : conférence du Premier ministre, Ivo Sanader  
  Commémoration de la Révolte des Croates à Villefranche  
  10e anniversaire de l'opération Tempête  
  Mise en service de l'autoroute Zagreb-Split  
  La Croatie commémore sa résistance aux côtés des Alliés  
  Le président Mesic décore plusieurs Croates de France  
  UEO : président Mesic plaide pour l'élargissement de l'UE  
  Décès de Jean Paul II: la Croatie honore la mémoire du pape slave  
  Décès de Jean Paul II: la Croatie honore la mémoire du pape slave  
  UE: création d'une "task force" pour la Croatie  
  UE-Croatie: report du lancement des négociations  
  Le président du Sabor en visite à Paris  
  Stipe Mesic réélu haut la main  
  Second tour: Mesic-Kosor  
  Présidentielle 2005  
  Otages français: félicitations du chef de la diplomatie croate  
  UE: ouverture des négociations le 17 mars 2005  
  UE : unanimité des députés croates  
  JO 2012: Dubrovnik accueille les villes candidates  
  Colloque : bicentenaire du Code Napoléon  
  Francophonie : la Croatie devient pays observateur  
  Le cardinal Bozanic en visite à Paris  
  370 000 Français attendus en 2004  
  Croatie-Slovénie : Zagreb réclame un arbitrage international  
  Une diplomate croate à l'assaut de l'Union  
  Mémoire : la Révolte des Croates à Villefranche  
  Michel Barnier en visite à Zagreb  
  L'UE accorde le statut de candidat à la Croatie  
  France-Croatie: Programme de coopération 2004-2006  
  Le ministre de la Défense à Eurosatory 2004  
  Patrick Bloche en Croatie  
  Miomir Zuzul rencontre Michel Barnier  
  Stipe Mesic reçu par Jacques Chirac  
  Avis favorable de Bruxelles à la candidature de la Croatie  
  Soutien franco-allemand à l'intégration de la Croatie  
  Stjepan Mesic : Ce que l'Europe gagne avec la Croatie  
  Ivo Sanader a formé son gouvernement  
  Législatives : victoire de la droite  
  Législatives 2003 : la Croatie aux urnes  
  Rapport du Sénat : le redressement de la Croatie  
  Création d'une Zone de Protection écologique et de Pêche en Adriatique  
  UE : un nouveau pas vers l'adhésion de la Croatie  
  Gagro: la candidature de la Croatie à l'UE  
  Villefranche-de-Rouergue : 60e anniversaire de la Révolte des Croates  
  La Croatie à l'honneur au Sénat  
  La Croatie, 100e voyage du pape Jean Paul II  
  Gagro: la Croatie historiquement liée à la France  
  UE: la Croatie candidate à l'adhésion  
  Mesic : "La Croatie entrera dans l'UE en 2007"  
  "Croatie: objectif Europe!" par Stipe Mesic  
  UE: la Croatie candidate
  Présentation multimédia
 
  Voir liste complète

 
  LE MOT DE L'AMBASSADEUR
  Nouvelle alternance réussie  
  La Croatie vote  
  Voir tous les éditos

 
  ÉCONOMIE & TOURISME
  Guide touristique  
  M. Cobankovic inaugure le forum de Ploudaniel  
  UBIFRANCE: séminaire Croatie  
  Instantanés de Croatie: campagne 2005  
  Aif France: nouveau vol quotidien Paris-Zagreb  
  MIDEST 2004: entreprises croates cherchent partenaires  
  Thalassa, 7 semaines à Korcula  
  Les Français à l'assaut de la côte dalmate  
  La Méditerranée retrouvée  
  Rendez-vous sportifs : Rijeka et Split, villes candidates  
  S. Mesic: renforcer le partenariat commercial avec la France  
  Journée découverte à Dubrovnik  
  Florilège de nouveaux guides touristiques  
  CFCE - Croatie: croissance et ouverture, un marché qui s'affirme  
  Création d'une Chambre de commerce franco-croate  
  Supplément "Croatie" dans Le Monde  
  Tourisme: "La Méditerranée s'agrandit"  
  AvenirExport 2002 : Investir en Croatie (diaporama)  
  Voir liste complète

 
  SOCIÉTÉ - SPORTS
  La Croatie remporte la Coupe Davis avec Ljubicic, Ancic, Karlovic et Ivanisevic  
  Les stars croates du Mondial 98 font leur cinéma à Paris  
  Cilic vainqueur de Roland Garros Juniors 2005  
  Mondiaux de Ski: 3 médailles d'or pour Janica Kostelic  
  EURO 2004 : France-Croatie 2-2  
  EURO 2004 : décevant Croatie-Suisse  
  Coupe Davis: La Croatie s'incline à Metz  
  Coupe Davis: France-Croatie  
  Euro 2004 : la Croatie rencontrera la France  
  Nikola Tesla, physicien visionnaire  
  Robert Badinter, fait docteur honoris causa à Zagreb  
  Ancic donne des frayeurs à Agassi  
  Janica et Ivica Kostelic remportent trois médailles d'or  
  Handball: la Croatie championne du monde  
  18 novembre 1991, la chute de Vukovar  
  Voir liste complète

 
  DANS LES MÉDIAS
  Libération : Plitvice, balade en lacs majeur  
  Libération : Kornati - Prendre le maquis en Croatie  
  Le Figaro : S. Mesic "Un pas de plus vers l'adhésion"  
  Le Figaro : S. Mesic "La Croatie rejoindra l'UE en 2007"  
  Le Monde : "Croatie, objectif Europe!" par Stipe Mesic  
  Le Figaro : Zagreb candidat à l'UE dès 2003  
  La Croix : Prevlaka revient dans le giron croate  
  Dubrovnik, la belle de Dalmatie  
  Escales en Dalmatie  
  Thalassa, 8 semaines à Hvar  
  Heureux comme Robinson aux Kornati  
  Croatie, Riviera Paradiso  
  Voir liste complète

 
 

 LA CROATIE | ACTUALITÉS | VIE CULTURELLE | L’AMBASSADE | ACCUEIL 

 Haut de page | Plan du site | Nous contacter